
Le rôle du co-parent lors de l’accouchement : présence, soutien et magie partagée
Aujourd’hui, la présence du co-parent lors de l’accouchement est devenue une évidence pour beaucoup. Ce moment intense, à la fois physique et émotionnel, ne se vit plus seul·e : il se partage, se soutient, se traverse à deux. Pourtant, cette place du co-parent est relativement récente dans l’histoire de la naissance.
Au-delà de la simple présence, le co-parent joue un rôle essentiel : il ou elle accompagne, rassure, encourage, et devient un véritable pilier dans cette aventure hors du temps. Que l’accouchement se déroule avec ou sans péridurale, chaque instant peut être vécu ensemble, dans une complicité unique.
Cet article explore en détail ce rôle précieux, les différentes façons d’être présent·e et utile, et l’importance de se préparer ensemble pour accueillir bébé dans les meilleures conditions.
Le rôle du co-parent : bien plus qu’un simple spectateur
Le co-parent est un véritable pilier pendant l’accouchement. Son rôle ? Être là, pleinement. Soutenir, rassurer, relayer les informations avec l’équipe médicale, prévenir les proches, observer les contractions sur le monitoring… et surtout, admirer la force incroyable de la personne qui donne naissance.
C’est un moment suspendu, hors du temps, à vivre ensemble.

Accouchement avec ou sans péridurale : deux expériences, un même soutien
Avec péridurale
Lorsque la péridurale est posée et efficace, la douleur s’atténue, voire disparaît. Le couple entre alors dans une phase d’attente, souvent plus sereine. C’est la sage-femme qui donnera le signal pour commencer à pousser, car le corps, endormi, ne le fera peut-être pas spontanément.
Dans cette configuration, le co-parent devient un coach, un motivateur, un soutien moral indispensable pour accompagner l’effort physique demandé malgré la diminution des sensations.
Sans péridurale
Là, l’intensité est toute autre. La douleur monte, les contractions s’enchaînent, et le co-parent devient un allié essentiel pour traverser cette tempête.
Voici quelques missions clés :
- Rappeler que tout est normal : « Souviens-toi de ce que la sage-femme a expliqué… » Comprendre les différentes phases de l’accouchement aide à mieux les vivre.
- Soutenir physiquement : massages, épaules solides pour s’y accrocher, aide à la mobilité… Le mouvement favorise la descente du bébé.
- Encourager sans relâche : comme un coach sportif, motiver quand l’envie d’abandonner se fait sentir.
- Respecter les silences : ne pas parler pendant les contractions, accepter les gestes d’agacement, rester présent sans envahir.
- Garder son calme : même si la douleur est intense, elle est naturelle. Si l’équipe médicale reste sereine, c’est que tout va bien.
- Ne pas remettre en question les choix : éviter le fameux « Tu es sûr·e que tu ne veux pas la péri ? » qui peut fragiliser la détermination.

Préparer ensemble, vivre ensemble
Pour vivre cette naissance à deux, le mieux est d’en parler en amont avec la sage-femme et de rédiger un projet de naissance. Ce document servira de guide à l’équipe médicale et permettra de respecter au mieux vos souhaits.
Informez-vous, échangez, préparez-vous ensemble. Car il n’y a rien de plus fort que de découvrir ce petit être, ensemble, au même instant, dans une même émotion.
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