Bébé

Le portage hanche : une ouverture sur le monde en toute sécurité

Le portage hanche : une ouverture sur le monde en toute sécurité

Le temps d’un câlin, d’une petite course ou d’une fin de promenade à gambader dans le parc… le portage sur la hanche est instinctif et accueille spontanément votre enfant.

C’est une manière naturelle de porter à partir du moment où le bébé tient bien sa tête et son dos. Il est ainsi bien calé et peut voir tout ce qu’il se passe à hauteur d’adulte. C'est beaucoup plus amusant pour lui et favorise son éveil !

Pourquoi privilégier le portage sur le côté ?

Il y a plus facile et plus confortable que le portage à bras ! Il faut opter pour une solution simple et confortable pour répondre aux besoins de découverte de bébé, tout en assurant sa sécurité émotionnelle.

On ne parle donc pas du « face au monde » qui est vraiment peu adapté pour les bébés (voir notre article sur les risques du portage face au monde). Le portage côté permet d'ouvrir le champ de vision sans pour autant mettre votre bébé en hyperstimulation. En portant sur la hanche, votre bébé conserve un contact visuel fort avec vous ET cela vous permet de libérer au moins un bras. Une nécessité lorsqu’on est parent, n’est-ce pas ?

Sling ou Aide à bras : quel porte-bébé choisir pour le portage hanche ?

Chez Néobulle, le Sling et le Hop’la sont deux solutions de portage parfaitement adaptées pour installer bébé sur la hanche. Mais lequel choisir ?

Le Sling : le portage hanche mains-libres dès la naissance

Le Sling conviendra dès la naissance. Il permet autant le portage ventral que le portage sur le côté, au gré des besoins et de l’envie de « tout voir » de votre petit. Il permet de bien soutenir le dos du bébé grâce au tissu qui monte jusqu’à la nuque, surtout s’il a moins de 4 ou 5 mois et que son dos est peu musclé. Bien soutenu, il pourra profiter d’un paysage plus large, voir ce que vous voyez, ce qui conduit à une interaction plus fréquente.

L'avantage pour le parent : Le Sling apporte un confort indéniable grâce au tissu déployé sur l'épaule et au serrage précis. Cela crée un contrepoids et limite la sensation de déséquilibre. C’est le moyen de portage idéal en dessous de 9/12 mois car il vous libère vos deux bras.

Le Hop'la : l'aide à bras pour les plus grands

Le système de portage Hop’la est encore moins encombrant que le Sling ! C’est ce qu’on appelle une aide à bras ou un porte-bébé d'appoint. Convenant aux enfants de plus de 6 mois (qui tiennent bien leur dos), il soutient les fesses et les jambes de bébé en position physiologique (accroupi). Vous n’aurez plus qu’à garder une seule main sur son dos par sécurité.

En tricot léger, il épouse votre épaule et la morphologie du bébé pour un portage agréable sans réglage. Il sera d’un grand secours jusqu’aux 3 ans de votre enfant, pour ces moments où la fatigue se fait sentir et où les bras sont réclamés ! Pratique, il se glisse dans votre sac à main.

Résumé : Bien choisir son portage hanche chez Néobulle

Pour résumer, nos deux systèmes garantissent une position physiologique et un confort ergonomique (tissu ajusté et épaule enveloppée) contrairement à d'autres systèmes du marché parfois douloureux.

1- Le Sling (Porte-bébé) :

  • Dès la naissance et jusqu’à 3 ans.
  • Libère les 2 bras du porteur.
  • Demande un réglage précis (petit apprentissage nécessaire)

2- Le Hop’la (Aide à bras) :

  • À partir de 6 mois (bébé tonique) et jusqu’à 3 ans.
  • Libère 1 bras du porteur.
  • Sans réglage, installation immédiate.

Alors, quel est votre choix ?

N’oubliez pas que notre monitrice de portage est disponible au service client pour répondre à vos questions. Nos tutos et visios sont également là pour vous aider.

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lecture_8minPorter bébé face au monde 

Porter bébé face au monde 

La question du portage face au monde revient très régulièrement dès lors que bébé grandit et s’intéresse un peu plus à ce qui l’entoure. En toute logique lorsqu’il commence à se dévisser la nuque pour tout observer, on peut être tenté de tourner babychou vers l’extérieur pour assouvir sa curiosité, on nous demande alors souvent à quel âge c’est possible, ou si nos porte-bébés le permettent. En réalité c’est une pratique qui est plutôt déconseillée et de fait nos porte-bébés ne le permettent pas. On vous explique pourquoi !  1 – le respect de la physiologie  Lorsqu’on aborde la physiologie du tout-petit, les repères génériques donnés sont de vérifier que sa base (= son bassin) est bien soutenue avec une assise de matière large qui se déploie jusqu’aux creux des genoux, que les genoux remontent un peu plus haut que l’axe des hanches, et que l’arrondi naturel de son dos est préservé.   Quand on oriente le bébé vers l’extérieur, plusieurs soucis se posent :  il est difficile de maintenir la posture « assise » et notamment de garder les genoux remontés. La matière se regroupe entre les jambes et on retrouve un portage en suspension avec les jambes pendantes.  Si le porte-bébé parvient à maintenir la bonne posture de jambes, les rembourrages utilisés pour stabiliser finissent rapidement par s’affaisser et/ou être trop courts et ne plus remplir leur rôle.  Le dos du bébé se retrouve poussé par les reliefs du buste du porteur (seins, pectoraux…) contre lesquels il est en appui, empêchant l’arrondi naturel au profit d’une cambrure.  Il est dommage d’utiliser un système de portage se voulant respectueux de la physiologie du tout petit pour finalement obtenir une posture qui ne l’est pas !  2 – les stimulations  Face au monde, bébé se retrouve envahi par une quantité incroyable de stimuli, que son cerveau en plein développement aura du mal à traiter.  En premier lieu, TOUT est nouveau et inconnu pour lui. Les lumières, les sons, les couleurs, les passants, les arbres, les voitures, les bâtiments, etc… Etant d’un naturel curieux, il va chercher à tout observer dans le détail, ce qui vous en conviendrez est épuisant !  Il est en outre transporté à la vitesse de déplacement de son porteur, lequel étant bien plus grand que lui ira également bien plus vite, et va donc tenter d’effectuer son travail d’observation mais en accéléré.   Certaines choses risquent de l’effrayer, comme le chien qui aboie sur votre passage, ou la mamie qui se précipite sur lui pour faire « gouzi-gouzi » en le touchant… En ce cas il sera « bloqué » face à ce qui lui fait peur, sans pouvoir ni l’éviter, ni se blottir contre vous, ni chercher le soutien de votre regard.  C’est un peu comme si vous aviez atterri sur une autre planète et qu’au lieu de vous laisser le temps de tout intégrer en douceur, on vous proposait une visite en accéléré ! Même en étant très très curieux et en ayant très très envie de tout voir très vite, l’expérience ne serait pas des plus agréables ni finalement très enrichissante.   Un enfant surstimulé peut devenir nerveux, tendu, pleurer plus et présenter des difficultés d’endormissement accrues.  NB : en poussette la même problématique se pose et il est déconseillé de mettre l’enfant vers l’avant tant qu’il n’est pas en capacité de se déplacer par lui-même.  3 – la sécurité  Si les 2 précédents points étaient plus suggestifs et sujets à votre sensibilité personnelle, ce dernier est en revanche bien plus notable car il concerne la sécurité de base de votre portage.  Face au monde, votre enfant ne fait plus corps avec vous, son poids se fait beaucoup plus ressentir, il vous happe vers l’avant, ses mouvements peuvent vous déséquilibrer, et il obstrue votre champ de vision. Cela augmente de façon drastique le risque de chute vers l’avant, et que vous vous retrouviez ainsi à vous écraser face contre terre avec votre bébé (lui-même face contre terre). On ne vous fait pas de dessin : les conséquences pourraient être graves !  Evidemment même porté face à vous, il peut arriver de tomber, néanmoins le risque d’occurrence est nettement moindre car l’enfant vous gêne et vous déséquilibre moins, et surtout vous réussirez plus facilement à protéger un peu votre bout de chou ou à basculer sur le côté, et les parties qui absorberont le choc seront moins fragiles (arrière du crâne et dos versus visage, cage thoracique et abdomen). C’est le même principe qui s’applique quand au judo on apprend à ne pas tomber vers l’avant.  « Oui, mais mon bébé réclame ! »  Les enfants étant d’un naturel très curieux, il est bien normal qu’ils cherchent à pouvoir observer un maximum de choses ! Mettez vous à leur place, bien installés en ventral, finalement ils ne peuvent voir que votre dessous de cou ou vos épaules (la ligne du buste est convexe et « enferme » le champ visuel), rien de bien folichon vous en conviendrez…  En premier lieu rappelons que la sécurité prime sur tout le reste, et que quand votre enfant réclame quelque chose, parfois il faut malheureusement lui dire non parce qu’on sait que ce ne sera pas bon pour lui. Par exemple il serait très certainement ravi de goûter à du chocolat à 2 mois, pourtant vous ne lui en donnerez pas. Plus tard il voudra certainement aussi traverser la route tout seul, et là encore vous l’en empêcherez, même s’il pleure.  Dans le cas présent, il ne s’agit pas de refreiner complètement votre bout de chou mais plutôt d’adapter le portage pour concilier ses envies et le confort et la sécurité de tous. On pourra proposer plusieurs ajustements selon les contextes :  Porter dans le dos : ce portage est possible très tôt (dès la naissance avec une écharpe), et permet au bébé d’être transporté dans le sens de la marche, et de voir au-dessus de l’épaule de son porteur ou sur les côtés (la posture du dos offre une courbure convexe qui ouvre le champ visuel). Lorsqu’il y a trop de stimuli il peut se réfugier contre son porteur.  Porter sur le côté : le portage décentré permet au bébé de mieux voir ce qui l’entoure tout en préservant les échanges de regard avec son porteur. Un sling est très pratique dans cette configuration.  Et à bras ?  Les points précédents sont surtout notables dans le cadre d’un portage avec un outil. A bras l’analyse est légèrement différente :  On porte à bras généralement plutôt en intérieur, dans un environnement moins stimulant que l’extérieur et que l’enfant connaît  Le portage est destiné à durer peu de temps (ça pèse vite lourd ces petites bêtes !) ce qui réduit également la fatigue et l’agitation  Le porteur interagit en permanence avec son bébé : soit via le regard et la parole, soit dans ses gestes puisqu’il modifie la position et la façon de porter en continu en fonction des mouvements de son enfant.  En cas de chute, il est plus facile de protéger son bébé.  Le portage face au monde à bras est de fait beaucoup moins problématique que dans un porte-bébé. On pourra conseiller des postures plutôt sur le côté pour favoriser les échanges, et avec un enfant soutenu en position assise par l’extérieur du genou et pas avec la main entre les jambes (favorise les positions en extension et les douleurs au poignet) Les cas particuliers :   Les conseils vus précédemment s’appliquaient au cas général, mais il existe plusieurs situations où il faudra les nuancer ! De façon non exhaustive on pourra mentionner :  Le handicap du porteur : un parent en fauteuil roulant par exemple, pourrait être en difficulté pour installer son enfant face à lui  Un enfant appareillé (pieds bots par ex) : certains appareillages peuvent blesser le porteur et/ou le bébé et nécessitent des installations face au monde  Le bébé souffrant de reflux : certains enfants souffrant de reflux gastro-œsophagien refusent totalement les positions face au porteur et le temps de trouver des ajustements pour y palier le face au monde peut s’avérer utile  Hors cas particuliers donc, vous l’aurez compris, le portage face au monde en système de portage n’est pas recommandé. Le fait qu’il soit proposé par plusieurs marques et porte-bébés ne constitue malheureusement pas une garantie que ce soit judicieux et adapté.   Votre bébé râle face à vous ? N’hésitez pas à vous faire accompagner par une monitrice de portage pour moduler vos installations et trouver des solutions qui vous conviennent ! 

BébéComment bien porter son bébé ?

Comment bien porter son bébé ?

Vous attendez un bébé ou venez d’accoucher, et vous aimeriez expérimenter le portage, mais vous ne savez pas trop ni par quel bout (d’écharpe) commencer ni comment vous y prendre. Et plus vous lisez de liens sur internet et plus vous êtes perdus ! Cet article est là pour vous aider à faire le tri et débuter sereinement votre portage. 1 – le portage physiologique, qu'est-ce que c'est ? Ce terme vous avez du le lire au moins 52 fois, mais à quoi fait-il référence exactement ? On parle de portage physiologique, lorsque ce dernier s’inscrit dans le respect de la posture naturelle du tout petit. Les critères principaux à retenir sont les suivants : Bas du dos arrondi : la colonne vertébrale du nouveau-né est naturellement arrondie, contrairement à celle d’un adulte qui forme un espèce de S, elle va plutôt former un C un peu étiré (comme une virgule). Une position dos droit correspond en termes de confort à une position cambrée chez un adulte, ce qui peut rapidement devenir inconfortable Genoux plus haut que les hanches : le fait de remonter les genoux permet au fémur de bien s’emboîter dans le cotyle de la hanche et offre un meilleur confort. Pour illustrer une posture ne permettant pas le regroupement, vous pouvez transposer à être assis sur un grand tabouret de bar avec les jambes qui pendent. Ces deux critères sont évidemment à prendre en considération de façon très globale. Lorsque l’enfant grandit par exemple, il va progressivement voir sa colonne évoluer pour atteindre vers 18 mois / 2 ans la forme qu’on connaît chez un adulte. D’un nouveau-né souvent très regroupé, on observera un arrondi de moins en moins prononcé au fil des mois, ce d’autant plus que l’enfant s’éveille et est en mouvement. Certains enfants sont également plus toniques que d’autres et ne vous laisseront pas remonter leurs genoux plus haut que la hanche, c’est notamment souvent le cas des bébés souffrant de reflux gastro-œsophagien (RGO). Cela ne doit pas devenir un frein ou un stress, votre bébé ne court aucun risque de blessure ou de mauvais développement s’il n’est pas porté de façon parfaitement physiologique, le principal étant qu’il soit porté et que cela vous aide au quotidien. 2 – votre premier système de portage : vos bras On le néglige trop souvent, mais votre premier outil de portage, ce sont vos bras ! Avant même d’envisager le recours à un quelconque porte-bébé, il semble assez logique de commencer par le commencement à savoir être à l’aise avec la manipulation de votre bout de chou. Il est conseillé de manipuler son bébé en respectant son enroulement naturel (cf point numéro 1), on veillera à limiter les postures en traction et en hyper-extension. Cela passe par éviter notamment de le soulever par les aisselles, en préférant par exemple d’abord l’asseoir et le soutenir ensuite par les fesses. Le soutien du bassin de votre bébé lui apporte confort et stabilité, sa base est comme un centre de gravité. Cela le rassure et le calme, et facilite de votre côté également sa manipulation. Pour votre confort à vous, vous pouvez privilégier l’utilisation de votre avant-bras comme support au lieu de la main : lorsqu’on porte avec sa main on se crispe énormément et cela favorise la survenue de tensions jusque dans les cervicales et de tendinites au poignet. En outre, la main qui porte entre les jambes du bébé l’invite à se jeter en arrière, l’inverse donc de l’effet recherché ! D’une manière générale, n’hésitez pas à utiliser l’ensemble de votre bras et de votre buste pour offrir un bon ancrage à votre tout petit sans sursolliciter vos articulations. On rappellera que lorsque l’enfant atteint 6kg (autour de 3-4 mois), c’est l’équivalent d’un pack de lait que vous portez plusieurs heures par jour ! Préserver son corps au quotidien et dès le départ s’avère de fait indispensable. Prenez le temps de chercher sur votre buste des zones où votre bébé se cale parfaitement (emboîtement des corps), avec le porte-bébé ensuite on réalisera les installations à ces endroits et cela permettra que la tête ne bascule pas. 3 – Le choix du porte-bébé Choisir son système s’avère souvent être l’étape la plus compliquée ! Écharpe, sling, mei-tai, préformé, ces mots sont du chinois pour vous ? Ne paniquez pas, c’est normal. Il est un fait que l’offre s’est développée bien plus vite que les conseils d’utilisation et qu’on a vite fait de s’y perdre ! Nous vous invitons en premier lieu à lire notre article sur les 10 erreurs à ne pas faire lorsqu’on souhaite acheter un porte-bébé, qui pourra vous donner quelques billes sur lesujet. Pour schématiser un peu, nous vous invitons à d’abord évaluer votre besoin principal : envisagez-vous plutôt un portage pratico-pratique pour la maison, quelques courses rapides ou des A/R école, ou bien plutôt un portage plus longue durée, pour des siestes de bébé ou des balades ? Les systèmes les plus pratiques sont généralement les slings et préformés. Ils s’installent très vite, ne traînent pas au sol et vous permettent d’être tout de suite dans le portage. Les systèmes les plus pérennes sont généralement les echarpes et les mei-tai. Ils demandent un peu plus de temps pour être mis en place et bien ajustés, mais permettent un portage longue durée dans les meilleures conditions. Praticité et confort vont malheureusement s’opposer : plus on souhaite un système pratique, moins il va comporter de réglages et ajustement, et moins il sera confortable (du moins il restera confortable mais moins que les autres). Être confortable nécessitera au contraire un peu plus de manipulations et cela ne correspond pas vraiment à des installations ultra rapides. On pourrait comparer l’écharpe à une paire de chaussures de randonnées et le sling à une paire de tongs : les 2 sont utiles mais pas au même moment ! Et comme on n’irait pas marcher longtemps en tongs, on ne mettra pas pour autant de chaussures de randonnée pour aller relever le courrier. Vous souhaitez porter à la fois dans le quotidien et pour des balades ? Misez sur 2 systèmes différents pour en tirer les meilleurs profits ! 4 – La sécurité Vous avez vos bras, votre porte-bébé, votre bébé, et êtes parés pour le portage, bravo ! Parlons maintenant sécurité. Les règles de sécurité en portage sont assez basiques : Bébé vertical et face à vous : allongé dans un système il risque de se tasser et la matière de venir limiter la bonne circulation de l’air, ce sont des positions à réserver exclusivement au portage à bras. Le face au monde est également à éviter (risque de chute accru). Voies respiratoires dégagées : la tête de votre bébé doit toujours être libre, le porte-bébé et les couvertures remontant au plus haut derrière la nuque. Il fait froid ? Mettez-lui un bonnet ! Il vaut au pire toujours mieux un petit courant d’air qu’un bébé ne pouvant plus respirer. Les voies respiratoires dégagées c’est aussi vérifier que bébé n’est pas affaissé dans la matière : vous pouvez passer un doigt entre son menton et son thorax. Portage haut sur le buste : une installation trop basse aura tendance à être trop lâche, votre bébé risquerait d’être tassé. Porte-bébé bien ajusté : la matière enveloppe votre tout petit, les réglages le soutiennent, il ne peut pas glisser dessous ni tomber. Pas de pratique sportive : pas de course à pied, vélo, ski et autre trampoline avec bébé porté ! On peut y ajouter d’autres règles importantes également même si moins essentielles : Des vêtements souples qui ne gênent pas bébé. Que ce soit en portage ou au sol, privilégiez des habits amples et non contraignant, personne n’irait faire de sieste ou de cours de yoga en jean slim ou robe de mariée, votre bébé non plus ! Pas de manteau ni combi-pilote : il vaut mieux garder votre bout de chou le plus prêt de vous que possible pour favoriser la thermorégulation. Les matières épaisses gênent les bons réglages, et tendent à obstruer les voies respiratoires et appuyer sur l’artère fémorale, altérant la circulation sanguine dans les jambes. Couvrez-le plutôt par l’extérieur avec une couverture de portage ou un manteau de portage par exemple. Des petites pauses régulières pour que bébé puisse bouger un peu, toutes les 2-3h idéalement (ça tombe bien, en général il va réclamer à téter ou avoir besoin que sa couche soit changée à peu près au même rythme !). En été pensez également à bien l’hydrater ! D’une manière générale, vérifiez régulièrement que tout est OK en cours de portage. 5 – Choisissez le bon moment Erreur classique de débutant : « Bébé pleure ! Tiens, si je le mettais dans l’écharpe que je n’ai jamais utilisée de ma vie ? » Équivalent : « tiens, si on allait faire la première leçon de conduite Place de l’Étoile à Paris ? » Vous l’avez compris, c’est une très mauvaise idée ! Même pour un porteur confirmé, installer un nouveau-né en mode remake de l’exorciste dans un porte-bébé est un exercice délicat. Visez un moment où tout est OK : bébé est calme et repu, vous-même êtes zen et sans contrainte (RDV ou autre). Les premières installations servent non pas à satisfaire un besoin de portage mais un besoin d’ APPRENDRE à porter. A l’usage il est assez classique également que bébé pleure lors des installations, cela ne veut pas dire qu’il n’aime pas le portage mais plutôt qu’il n’aime pas les installations en portage, ce qui avouons-le n’est pas l’étape la plus agréable pour lui. N’hésitez pas à aller au bout comme vous pouvez (ce n’est pas le moment de viser le réglage parfait), marchez pour le calmer, vous reviendrez sur les ajustements ensuite. 6 – Profitez ! Ça y est vous voici enfin prêts ! il vous reste à surtout profiter de ces doux moments avec votre petit cœur ! Prenez-le temps d’apprendre tranquillement et sans pression, en visant des objectifs raisonnables au début : un bébé qui respire et qui ne tombe pas. L’aisance et le confort viendront progressivement avec le temps. N’hésitez pas également à vous faire accompagner par une monitrice de portage ! Bon portage !

lecture_8minFocus sur le sling

Focus sur le sling

L’article du jour est consacré au sling, autrement appelé « l’écharpe avec les anneaux » ou encore plus communément « le truc plus simple que l’écharpe mais siiii vous voyez bien sur l’épaule là ». Le sling donc, c’est pour qui, pour quel usage, quels en sont les avantages et inconvénients ? On vous détaille tout ça ! Qu'est-ce que le sling? Le sling est un système de portage constitué d’une bande de tissu (le même que nos écharpes de portage) d’environ 1.90m de long par 0.70m de large, à une des extrémités de laquelle 2 anneaux en aluminium sont cousus. Pour utiliser le sling, il faut au préalable le « monter » comme on dit dans le jargon, en repassant l’autre extrémité de la matière un coup au travers des 2 anneaux, puis à nouveau dans l’autre sens entre les 2 anneaux (un peu à l’image des ceintures à doubles boucles qu’on retrouve notamment dans certains vêtements sportswear). Les caractéristiques principales du sling Le sling s’enfile un peu comme une écharpe de Miss France (ou Mister Univers), en bandoulière sur l’épaule qui porte, avec la patte de matière en surplus qui pend depuis les anneaux telle une cravate. Le bébé est installé vertical dans la poche ainsi créée (comme dans une écharpe), et le réglage se fait aisément d’une main en donnant les tensions autour du bébé via la cravate qui ressort des anneaux. Du fait de sa configuration, le sling appelle à un portage décentré. En effet, sur le buste du porteur, il faut réussir à positionner 2 éléments : le bébé et les anneaux. Si on positionne le bébé au centre du buste, il n’y a plus de place pour les anneaux et cela peut donner lieu à des problèmes de stabilité de l’installation (la matière proche des anneaux est assez regroupée et ne peut pas englober l’assise complète du bébé, s’arrêtant plutôt à mi-cuisse au lieu du creux du genou) et d’inconfort (on ne peut pas régler correctement car le bébé se retrouve collé aux anneaux). Le choix du côté dépend de notre latéralité : les anneaux s’installent le plus souvent du côté prédominant car d’une part c’est le bras qui sera ensuite le plus libre (pour manger, par exemple), et d’autre part on est généralement plus précis pour régler avec notre main dominante. Pour 95% des droitiers, les anneaux seront ainsi à droite. La situation des gauchers est plus ambigüe et dépend d’à quel point on les a contrariés plus jeunes ! Le sling est un système de portage qui traverse les âges, il peut s’utiliser autant avec un nouveau-né que pour un plus grand (en complément d’un système qui répartit mieux la charge). Il est notamment idéal quand on a besoin de porter un bambin fatigué de marcher quelques minutes. Quels sont les avantages du sling ? Le sling est LE système pratico-pratique par excellence ! Il ne traîne pas au sol à l’installation, se règle et dérègle facilement d’une seule main, se met en place à une vitesse record, et ne demande que peu de manipulations. Au niveau expert (comprendre : pas en phase d’apprentissage !), c’est le seul système de portage qui peut s’installer directement avec un bébé à bras sans nécessité de le poser au préalable (utile quand il s’est ENFIN endormi sur vous, pèse un âne mort dans vos bras, mais se réveillera instantanément sitôt dans son lit). Il permet également d’allaiter au cours du portage sans difficulté. C’est le système qu’on enfile en 2-2 pour tous les petits portages du quotidien, pour aller chercher le courrier, jeter les poubelles, acheter le pain, faire une petite course rapide en sortant de la voiture, ou encore pour amener un aîné à l’école ou à la crèche (NB : au niveau expert le sling peut parfaitement s’installer en cavalant après l’aîné qui ne veut pas mettre ses chaussures là où souvent pour les autres, il faut rester à l’arrêt le temps de faire les ajustements) mais aussi lorsque bébé est grognon, veut les bras puis ne les veut plus… Il est à la fois cocon pour bébé, mais peu encombrant pour le porteur. Prenant peu de volume, il se glisse facilement dans le coffre, le sac à langer, le bac de la poussette, ou autour de votre cou en mode chèche. Son utilisation décentrée en fait un allié de choix dans le quotidien : lorsque bébé est en ventral il occupe tout votre espace et entrave votre mobilité, rendant plus difficile par exemple de ramasser un objet au sol, vider le lave-vaisselle ou juste plus prosaïquement de manger. Votre bout de chou est quant à lui un peu plus ouvert vers l’extérieur et observera plus aisément son environnement, ou ce que vous lui montrez. Bonus : la place libérée sur votre buste permet aussi aux aînés de venir faire un câlin sans que le petit frère ou la petite sœur ne fasse écran. Les inconvénients du sling La perfection n’étant pas de ce monde, le portage en sling comporte aussi quelques inconvénients ! Qui dit portage décentré sur une épaule, dit aussi que le sling n’a pas vocation à être utilisé sur de grandes durées. C’est un modèle principalement pensé pour de l’appoint ! Si vous envisagez de longues balades en portage, il vaut mieux prévoir un autre système en complément faute de quoi votre dos et votre nuque risquent de vous rappeler douloureusement à l’ordre. On pourrait comparer les porte-bébés à des paires de chaussures. L’écharpe de portage serait l’équivalent d’une paire de chaussures de randonnées, qu’on prend le temps de bien régler pour ensuite marcher longtemps sans douleur. Le sling lui c’est la paire de tongs du portage, les chaussures qu’on enfile « à l’arrache » pour sortir rapidement sans se blesser les pieds mais avec lesquelles on ne fera pas une longue distance. La subtilité réside dans le fait que la plupart des temps de portage du quotidien sont finalement de petits temps. Personne ne met une écharpe pour 5mn, un sling oui. Les 5mn estimées se transformant souvent en 1h (on se fait toujours avoir !), il vaut mieux avoir installé son bébé dans un sling que le garder dans vos bras sans autre support. La comparaison de confort se faisant ainsi non pas entre l’écharpe et le sling mais bien entre le sling et les bras. On fait au moins pire en quelque sorte. On me murmure dans l’oreillette qu’il suffirait de changer d’épaule à chaque portage pour équilibrer : cela reviendrait à dire d’écrire de la main gauche pour soulager son poignet droit quand on est droitier, à moins d’être parfaitement ambidextre personne ne fait cela (et encore, même les ambidextres ont finalement un côté de prédilection !). Dans un quotidien bien mouvementé avec un tout petit, on va vers la facilité à savoir le portage toujours du côté habituel. Autre petite mise en garde : sa simplicité d’utilisation en fait aussi paradoxalement un système parfois compliqué à appréhender. Il convient comme pour tous les autres porte-bébés de bien prendre le temps de comprendre le mécanisme d’utilisation et de prendre le temps d’apprendre à s’en servir. La technicité principale consiste à maintenir les anneaux hauts sur l’épaule lors de l’installation, les soucis d’anneaux « qui descendent » sont souvent listés dans les problèmes d’utilisation. Cela est intégralement en lien avec la configuration décentrée du portage : dès lors qu’on commence à positionner le bébé au centre en début d’installation, cela fait mécaniquement ensuite descendre les anneaux quand on cherche à décaler un peu le bébé puisqu’on entraîne le sling avec. Pour y palier il suffit de se rappeler qu’on ne peut pas travailler devant, on va veiller à aller chercher le bébé comme si on voulait l’installer sur la hanche et l’éloigner au maximum des anneaux lorsqu’on l’assoit dans la matière. Les réglages rapprochent ensuite bébé et anneaux donc il faut anticiper en étant au début un peu plus loin sur la hanche que ce qu’on souhaite à la fin. En fin d’installation les anneaux devraient se retrouver à peu prêt à hauteur de la tête de votre enfant. N’hésitez pas à vous faire accompagner par une monitrice pour apprendre ! En bref, vous l’aurez compris, le sling est un incontournable du quotidien. S’il nécessite généralement d’être complété par un autre porte-bébé qui répartit mieux la charge en cas de balade, c’est le kit mains-libre par excellence qui vous ravira par sa praticité et sa relative simplicité d’utilisation.