Le Journal Néobulle

Conseils de portage, routines de soins, vie de parent… Retrouvez ici tous nos articles pour vous accompagner au naturel, dès la naissance.

AllaitementPorte-bébé et allaitement : tous nos conseils
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Porte-bébé et allaitement : tous nos conseils

Allaiter en porte-bébé, est-ce vraiment possible ? La réponse est oui, mille fois oui — et c’est même une pratique précieuse, à la fois pour le bien-être du bébé et le confort du parent.

AllaitementAllaiter et travailler : interview de Camille, couturière chez Néobulle

Allaiter et travailler : interview de Camille, couturière chez Néobulle

En cette Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel 2024, l'allaitement est à l'honneur chez Néobulle ! Nous vous proposons d'échanger avec Camille, couturière de notre atelier mais surtout maman d'une petite Hella de 8 mois.Quotidien, logistique, Camille nous dit tout sur son organisation et son vécu autour de l'allaitement et de la reprise du travail ! Bonjour Camille ! Quel âge a ton bébé ? Comment s’appelle-t-elle ? Elle s'appelle Hella, elle a 8 mois Quel âge avait-elle quand tu as repris le travail ? J'ai repris le travail en Septembre, elle avait 7 mois.En fait lorsque j'étais enceinte, je travaillais dans une autre entreprise, j'ai demandé un congé parental qui m'a été refusé (NDLR : le refus d'un congé parental par l'employeur est illégal, un salarié concerné par cette situation peut saisir le conseil des prud'hommes). Ne souhaitant pas et n'ayant pas l'énergie d'aller au conflit, j'ai préféré négocier une rupture conventionnelle. J'ai ainsi fait le choix de profiter de ma grossesse et de prendre du temps pour être auprès de ma fille dans ses premiers mois de vie. C'était l'occasion également de réévaluer mes projets personnels et surtout professionnels. J'ai fait 3 ateliers chez Néobulle en tant que maman et ai eu connaissance de leurs besoins en couturières... et c'est comme ça que j'ai rejoint l'entreprise en Septembre ! Comment as-tu eu l'envie de poursuivre ton allaitement à ta reprise ? (Naturellement ? quelqu'un t'en a parlé ? autre ?) Pour moi c’était naturel. J’en avais parlé avec une très bonne amie qui l’avait fait. Je ne me voyais pas arrêter mon allaitement. Je me suis donc renseignée pour voir comment concilier allaitement et travail. As-tu été encouragée dans ce projet ? J’en ai parlé lors de mon tout 1er entretien avec Néobulle. Il n’y a pas eu de problèmes sur ce sujet et les moyens ont été mis en place pour me permettre de tirer mon lait.Mes proches, en revanche, m’ont un peu moins soutenue. Ils se sont posés des questions sur la perception que l’employeur ou d’autres collègues pourraient avoir (ce n’était pas de la malveillance, mais plus de la mésinformation). La remarque même de “Ah, mais tu allaites encore à 7 mois ? ” m’a été faite…Certains avaient aussi peur que ça entraîne beaucoup de fatigue.Mon conjoint, lui, a été très soutenant. Comment t’organises-tu concrètement ? Je tire mon lait avec un tire-lait qui a été loué sur ordonnance du médecin (via la société Tire-lait express). Je l’amène à l’entreprise, je tire mon lait pendant 20min le matin et une 2ème fois vers midi pendant 10min. J’ai le frigo de l’entreprise à disposition pour stocker mes petits pots de lait. Le temps du trajet je les mets dans une glacière avec un pain de glace. À la maison, j’en congèle une partie, et l’autre partie va à la crèche. Est-ce que ton bébé est en allaitement exclusif ? Reçoit-elle d'autres laits ? Est-elle diversifiée ? Hella est toujours au sein à la maison, et si c’est moi, elle refuse de prendre un biberon. En revanche, à la crèche, ou avec d’autres personnes (si je ne suis pas dans les parages !), elle accepte le biberon.Niveau diversification : c’est un peu délicat. Elle préfère nettement les fruits aux légumes, et elle accepte peu la cuiller.Elle a eu un souci de frein de langue qui complique un peu les choses. Comment vis-tu ce projet au quotidien ? Je le referais sans hésiter ! Pour moi, c’est vraiment génial. Mon allaitement m’a demandé du courage car ça a été compliqué à mettre en route, mais maintenant qu’on est rodées, c’est top. C’est un lien unique avec ma fille. En résumé, je le vis super bien. Des choses que tu aimerais dire à une maman qui hésite ? Je ne pourrais pas l’influencer d’aller vers telle ou telle manière de faire. L’allaitement c’est très personnel. Je lui partagerais mon expérience, mais après, je lui dirais que c’est selon ses ressentis et ses envies. Un grand merci à Camille pour son partage d'expérience !

Allaitementmaman qui allaite son bébé et travaille

Les 10 astuces pour concilier allaitement et travail

Le congé maternité touche à sa fin et c'est bientôt temps pour vous de retourner travailler. Votre bébé est allaité et vous pensiez le sevrer, mais saviez-vous qu'il est tout à fait possible de concilier activité professionnelle et allaitement, et que cela n'a rien de si terrible que ça ? On vous donne quelques astuces pour y voir plus clair et moduler en fonction de vos contraintes et envies ! 1 - Allaitement, travail et législation C'est souvent assez méconnu, mais le code du travail octroie aux mères 1h par jour pour allaiter leur bébé (ou tirer leur lait), et ce toute la première année de vie de l'enfant. En l'absence de dispositions autres particulières, cette heure se répartit en 2 périodes de 30mn, une dans la matinée et l'autre dans l'après-midi. Les entreprises comptant plus de 100 femmes dans leurs effectifs peuvent en théorie être mises en demeure d'aménager une salle spécifique, mais sur ce point ne nous leurrons pas : ce n'est jamais appliqué ! Vous comptez échanger avec votre supérieur pour voir comment vous organiser ? La rhétorique est importante : ne demandez pas si vous pouvez avoir votre heure, au risque qu'on vous la refuse (même si c'est interdit). Soyez plutôt claire et informelle, et sans laisser d'ouverture simple à un refus éventuel : "J'allaite mon bébé, je tirerai mon lait en milieu de matinée et d'après-midi comme le code du travail me l'autorise, comment s'organise-t-on ?". 2 - Tirer son lait ou pas ? Lorsqu'on pense allaitement et travail, on imagine directement les tirages de lait. La réalité, c'est qu'entre le sevrage complet et l'allaitement exclusif, il existe une infinité de solutions alternatives. Vous pouvez tirer votre lait plusieurs fois pour maintenir l'allaitement exclusif Vous pouvez ne tirer votre lait qu'une fois dans la journée pour vous soulager et entretenir la lactation : votre bébé recevra alors du lait artificiel pour compléter ses besoins Vous pouvez choisir de ne pas tirer du tout et d'uniquement conserver les tétées en votre présence Plus votre bébé est jeune, plus il est conseillé d'essayer de maintenir au moins 1 tirage dans la journée : d'une part pour éviter que votre lactation ne se tarisse faute de stimulations suffisantes, d'autre part pour limiter l'inconfort de votre côté. Plus votre bébé sera au sein en votre présence, plus il y a de chances que l'allaitement se poursuive. L'erreur classique (si votre souhait est de poursuivre et que vous ne souhaitez pas que l'allaitement s'interrompe) consiste à passer au mixte avant la reprise et de donner du lait artificiel même en votre présence : avec un bébé de moins de 6 mois il est probable que la lactation ne soit pas suffisamment stimulée et que très rapidement vous manquiez de lait et finissiez par sevrer totalement votre bébé. Plus basiquement : dès que maman est là, on donne le sein. Le lait artificiel étant réservé aux temps de garde exclusivement. 3 - Préparer des réserves d'avance Organisation et anticipation sont les mots clés de la survie de la reprise du travail lorsqu'on est parents. C'est d'autant plus vrai lorsqu'on souhaite maintenir son allaitement ! Si votre souhait est que votre bébé reçoive uniquement votre lait, nous vous conseillons de préparer des réserves pour avoir un peu d'avance pour d'une part les premiers jours de garde, d'autre part pallier aux petites baisses de régime éventuelles et aux aléas de tirage. Le plus simple est de prévoir chaque jour, idéalement au même moment de la journée (le soir une fois bébé couché par exemple), un petit tirage. On appelle cela une "tétée fictive", on simule avec le tire-lait une tétée supplémentaire. Souvent on ne récolte pas grand chose puisque cela se rajoute aux prises usuelles de bébé, cela peut être de l'ordre de 30 ou 40mL... Pris isolément c'est effectivement maigre, mais sur une période d'un mois cela représente 1 litre de lait d'avance ce qui n'est pas négligeable ! Bonus : ce tirage peut être maintenu après la reprise et les WE et venir compléter les tirages du jour. A noter que les quantités obtenues sur cette tétée fictive ne sont pas du tout représentatives de ce que vous réussirez à tirer en conditions réelles : en remplacement d'une tétée c'est bien plus productif ! 4 - Faire donner le lait Que ce soit du lait maternel ou une préparation pour nourrissons, la façon de le faire donner en l'absence de la maman est assez importante. Le biberon est souvent vu comme un indispensable : non seulement il n'en est rien (on peut faire donner son lait dans d'autres contenants), mais il présente en outre un risque non négligeable de mise en péril de l'allaitement. Au biberon bébé n'a qu'à pincer la tétine et le lait arrive tout seul sans efforts à faire : il n'est pas rare que bébé finisse par préférer la facilité et s'agacer au sein (voire le refuser), faisant croire aux mamans qu'elles n'ont plus assez de lait (en réalité c'est surtout que bébé ne veut plus faire l'effort de l'obtenir) ou que leur enfant a choisi de se sevrer (avant 2 ans, un enfant n'est pas censé se sevrer seul, c'est généralement la conséquence d'un élément extérieur). Si le mode de garde est ouvert à la question, l'idéal est de proposer le lait dans un verre par exemple, bébé viendra alors le laper ou on lui fera boire à toutes petites gorgées. A noter que dans certaines néonats le lait est donné ainsi aux prématurés, c'est de fait tout à fait accessible à des enfants à terme en bonne santé ! Si la discussion est impossible, on vous conseille de choisir des biberons avec des tétines longues et souples (contrairement aux idées véhiculées par les marques : plus c'est "proche" du sein pire c'est), à la vitesse de débit minimum (au sein le débit n'augmente pas : il ne devrait pas augmenter au bib non plus). Bébé allaité ou non, le biberon devrait être donné chauffé (favorise la digestion et le bien-être métabolique) et horizontal avec un enfant semi-assis, de sorte que le bébé doive fournir un effort pour obtenir le lait et qu'il puisse bien sentir sa satiété et fractionner ses prises. Idéalement on privilégiera des petites prises régulières et fractionnées, comme au sein, plutôt que de grosses quantités espacées. 5- Entraîner bébé ou pas ? S'il est rassurant de savoir que son enfant prendra bien le lait en son absence, les nombreux tests préalables à la reprise sont souvent très stressants et peu fructueux. Le plus souvent il est conseillé de faire faire des tentatives par une autre personne que la maman, et que celle-ci soit absente un petit moment. Beaucoup de bébés refusent en bloc tous les essais tant que ce n'est pas "pour de vrai", et finissent par prendre sans broncher une fois maman au travail. A l'inverse, certains enfants qui prenaient très bien pendant les essais refusent en bloc dès lors que la vraie garde commence. Il est très fréquent aussi que bébé choisisse d'attendre le retour de sa maman pour s'alimenter. Ce n'est objectivement pas pire que de "faire ses nuits" : si on considère normal qu'un bébé dorme 12h de suite sans s'alimenter ni boire, qu'il attende 9 ou 10h en journée n'est pas plus problématique ! Bien souvent c'est transitoire et au bout de quelques jours ou semaines, les enfants finissent par se dire que c'est plus sympa de manger et acceptent enfin le lait en journée. A noter que pour débloquer certaines situations et selon l'âge du bébé, on peut éventuellement épaissir le lait (avec de l'agar-agar par exemple) pour le faire donner à la petite cuiller. Il n'y a pas vraiment de règle autre que faire un peu comme on le sent, comme cela sera le moins stressant pour nous, et de veiller à ne pas insister trop face aux refus pour éviter de finir par braquer complètement son enfant. Si bébé sera amené à prendre du lait artificiel, il peut néanmoins être pertinent de s'assurer au préalable qu'il n'y est pas allergique. 6 - Conserver le lait tiré Le lait maternel est vivant et se conserve différemment et plus longtemps que le lait artificiel. Stocké dans la partie la plus froide du frigo il peut se conserver jusqu'à 5 jours. Il vaut néanmoins mieux le congeler dans les 24h qui suivent le tirage pour être sûr de ne pas devoir le jeter ! Si les temps de trajet sont importants et malgré la glacière, il vaut mieux également congeler ou faire donner le lait tiré au plus vite. Lorsqu'on souhaite mélanger les laits de différents tirage, il faut au préalable les amener à la même température (mettre le lait fraîchement tiré au frigo 1h avant de le mélanger avec un tirage précédent). En journée au travail, n'hésitez pas à voir si la salle de pause ou l'infirmerie disposent d'un frigo, le cas échéant à investir dans une glacière électrique. Le lait maternel peut être chauffé et proposé 2 fois, mais la décongélation compte pour une. Cela veut dire qu'une fois décongelé, il ne pourra être proposé qu'une seule fois. On peut être tenté pour optimiser les contenants (souvent onéreux) de les remplir au maximum, mais cela induit que si bébé ne prend que 10mL sur une poche de 200mL ensuite, il y aura 190mL qui ne pourront plus être consommés ! Pour optimiser les stocks, on peut par exemple utiliser des bacs à glaçons bien propres puis les transvaser une fois formés dans des sacs de congélations classiques. Cela permet de ne décongeler ensuite que le strict nécessaire. Astuce anti-gaspi : si malgré tout il vous restait du lait impropre à la consommation, n'hésitez pas à l'ajouter à l'eau du bain ! Idéal pour hydrater et adoucir la peau. 7 - Bien choisir son tire-lait Le choix du tire-lait est également un critère important pour optimiser la poursuite de l'allaitement. Il va de soit qu'une machine qui vous blesse et est trop encombrante ou bruyante vous dissuadera rapidement de continuer (et sera en outre peu efficace) ! Il existe plein de marques différentes, et surtout des tailles de téterelles (l'embout qui vient sur le sein) différentes. Selon votre morphologie de poitrine et votre sensibilité, on ne choisira pas le même matériel. Il peut être intéressant de prendre un rdv avec une consultante en lactation pour faire le tour de ce qui existe et voir ce qui sera le plus adapté à vos besoins et contraintes : plutôt du manuel ou de l'électrique, quelle taille de téterelle choisir, etc... A noter qu'il existe désormais des petits tire-laits à glisser directement dans le soutien-gorge, ultra pratiques et discrets ! 8 - Miser sur la diversification Lorsque votre enfant sera en âge d'être diversifié (vers 6 mois), petit à petit les contraintes pourront s'alléger. Un enfant qui reçoit une part de solides plus importante dans son alimentation peut manger des yaourts ou du fromage en votre absence en lieu et place du lait tiré par exemple. Entre 6 et 12 mois selon les femmes, la lactation est généralement suffisamment en place pour commencer à supprimer les tirages sans que la production ne se tarisse. Cela devient assez simple : maman est là, bébé tète, maman n'est pas là, il prend un peu plus de solides. L'équilibre alimentaire se construit sur plusieurs jours/semaines et non au jour le jour, ce n'est de fait pas un soucis qu'il reçoive plus ou moins d'apports de lait/produits laitiers selon les jours. 9 - Pas de pression ! Plus facile à dire qu'à faire on est ok ! On garde en tête qu'une maman n'est pas une machine, et qu'on a tout à fait le droit d'ajuster l'organisation selon la réalité du quotidien. Vous souhaitiez éviter le lait artificiel mais vous êtes au bout du rouleau et/ou vous avez des soucis pour obtenir les bonnes quantités ? Vous avez le droit de lâcher un peu prise, ce d'autant plus si votre bébé est en âge d'être diversifié : après tout c'est aussi une forme de diversification ! Vous avez tenté de poursuivre mais finalement cela vous pèse ? Vous avez tout à fait le droit de changer d'avis en cours de route et ce n'est pas dramatique. Il aura eu la chance de bénéficier de votre lait un bon moment et chaque tétée en plus reçue c'est tout bénef pour lui et vous ! 10 - Se faire accompagner Parce que l'allaitement n'est pas du tout culturel chez nous, et que les bonnes pratiques ont été un peu oubliées, n'hésitez pas à vous faire accompagner dans votre projet ! Que ce soit via une association de soutien de votre secteur géographique ou via une consultante en lactation certifiée IBCLC ou titulaire d'un DU lactation humaine, rien de tel qu'une aide éclairée et bienveillante pour mettre de côté les critiques et commentaires désobligeants et faire le plein de bonnes idée et astuces pour s'organiser au mieux. Le soutien de l'entourage (et notamment du papa) est également primordial ! N'hésitez pas à découvrir nos produits créer spécialement pour vous aider durant l'allaitement Bonus - la chasse aux mythes ! Le petit point bonus recoupe tout ce qui a trait plus généralement à l'allaitement, et qui est souvent exacerbé par le projet de poursuite malgré la reprise du travail. Dès lors que l'entourage plus ou moins proche en a vent, c'est la course aux commentaires et avis non sollicités ! Bouchez vos oreilles aux "Nan mais t'y arriveras pas" et autres "Mais t'es folle ça va te fatiguer" sans oublier les sous-entendus aigris à base de "mère parfaite alors que le lait artificiel c'est aussi bien". On rappelle que ce qui fatigue n'est pas l'allaitement mais plus basiquement le fait d'avoir un bébé ! Et qu'allaité ou non il aura toujours autant besoin de ses parents (y compris et parfois surtout la nuit, tout particulièrement une fois la garde commencée puisqu'il profitera alors des temps nocturnes pour faire le plein de "papa/maman"...). Vous l'aurez compris, allaitement et travail peuvent parfaitement se concilier, avec ou sans tirages, et selon les modalités qui vous conviennent ! A chaque famille de trouver l'équilibre qui lui convient sans se mettre de pression inutile. A vous le bonheur des tétées de retrouvailles le soir en récupérant vos bouts de chou !

AllaitementSemaine mondiale de l'allaitement

Semaine mondiale de l'allaitement

L'allaitement maternel, le point de départ de Néobulle ! En cette semaine mondiale, nous pouvons qu’encourager et soutenir les actions faites pour mieux informer et soutenir l'allaitement maternel ! Alors quel lien avec Néobulle ? Infirmière de profession et maman allaitante, je me suis rendu compte qu’il manquait de structure pour promouvoir l’allaitement. C’est comme une évidence, que j’ai créée en 2002, le réseau Reflait afin de soutenir l'allaitement maternel dans la Loire (42)Je proposais en parallèle des consultations d'allaitement au sein de maternités.Il y avait tant de demandes que je n'arrivais pas à répondre à toutes les mamans.Les mamans se sollicitait pour un soutien en allaitement mais aussi pour un soutien « tout court ». Voilà pourquoi j’ai eu l’idée de créer une association pour proposer des séances de massage bébé, des initiations au portage, des ateliers de chant prénatal, des discussions, du lien … Cela a permis aux mamans de se rencontrer (il n’y avait pas souvent de papa présent à l’époque 😉 ) et de se rassurer ensemble sur leur allaitement à travers l’échange et l’exemple. Pour répondre aux besoins des parents et des bébés rencontrés en ateliers, nous avons créé petit à petit des produits adaptés : écharpe, potions magiques en aromathérapie… et tout cela avec le souhait de les fabriquer en local !C'est ainsi que les produits Néobulle sont nés ! Alors oui, l'allaitement maternel est vraiment le point de départ de Néobulle !Au fur et à mesure, nous avons élaboré une gamme de soin naturel pour aider l’allaitement et les couples qui l’ont choisi. Ce qui reste important pour nous c'est de continuer à aider et accompagner au maximum les couples dans leur projet d’allaitement (quel qu’il soit… allaitement court, long, exclusif ou partiel).Car le problème n'est pas d'allaiter ou non, chacun est libre de ses choix selon ses convictions et sa propre histoire, mais nous nous devons, (la société, les pros de santé, les associations… et même les fabricants comme Neobulle) de soutenir ceux qui ont fait ce choix pour que l’allaitement soit une réussite et non un parcours du combattant ! Séverine Martial

AllaitementInterview de Séverine Martial : Portage, allaitement et maternage

Interview de Séverine Martial : Portage, allaitement et maternage

Infirmière et créatrice d’associations de soutien pour les mamans, d’ateliers de portage puis de Néobulle, Séverine a plus d’un tour dans son sac. Mais surtout, elle a une grande connaissance des mamans et une passion pour les bébés ! Faisons connaissance ! Je suis infirmière de formation, née dans une famille de soignants avec une maman sage-femme. À la suite de mon premier enfant, une petite fille, j’ai allaité 3 mois sans me poser de question. Puis un engorgement avec fièvre est survenu.  J’ai rendu visite à mon médecin, qui n’y connaissait rien mais je ne le savais pas. Il m’a dit d’arrêter de donner le sein et de tirer mon lait car je risquais d’empoisonner mon bébé. C’était une grosse bêtise.  Cela a signé la fin de mon allaitement car la production a diminué très vite. Fin du premier épisode sans regret ni questionnement car lors de mes études d’infirmières l’allaitement n’était pas évoqué sauf pour nous mettre en garde sur le fait que le sevrage pouvait être dangereux et conduire à des risques d’autisme. Évidemment, c’était encore des bêtises. Par contre, nous avions bien appris à préparer les biberons ! Et là une rencontre à tout changé. Une maman qui venait au bébé nageur avec moi et qui allaitait son bambin de 9 mois. Alors je me suis posée des questions. Pourquoi moi je n’allaitais plus ? Pourquoi on n’était si mal informée en tant que maman ? Pourquoi on était si mal formé en tant que professionnel de santé ? À partir de ce moment, je me suis plongée dans ce monde passionnant. J’ai découvert à quel point la nature est bien faite, à quel point une vie harmonieuse avec un bébé procure de la joie dans les familles. J’ai décidé d’agir pour sensibiliser les maternités. As-tu réussi à faire passer ton message ? Cela a été difficile. Je me suis battue pendant des années. J’ai créé une première association de soutien à l’allaitement nommée “Ref’Lait”. Puis une seconde, “Naturellement Parents”, pour aider les parents à rester calmes et sereins avec le bébé et leur permettre de se sentir entourés en les accompagnant sur le portage, le maternage, les massages et même le chant.  Ref’Lait, c’est toujours une quinzaine de professionnels de santé qui continue son accompagnement auprès des mamans allaitantes par des consultations ou des visites dans les chambres de maternité. Nous agissons gratuitement dans la Loire grâce aux financements de l’Agence Régionale de Santé. J’en suis très fière. Après les associations de soutien, est venue Néobulle ? Oui, Néobulle est venue naturellement, sans jamais avoir pensé à faire une entreprise un jour. Au départ, pour encore améliorer l’accompagnement et se servir du savoir faire de ma région caractérisée par l’artisanat de tissage, j’ai développé et fait fabriquer à deux pas de chez moi des écharpes de portage physiologique de qualité. Puis, passionnée d’aromathérapie, est venue l’idée de créer des produits de soin 100% naturels, bio, sans artifices et surtout efficaces. Toujours dans le but de mieux répondre aux besoins des bébés et de donner confiance aux parents. À quel moment t’es-tu rendu compte que l’allaitement est important ? Il y a une vingtaine d’années, au cours de ma formation d’infirmière, j’ai effectué un stage en maison de retraite. J’ai été marquée par les vieilles dames dont je m’occupais. Dès que l’on évoquait les bébés, elles parlaient de leur allaitement. Les regrets, les satisfactions, les plaisirs et les désirs inassouvis… Je me suis dit à ce moment-là que le fait d’allaiter son bébé était quelque chose de très important dans la vie d’une femme, au point de marquer toute une vie.  Comment présenterais-tu le maternage ? C’est la manière naturelle de s’occuper d’un bébé. Materner signifie simplement prendre soin et répondre à ses besoins. Pendant les premiers mois, ils sont simples. Ils ne sont que vitaux. Dormir, être nourri, changé, lavé, soigné et porté pour se sentir en sécurité. Et bien-sûr, un bébé a besoin de recevoir de l’attention et de l’amour.  Il faut être conscient que le maternage existe depuis toujours. Il a disparu au fil des derniers siècles pour plusieurs raisons.  Au cours du dix-neuvième siècle, le portage et l’allaitement ont été assimilés aux populations dites “primitives” tandis que les inventions dites “modernes”, comme la poussette et les transats, ont réduit la relation de proximité essentielle entre un bébé et sa maman.  Le manque de temps avec l’émancipation des femmes également... Exactement. L’émancipation des femmes ôta naturellement de plus en plus de temps aux mamans pour s’occuper de leur bébé. Sans compter les nombreuses hypothèses pédiatriques qui se sont contredites au fil des années : ne pas porter, donner à manger à heure fixe, ne pas répondre aux pleurs…. Tout cela mis bout à bout et le portage, comme le maternage, ont progressivement disparu.  Ce sont pourtant des pratiques instinctives et ancestrales ! C’est le fameux instinct maternel. Si une maman était sur une île déserte avec son bébé, elle prendrait soin de son bébé, l'allaiterait sans se poser de question, le tiendrait en permanence contre elle et le bébé aurait tout ce dont il a besoin pour être en pleine forme et épanoui.  Mais heureusement, l’instinct reprend le dessus ! Et le portage comme l’allaitement et le maternage reviennent au grand jour. Peux-tu nous parler des bénéfices du maternage ? Oui bien-sûr ! La relation créée par le maternage est autant bénéfique à la maman qu’au bébé. Le bébé se sent mieux et pleure moins tandis que la maman prend confiance et s’affirme dans son nouveau rôle, qu’il s’agisse d’un premier bébé ou d’un petit nouveau dans la famille.  Avoir le sentiment de comprendre son bébé et de bien répondre à ses besoins donne une confiance infinie aux parents et un sentiment de plénitude inégalable. On met en place un cercle vertueux qui permet le développement harmonieux du bébé au sein de sa famille. On devient alors parent et c’est gagné pour la suite !  C’est donc favorable également à l’éducation future ? Plus la maman va comprendre son bébé, plus elle est confiante dans son rôle de maman. Ça fonctionne aussi pour le papa. Il devient ensuite aisé de fixer des limites progressivement, lorsque les petits “caprices” commencent à faire leur apparition. La confiance et la sérénité qu’apporte le maternage est le point de départ qui permet une éducation simple et naturelle. Séverine tient à insister sur un point…  Durant les premiers mois du bébé, il est indispensable de répondre à tous ses besoins. Qu’il demande les bras, qu’il ait envie de téter 10 fois de suite ou qu’il ait envie d’un câlin réconfortant, il ne s’agit là que de besoins primaires essentiels à son développement physique, mental et émotionnel.  Un bébé ne fait pas marcher ses parents et ne joue pas la comédie, comme on peut encore l’entendre parfois.  Le portage aide énormément au quotidien et à passer les moments de demandes intenses. Il permet à la maman d’être au plus proche de son bébé en continuant de vaquer à ses occupations. Donc sans frustration. D’autant plus qu’à son contact, elle sécrète des hormones qui lui permettent d’être en alerte et de savoir quoi faire instinctivement. Cette grande proximité avec son bébé permet à la maman de le comprendre, de détecter ses besoins rapidement et d’apprendre à les anticiper. Ainsi la maman prend confiance et le bébé pleure moins voire pas du tout.  Un bébé ne devrait pas pleurer ? Les pleurs des premiers mois peuvent être totalement évités grâce au portage et au maternage. Cela donne confiance à la maman et tranquillise le bébé. Les crises de larmes sont une source d’épuisement et de stress pour le bébé. Il ne dort plus correctement, il a moins d’appétit et la maman s’inquiète. Les pleurs ne servent pas à grand-chose, c’est le signe ultime lorsque nous n’avons pas su repérer ses demandes plus tôt.  Mais il est normal de ne pas tout gérer parfaitement du premier coup ! Être parent, ça s’apprend petit à petit, en écoutant sa petite voix intérieure et non les conseils de son entourage. Quel est ton avis sur le co-dodo ? C’est un sujet très controversé en France. Il est déconseillé par les pédiatres les premiers mois pour éviter la mort inopinée du nourrisson. D’un autre côté, c’est une pratique qui a traversé les siècles et est encore pratiquée presque partout dans le monde.  Il faut noter un point important. Lorsque le bébé se trouve dans la chambre des parents, la maman est plus tranquille. Elle dort mieux en étant proche de son bébé. Les hormones de l’allaitement permettent également de développer un sommeil plus léger et de rester en alerte. Depuis peu, il est conseillé de faire dormir le bébé dans la chambre des parents durant les 6 premiers mois. Quand au co-dodo, l’OMS a édité des règles de sécurité à respecter si on le pratique. Merci Séverine pour toutes ces précieuses informations !

AllaitementComment allaiter en toute sérénité ?

Comment allaiter en toute sérénité ?

Si vous choisissez l’allaitement maternel, vous vous posez certainement beaucoup de questions. Voici quelques infos et précieux connseils. Gagnez du temps et de l’énergie Réduire les tâches durant quelques semaines Vous pouvez faire appel à une aide-ménagère en le prévoyant dans votre liste de naissance. Malin, non ? La CAF propose également des aides. Contactez-les pour en savoir plus.  Si le papa est là, glissez-lui dès maintenant à quel point son aide sera essentielle. S’il n’est pas un as du ménage, c’est le moment de commencer à le préparer. Votre cher et tendre se fera un plaisir de vous chouchouter ! Et si besoin, demandez de l’aide à la famille ou aux amis le temps de tout mettre en place. Ils auront le prétexte de venir découvrir ce bébé tout-nouveau-tout-beau et auront même le privilège de repartir avec de jolies photos Préparer des petits plats à l’avance Hop il n’y a plus qu’à les congeler… et à les réchauffer en un battement de cils ! Ainsi vous pourrez continuer d’en préparer de temps en temps, mais à votre rythme et sans urgence. Une pression en moins…  Le drive à la rescousse Économie de temps. Économie d’énergie. Ça se passe de commentaire. On remercie le concept pour ce service ô combien pratique pour les jeunes parents. Comment favoriser la lactation ? Dans votre panier de courses Légumes à feuilles vertes foncées, pois-chiches, lentilles, betteraves, carottes, dattes, noix de cajou, amandes, fenouil, avoine… Voici une farandole d’aliments pour des assiettes multicolores pleines de bienfaits et favorables à l’allaitement.  À intégrer dans une alimentation équilibrée et variée. Porter bébé contre soi Comme le dit Séverine Martial : “Le portage résout bien souvent de nombreux problèmes d’allaitement”. Et pour cause, le fait de tenir bébé contre soi favoriserait la production de prolactine, l’hormone responsable de la lactation. La nature est décidément bien faite.  Le fait de porter permet également d’apprendre à décoder les besoins de bébé très rapidement. Vous apprendrez à détecter ses attentes dès les premiers signaux, et éviterez ainsi de gros chagrins stressants. Sans stress, tout devient plus simple. Le Coup de Pouce Allaitement de Néobulle Et là, on dit merci à Néobulle pour l’invention de ce complément alimentaire naturel et 100% bio. Ce flacon chic et costaud à base de fenouil, niaouli et basilic est étudié pour soutenir les mamans qui allaitent.  Lors de ses consultations d’allaitement, Séverine Martial, infirmière et fondatrice de Néobulle, s’est rendu compte que le manque de repère et les expériences parfois négatives autour des mamans les faisaient douter. Le stress aidant, la lactation diminue.  Passionnée d’aromathérapie et consultante en lactation, elle a alors travaillé avec son équipe de formulateur, toxicologue et biologiste, afin de concevoir ce petit cocktail booster de lait et de moral.  .3 gélules par repas avec un verre d’eau pendant 5 jours Et l’allaitement de ton bébé gourmand est bel et bien lancé  ! Le Coup de Pouce Allaitement de Néobulle Le Kit Allaitement de Néobulle L’importance d’être soutenue Séverine nous a demandé d’insister sur l’importance d’être écoutée et rassurée par des personnes expertes. Certaines futures mamans stoppent l’allaitement parce qu’elles doutent ou n’ont pas les bonnes informations au bon moment.  Comme nous te le conseillons déjà dans nos conseils, les associations de soutien à l’allaitement ou les consultations auprès d’expertes en lactation peuvent faire une réelle différence. Séverine nous a confié que, lors de ses consultations, des mamans arrivaient découragées, pensant qu’elles n’avaient plus de lait. En discutant, en étant rassurées et en s’étant confiées, elles la quittaient sourire au lèvre, apaisées… et les seins remplis ! Les professionnels sauront te rassurer ]. N’hésite-pas à y recourir. Pour ton bien-être Cale ton rythme sur celui de ton bébé Souvent, le rythme des bébés et des mamans s'accordent naturellement. Fais de petites siestes en même temps que ton bébé rêveur ou profites-en simplement pour te détendre ou te chouchouter. Le Coup de Pouce Énergie de Néobulle Petit roll-on apprécié des mamans pour sa fragrance douce et agréable, le stick Coup de Pouce Énergie de Néobulle est bio à 100%. Il te redonne du pep’s et atténue les éventuels coups de blues. Ainsi, tu ne te sens plus débordée et tu abordes les choses petit à petit, avec sérénité. Cette création Néobulle est pensée pour être réconfortante et te soutenir en cas de petite baisse de forme. Ses composants naturels sont étudiés pour te réconforter et t’apporter vitalité. Pendant les premières semaines après la naissance de ton tout-petit, c’est du luxe. Tu peux l’utiliser à tout moment en l’appliquant sur l’intérieur de tes poignets pour te donner de l’énergie et le bas du dos pour t’éclaircir le moral. Une dernière précision : elle est adaptée à partir de 3 mois de grossesse et lors de l’allaitement. Et hop dans ton sac à main ! Le Coup de Pouce Énergie de Néobulle

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