Allaitement

Les 10 astuces pour concilier allaitement et travail

maman qui allaite son bébé et travaille

Le congé maternité touche à sa fin et c'est bientôt temps pour vous de retourner travailler. Votre bébé est allaité et vous pensiez le sevrer, mais saviez-vous qu'il est tout à fait possible de concilier activité professionnelle et allaitement, et que cela n'a rien de si terrible que ça ? On vous donne quelques astuces pour y voir plus clair et moduler en fonction de vos contraintes et envies !

1 - Allaitement, travail et législation

C'est souvent assez méconnu, mais le code du travail octroie aux mères 1h par jour pour allaiter leur bébé (ou tirer leur lait), et ce toute la première année de vie de l'enfant. En l'absence de dispositions autres particulières, cette heure se répartit en 2 périodes de 30mn, une dans la matinée et l'autre dans l'après-midi.

Les entreprises comptant plus de 100 femmes dans leurs effectifs peuvent en théorie être mises en demeure d'aménager une salle spécifique, mais sur ce point ne nous leurrons pas : ce n'est jamais appliqué !

Vous comptez échanger avec votre supérieur pour voir comment vous organiser ? La rhétorique est importante : ne demandez pas si vous pouvez avoir votre heure, au risque qu'on vous la refuse (même si c'est interdit). Soyez plutôt claire et informelle, et sans laisser d'ouverture simple à un refus éventuel :

"J'allaite mon bébé, je tirerai mon lait en milieu de matinée et d'après-midi comme le code du travail me l'autorise, comment s'organise-t-on ?".

2 - Tirer son lait ou pas ?

Lorsqu'on pense allaitement et travail, on imagine directement les tirages de lait. La réalité, c'est qu'entre le sevrage complet et l'allaitement exclusif, il existe une infinité de solutions alternatives.

  • Vous pouvez tirer votre lait plusieurs fois pour maintenir l'allaitement exclusif
  • Vous pouvez ne tirer votre lait qu'une fois dans la journée pour vous soulager et entretenir la lactation : votre bébé recevra alors du lait artificiel pour compléter ses besoins
  • Vous pouvez choisir de ne pas tirer du tout et d'uniquement conserver les tétées en votre présence

Plus votre bébé est jeune, plus il est conseillé d'essayer de maintenir au moins 1 tirage dans la journée : d'une part pour éviter que votre lactation ne se tarisse faute de stimulations suffisantes, d'autre part pour limiter l'inconfort de votre côté.

Plus votre bébé sera au sein en votre présence, plus il y a de chances que l'allaitement se poursuive. L'erreur classique (si votre souhait est de poursuivre et que vous ne souhaitez pas que l'allaitement s'interrompe) consiste à passer au mixte avant la reprise et de donner du lait artificiel même en votre présence : avec un bébé de moins de 6 mois il est probable que la lactation ne soit pas suffisamment stimulée et que très rapidement vous manquiez de lait et finissiez par sevrer totalement votre bébé.

Plus basiquement : dès que maman est là, on donne le sein. Le lait artificiel étant réservé aux temps de garde exclusivement.

Allaiter et travailler

3 - Préparer des réserves d'avance

Organisation et anticipation sont les mots clés de la survie de la reprise du travail lorsqu'on est parents. C'est d'autant plus vrai lorsqu'on souhaite maintenir son allaitement !

Si votre souhait est que votre bébé reçoive uniquement votre lait, nous vous conseillons de préparer des réserves pour avoir un peu d'avance pour d'une part les premiers jours de garde, d'autre part pallier aux petites baisses de régime éventuelles et aux aléas de tirage. Le plus simple est de prévoir chaque jour, idéalement au même moment de la journée (le soir une fois bébé couché par exemple), un petit tirage. On appelle cela une "tétée fictive", on simule avec le tire-lait une tétée supplémentaire. Souvent on ne récolte pas grand chose puisque cela se rajoute aux prises usuelles de bébé, cela peut être de l'ordre de 30 ou 40mL... Pris isolément c'est effectivement maigre, mais sur une période d'un mois cela représente 1 litre de lait d'avance ce qui n'est pas négligeable ! Bonus : ce tirage peut être maintenu après la reprise et les WE et venir compléter les tirages du jour.

A noter que les quantités obtenues sur cette tétée fictive ne sont pas du tout représentatives de ce que vous réussirez à tirer en conditions réelles : en remplacement d'une tétée c'est bien plus productif !

4 - Faire donner le lait

Que ce soit du lait maternel ou une préparation pour nourrissons, la façon de le faire donner en l'absence de la maman est assez importante. Le biberon est souvent vu comme un indispensable : non seulement il n'en est rien (on peut faire donner son lait dans d'autres contenants), mais il présente en outre un risque non négligeable de mise en péril de l'allaitement. Au biberon bébé n'a qu'à pincer la tétine et le lait arrive tout seul sans efforts à faire : il n'est pas rare que bébé finisse par préférer la facilité et s'agacer au sein (voire le refuser), faisant croire aux mamans qu'elles n'ont plus assez de lait (en réalité c'est surtout que bébé ne veut plus faire l'effort de l'obtenir) ou que leur enfant a choisi de se sevrer (avant 2 ans, un enfant n'est pas censé se sevrer seul, c'est généralement la conséquence d'un élément extérieur).

Si le mode de garde est ouvert à la question, l'idéal est de proposer le lait dans un verre par exemple, bébé viendra alors le laper ou on lui fera boire à toutes petites gorgées. A noter que dans certaines néonats le lait est donné ainsi aux prématurés, c'est de fait tout à fait accessible à des enfants à terme en bonne santé !

Si la discussion est impossible, on vous conseille de choisir des biberons avec des tétines longues et souples (contrairement aux idées véhiculées par les marques : plus c'est "proche" du sein pire c'est), à la vitesse de débit minimum (au sein le débit n'augmente pas : il ne devrait pas augmenter au bib non plus). Bébé allaité ou non, le biberon devrait être donné chauffé (favorise la digestion et le bien-être métabolique) et horizontal avec un enfant semi-assis, de sorte que le bébé doive fournir un effort pour obtenir le lait et qu'il puisse bien sentir sa satiété et fractionner ses prises.

Idéalement on privilégiera des petites prises régulières et fractionnées, comme au sein, plutôt que de grosses quantités espacées.

5- Entraîner bébé ou pas ?

S'il est rassurant de savoir que son enfant prendra bien le lait en son absence, les nombreux tests préalables à la reprise sont souvent très stressants et peu fructueux. Le plus souvent il est conseillé de faire faire des tentatives par une autre personne que la maman, et que celle-ci soit absente un petit moment.

Beaucoup de bébés refusent en bloc tous les essais tant que ce n'est pas "pour de vrai", et finissent par prendre sans broncher une fois maman au travail. A l'inverse, certains enfants qui prenaient très bien pendant les essais refusent en bloc dès lors que la vraie garde commence.

Il est très fréquent aussi que bébé choisisse d'attendre le retour de sa maman pour s'alimenter. Ce n'est objectivement pas pire que de "faire ses nuits" : si on considère normal qu'un bébé dorme 12h de suite sans s'alimenter ni boire, qu'il attende 9 ou 10h en journée n'est pas plus problématique ! Bien souvent c'est transitoire et au bout de quelques jours ou semaines, les enfants finissent par se dire que c'est plus sympa de manger et acceptent enfin le lait en journée. A noter que pour débloquer certaines situations et selon l'âge du bébé, on peut éventuellement épaissir le lait (avec de l'agar-agar par exemple) pour le faire donner à la petite cuiller.

Il n'y a pas vraiment de règle autre que faire un peu comme on le sent, comme cela sera le moins stressant pour nous, et de veiller à ne pas insister trop face aux refus pour éviter de finir par braquer complètement son enfant. Si bébé sera amené à prendre du lait artificiel, il peut néanmoins être pertinent de s'assurer au préalable qu'il n'y est pas allergique.

6 - Conserver le lait tiré

Le lait maternel est vivant et se conserve différemment et plus longtemps que le lait artificiel. Stocké dans la partie la plus froide du frigo il peut se conserver jusqu'à 5 jours. Il vaut néanmoins mieux le congeler dans les 24h qui suivent le tirage pour être sûr de ne pas devoir le jeter ! Si les temps de trajet sont importants et malgré la glacière, il vaut mieux également congeler ou faire donner le lait tiré au plus vite.

Lorsqu'on souhaite mélanger les laits de différents tirage, il faut au préalable les amener à la même température (mettre le lait fraîchement tiré au frigo 1h avant de le mélanger avec un tirage précédent).

En journée au travail, n'hésitez pas à voir si la salle de pause ou l'infirmerie disposent d'un frigo, le cas échéant à investir dans une glacière électrique.

Le lait maternel peut être chauffé et proposé 2 fois, mais la décongélation compte pour une. Cela veut dire qu'une fois décongelé, il ne pourra être proposé qu'une seule fois. On peut être tenté pour optimiser les contenants (souvent onéreux) de les remplir au maximum, mais cela induit que si bébé ne prend que 10mL sur une poche de 200mL ensuite, il y aura 190mL qui ne pourront plus être consommés !

Pour optimiser les stocks, on peut par exemple utiliser des bacs à glaçons bien propres puis les transvaser une fois formés dans des sacs de congélations classiques. Cela permet de ne décongeler ensuite que le strict nécessaire.

Astuce anti-gaspi : si malgré tout il vous restait du lait impropre à la consommation, n'hésitez pas à l'ajouter à l'eau du bain ! Idéal pour hydrater et adoucir la peau.

7 - Bien choisir son tire-lait

Le choix du tire-lait est également un critère important pour optimiser la poursuite de l'allaitement. Il va de soit qu'une machine qui vous blesse et est trop encombrante ou bruyante vous dissuadera rapidement de continuer (et sera en outre peu efficace) !

Il existe plein de marques différentes, et surtout des tailles de téterelles (l'embout qui vient sur le sein) différentes. Selon votre morphologie de poitrine et votre sensibilité, on ne choisira pas le même matériel. Il peut être intéressant de prendre un rdv avec une consultante en lactation pour faire le tour de ce qui existe et voir ce qui sera le plus adapté à vos besoins et contraintes : plutôt du manuel ou de l'électrique, quelle taille de téterelle choisir, etc...

A noter qu'il existe désormais des petits tire-laits à glisser directement dans le soutien-gorge, ultra pratiques et discrets !

8 - Miser sur la diversification

Lorsque votre enfant sera en âge d'être diversifié (vers 6 mois), petit à petit les contraintes pourront s'alléger. Un enfant qui reçoit une part de solides plus importante dans son alimentation peut manger des yaourts ou du fromage en votre absence en lieu et place du lait tiré par exemple.

Entre 6 et 12 mois selon les femmes, la lactation est généralement suffisamment en place pour commencer à supprimer les tirages sans que la production ne se tarisse. Cela devient assez simple : maman est là, bébé tète, maman n'est pas là, il prend un peu plus de solides.

L'équilibre alimentaire se construit sur plusieurs jours/semaines et non au jour le jour, ce n'est de fait pas un soucis qu'il reçoive plus ou moins d'apports de lait/produits laitiers selon les jours.

9 - Pas de pression !

Plus facile à dire qu'à faire on est ok ! On garde en tête qu'une maman n'est pas une machine, et qu'on a tout à fait le droit d'ajuster l'organisation selon la réalité du quotidien.

Vous souhaitiez éviter le lait artificiel mais vous êtes au bout du rouleau et/ou vous avez des soucis pour obtenir les bonnes quantités ? Vous avez le droit de lâcher un peu prise, ce d'autant plus si votre bébé est en âge d'être diversifié : après tout c'est aussi une forme de diversification !

Vous avez tenté de poursuivre mais finalement cela vous pèse ? Vous avez tout à fait le droit de changer d'avis en cours de route et ce n'est pas dramatique. Il aura eu la chance de bénéficier de votre lait un bon moment et chaque tétée en plus reçue c'est tout bénef pour lui et vous !

10 - Se faire accompagner

Parce que l'allaitement n'est pas du tout culturel chez nous, et que les bonnes pratiques ont été un peu oubliées, n'hésitez pas à vous faire accompagner dans votre projet !

Que ce soit via une association de soutien de votre secteur géographique ou via une consultante en lactation certifiée IBCLC ou titulaire d'un DU lactation humaine, rien de tel qu'une aide éclairée et bienveillante pour mettre de côté les critiques et commentaires désobligeants et faire le plein de bonnes idée et astuces pour s'organiser au mieux.

Le soutien de l'entourage (et notamment du papa) est également primordial !

N'hésitez pas à découvrir nos produits créer spécialement pour vous aider durant l'allaitement

Bonus - la chasse aux mythes !

Le petit point bonus recoupe tout ce qui a trait plus généralement à l'allaitement, et qui est souvent exacerbé par le projet de poursuite malgré la reprise du travail. Dès lors que l'entourage plus ou moins proche en a vent, c'est la course aux commentaires et avis non sollicités !

Bouchez vos oreilles aux "Nan mais t'y arriveras pas" et autres "Mais t'es folle ça va te fatiguer" sans oublier les sous-entendus aigris à base de "mère parfaite alors que le lait artificiel c'est aussi bien".

On rappelle que ce qui fatigue n'est pas l'allaitement mais plus basiquement le fait d'avoir un bébé ! Et qu'allaité ou non il aura toujours autant besoin de ses parents (y compris et parfois surtout la nuit, tout particulièrement une fois la garde commencée puisqu'il profitera alors des temps nocturnes pour faire le plein de "papa/maman"...).

Vous l'aurez compris, allaitement et travail peuvent parfaitement se concilier, avec ou sans tirages, et selon les modalités qui vous conviennent ! A chaque famille de trouver l'équilibre qui lui convient sans se mettre de pression inutile. A vous le bonheur des tétées de retrouvailles le soir en récupérant vos bouts de chou !

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Voici plusieurs ressources qui peuvent être précieuses pour adoucir les angoisses de la séparation : Dessiner un coeur sur la main de votre enfant : astuce bien connue des jeunes parents, dites à votre enfant que ce coeur est chargé de bisous, que s'il en ressent le besoin, il peut le regarder. Que c'est la preuve que vous pensez à lui, toute la journée, et que vous l'aimez de tout votre coeur. La pratique du portage : certains parents redoutent de "trop" porter leur enfant, au risque de leur donner des mauvaises habitudes et de rendre la séparation plus compliquée. Mais c'est tout le contraire : le portage participe à la création d'un lien d'attachement sécure. Un enfant avec un lien d'attachement sécure se sent donc en confiance pour explorer le monde qui l'entoure. Son instinct lui souffle qu'en cas de détresse, donc parent sera toujours là pour l'apaiser.La pratique du massage : les massages présentent de nombreux bienfaits pour les bébés, comme les adultes. Sécrétion d'ocytocine, détente, renforcement du lien d'attachement... N'hésitez pas à l'intégrer à votre routine du soir, par exemple en utilisant l'huile bio P'tits Câlins, qui apaise, nourrit et hydrate la peau.Les huiles essentielles : elles présentent de nombreuses vertus. Pour apaiser les enfants dès 3 ans, l'huile bio Dé-Stress, fabriquée en France, peut devenir votre meilleure alliée avant de partir à l'école !  La question de la continence : pas de panique ! Beaucoup de parents redoutent que leur enfant ne soit pas totalement propre avant la première rentrée scolaire. C'est une angoisse légitime. Mais, en vérité : chaque enfant évolue à son rythme, et il est fréquent que l’acquisition de la continence se poursuive au début de la rentrée maternelle.Les enseignants et ATSEM sont là pour :Aider les enfants en cas d’accidentProposer des passages (très) réguliers aux toilettesEncourager et féliciterL'effet de groupe favorise également cet apprentissage ! Faites confiance à votre enfant. Là encore, certains albums jeunesse aborde cette thématique en douceur.💡 Glissez dans le sac à dos un change complet et une petite pochette pour les vêtements humides. Il existe des culottes d'apprentissage rembourrées pour une transition en douceur. Les 3 erreurs à éviter pour une première rentrée scolaire sereine! Lors de la première rentrée scolaire, l’envie de bien faire est naturelle… mais certains réflexes peuvent, sans qu’on s’en rende compte, augmenter le stress de l’enfant. En gardant en tête que cette étape est avant tout une période d’adaptation, il est plus facile d'adopter des bons réflexes en amont :Inutile de se mettre la pression sur la continence : promis, la continence en journée viendra avec le temps, lâchez prise sur le sujet.Cibler vos questions, le soir : certains parents aimeraient se transformer en petite souris pour observer ce que fait leur enfant durant la journée. Ne vous attendez pas à un compte-rendu détaillé de la part de la maîtresse. Gardez en tête que votre enfant ne peut pas tout retenir et qu'il a accumulé de la fatigue durant la journée. Par exemple, demandez-lui simplement : "qu'est-ce que tu as le plus apprécié durant ta journée ?".Eviter de changer toute la routine familiale en même temps : conserver certains repères habituels pour ne pas perturber davantage ses journées favorisera une transition en douceur. FAQ – Première rentrée scolaire, les questions fréquentes que se posent les parents Mon enfant pleure tous les matins, que faire ? Les pleurs du matin sont fréquents. Ne culpabilisez pas. Rassurez-le sur le fait que vous reviendrez le chercher et adoptez un rituel de séparation constant. La plupart des enfants s’apaisent rapidement après le départ du parent. Si les pleurs perdurent sur plusieurs semaines, après la rentrée, n’hésitez pas à demander un rendez-vous avec la maîtresse pour discuter des choses qui peuvent être mises en place pour faciliter la séparation. Faut-il que mon enfant sache s’habiller seul ? Pas nécessairement ! La maîtresse et l’ATSEM accompagnent les enfants pour mettre ou enlever leur manteau. L’important est qu’il participe selon ses capacités. C’est en pratiquant qu’il développera sa motricité fine et apprendra à s’habiller en autonomie. Optez pour des vêtements faciles à manipuler et confortables (baskets à scratchs, sweats à enfiler …). Mon enfant n’est pas continent, puis-je lui mettre une couche à l'école ? Non, il n’est pas possible de déposer votre enfant à l’école en couche. C’est valable pour les modèles classiques à scratchs comme pour les modèles panty. Cependant, vous pouvez opter pour des culottes d’apprentissage. Elles contiennent une partie rembourrée qui évite que votre enfant se retrouve trempé en cas d’accident. En conclusion La première rentrée scolaire est un mélange d’émotions pour toute la famille.Il est possible de préparer votre enfant en amont (affectivement et matériellement), de mettre en place une routine du matin rassurante et une communication bienveillante, pour l'aider à vivre cette étape avec confiance.Que ce soit le choix du sac à dos, l'accompagnement des pleurs, la préparation à la séparation, chaque détail compte pour faciliter la transition. Il y aura sûrement un écart entre ce que vous aviez projeté pour ce premier jour d'école et ... la réalité à l'instant T. Il est impossible de tout prévoir à l'avance. Mais souvenez-vous : vous faites au mieux, avec les ressources à votre disposition.

BébéPrévenir et apaiser les petits bobos de bébé : tous les conseils Néobulle !

Premiers bobos de bébé : les identifier et apaiser

Même si un nouveau-né est souvent en bonne santé, il n’est pas à l’abri de petits désagréments au fur et à mesure qu'il grandit. Acquisition du quatre pattes et de la marche, premières poussées dentaires, inconforts digestifs... Savoir identifier et soulager rapidement les bobos de bébé permet d’apaiser toute la famille.Sommaire Bobos de bébé n°1 : les maux de ventre et inconforts digestifs Bobos de bébé n°2 : les premières chutes et petites bosses Bobos de bébé n°3 : les douleurs dentaires Bobos de bébé n°4 : égratignures, griffures et autres maux du quotidien En résumé : des gestes simples pour apaiser les premiers bobos de bébé Bobos de bébé n°1 : les maux de ventre et inconforts digestifs Reconnaître les signes des coliques et d'inconfort digestif Les douleurs digestives sont fréquentes durant la première année de vie de bébé. Notamment les premières semaines, puis au moment de la diversification alimentaire. L'immaturité du système digestif du nouveau-né y est pour beaucoup : les choses se mettent en place petit à petit. Bébé se tortille, son visage se crispe, il pédale et pousse avec ses jambes ? Votre instinct vous souffle la réponse : ce sont bien les signes d'un inconfort digestif ! Gestes simples pour soulager bébé Voici quelques réflexes simples à intégrer dans votre quotidien pour soulager votre bébé : Réalisez de petits cercles dans le sens des aiguilles d’une montre avec l'huile Bio Calm’Bidou, dès la naissance.Appliquez-la après le change ou lors d'une phase d'éveil calme (évitez les crises de pleurs)Ramenez doucement les genoux de bébé contre son ventre pour faciliter l'évacuation des gaz.Réalisez un bain enveloppé en fin de journée pour l’aider à se détendre.💡 Astuce parent : En cas de doute ou si les symptômes persistent, demandez toujours l’avis de votre médecin. Bobos de bébé n°2 : les premières chutes et petites bosses Sécuriser l’environnement de bébé Même les tout-petits peuvent parfois basculer et s'improviser cascadeurs en herbe! Par exemple lors de l'acquisition du quatre pattes ou de la marche. Sécurisez les pièces de votre logement (coins de table, tapis antidérapants…), mais n’oubliez pas : ces petits bobos de bébé font partie de la découverte du monde. Soulager bébé avec un soin adapté Gardez à portée de main l'huile Bio Badaboum. C’est le chouchou de nombreux parents : à base d’arnica et d’hélichryse, elle apaise bosses et bleus dès 3 mois. Grâce à son format roll-on, elle s’applique directement sur la peau, sans massage. Bobos de bébé n°3 : les douleurs dentaires Quand apparaissent les premières dents ? Les poussées dentaires débutent généralement entre 3 et 6 mois, mais chaque bébé évolue à son rythme. Certains naissent même avec une première dent !Ces poussées dentaires s’accompagnent souvent d’irritabilité, de salivation abondante, de rougeurs au niveau des joues et peuvent avoir un impact sur le sommeil de votre tout-petit (et... le vôtre!). Apaiser les premières poussées dentaires Même s'il n'existe aucune recette miracle pour apaiser entièrement les poussées dentaires, voici quelques gestes simples pour soulager en douceur votre bébé :Massez doucement ses gencives avec l'huile Bio Premières Dents dès 3 mois, composée d'une combinaison d'huiles végétales et d'huiles essentielles calmantes,Proposez un anneau de dentition réfrigéré pour un effet apaisant.Si votre bébé est diversifié, placez quelques glaçons de fruits ou de lait maternel dans une grignoteuse, Offrez une présence rassurante et des câlins pour aider votre bébé à traverser cette étape (spoiler : les sessions portage peuvent aider et favoriser la sécrétion d'ocytocine !)➡️ Pour en savoir plus sur les poussées dentaires, découvrez notre article dédié ! Bobos de bébé n°4 : égratignures, griffures et autres maux du quotidien Pas de panique : les petits bobos sans gravité Les ongles de bébé poussent vite et peuvent occasionner des griffures, tout comme les jeux ou les découvertes du quotidien. Si vous allaitez, vous avez peut-être déjà eu l'occasion de constater à quel point leurs petits ongles peuvent être redoutables !En été, la peau tendre des bébés a aussi tendance à régaler les moustiques.Au fil du développement moteur de votre bébé, il commence à ramper et faire du quatre pattes. C'est souvent une période sensible pour leurs genoux, qui s'égratignent facilement. Une solution douce et rapide Pour les petites coupures, égratignures, genoux griffés ou coudes abîmés, l'huile Bio P’tits Bobos est idéal. Son format roll-on le rend tellement pratique à appliquer, sur un bébé qui a la bougeotte, dès 3 mois !Formulée avec des huiles essentielles de ciste, de géranium rosat et de lavande fine, ce stick favorise la réparation cutanée et convient à toute la famille ! En résumé : des gestes simples pour apaiser les premiers bobos de bébé Les petits bobos font partie intégrante de la vie de bébé et du quotidien des parents. Qu’il s’agisse d'inconforts digestifs, de petites chutes, de poussées dentaires ou de griffures, apprendre à les identifier et à les soulager avec douceur permet d'apaiser toute la famille. En adoptant des gestes simples, en utilisant des produits adaptés et en offrant une présence rassurante, vous accompagnez votre enfant dans sa découverte du monde qui l'entoure. 

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L’arrivée d’un nouveau-né est un moment unique et émouvant. Pour accueillir bébé dans les meilleures conditions, il est essentiel de connaître les gestes de soins à adopter et de s’équiper avec des produits adaptés. Dans cet article, nous vous guidons pas à pas à travers les soins essentiels du nouveau-né, tout en vous proposant des solutions douces, naturelles et efficaces signées Néobulle.SommairePourquoi les soins du nouveau-né sont-ils si importants ?Quels sont les soins essentiels du nouveau-né ?Favoriser la création du lien et la sécurité affectiveFAQ : Soins essentiels du nouveau-néEn résumé : des soins qui riment avec douceur et simplicité Pourquoi les soins du nouveau-né sont-ils si importants ? Les premiers jours et premières semaines de vie sont marqués par une période d’adaptation pour le bébé. Après 9 mois, il quitte le milieu intra-utérin et découvre le monde extérieur. Jusqu'alors, il était à l'abri, dans son sac utérin. Le placenta faisait office de véritable filtre. À la naissance, le nouveau-né entre en contact avec les micro-organismes omniprésents dans notre environnement. Petit à petit, il va développer son immunité.Au quotidien, ce sont les adultes qui l'entourent qui prennent soin de lui. On parle de "donneurs de soin" (ou "caregiver") selon la théorie du lien d'attachement développée par John Bowlby. Lors de ces soins, les adultes interagissent avec l'enfant, qui est entièrement dépendant d'eux durant ses premières années de vie. Donald Winnicott, figure majeure de la psychanalyse de l'enfant, écrivait ainsi "un bébé seul, ça n'existe pas".Prendre soin d’un nouveau-né nourrit son besoin de lien social et renforce le lien affectif. Ces gestes, souvent banalisés, ont un impact bien au-delà de l’hygiène. À travers eux, les parents deviennent de véritables figures d'attachement. Ils participent à renforcer le sentiment de sécurité de l'enfant. S'il est exposé à une situation stressante, s'il ressent de la détresse, il saura qu'il peut se tourner vers ses figures d'attachement, tel un bateau qui cherche la lumière d'un phare en pleine tempête. Quels sont les soins essentiels du nouveau-né ? Les soins du quotidien : toilette et change Pour la toilette quotidienne (visage, plis de l'aine et du cou, siège), privilégiez des lingettes lavables. Pratiques et économiques, elles sont souvent plus faciles à utiliser que des carrés de coton qui s'effilochent. Une dizaine suffit, à laver avec le linge du reste de la famille ! Privilégiez des lingettes avec une face douce et une face absorbante.Concernant les produits de change, il est essentiel d'utiliser des produits adaptés Le liniment, par exemple, protège la peau sensible de bébé contre l'humidité, le frottement des couches et les agressions du climat. Véritable potion magique qui s'utilise sans rinçage, le liniment de Néobulle apaise et répare dès les premières rougeurs, dès la naissance. Un indispensable à avoir à portée de main !  Le moment du bain : douceur et complicité Le bain, bien qu’il ne soit pas forcément quotidien, fait partie, chez certaines familles, d'un moment fort de la routine hebdomadaire. On peut distinguer :le bain d'hygiène, qui a pour objectif de nettoyer sa peau fragile,du bain détente, durant lequel il n'est pas indispensable d'utiliser du savon. Durant les premières semaines, et jusqu'à environ 2 mois, n'hésitez pas à privilégier la technique du bain enveloppé. Il suffit d'emmailloter bébé avec un lange, avant de l'immerger dans l'eau, dont vous aurez préalablement vérifié la température (entre 37,5°C et 38°C). Le rituel du coucher : instaurer une routine apaisante Le sommeil est une préoccupation majeure des jeunes parents. Et pour cause, le sommeil du bébé est bien différent de celui des adultes. Au cours d'un long processus, qui s'étale sur plusieurs années, ses cycles vont évoluer, il va apprendre à différencier le jour et la nuit et à se rendormir sereinement. Mais au début, les réveils nocturnes sont fréquents et il a encore besoin de la présence de ses parents pour se rendormir en se sentant en sécurité.Mettre en place une routine douce peut faciliter l’endormissement. Cette routine s'apparente en effet à un "donneur de temps" qui aide le bébé à se repérer et à appréhender ce qui va suivre. Un massage avec une huile adaptée, comme l’huile Bio Douce Nuit, dès 3 mois, contribue à détendre bébé avant le coucher. Voici un enchaînement simple à reproduire :Positionner la main en C et lisser la jambe du bébé, de l'aine aux orteilsAvec la pulpe de vos pouces, lisser le dessous de son pied, du talon vers les orteilsAvec les pouces, lisser le dessus du pied, des orteils vers la cheville.La main en C, englober toute la jambe de bébé et lisser la jambe jusqu'à l'aineRépétez chaque mouvement 5 à 6 fois. Le massage est un merveilleux moyen pour tisser du lien avec votre bébé et permettre à toute la famille de sécréter de l'ocytocine !Il est également possible de masser le ventre, les bras, le dos ou encore le visage (seule zone où il n'est pas recommandé d'utiliser de l'huile). Apaisement assuré, pour se préparer au sommeil. 👉 Découvrez comment créer un environnement favorable au sommeil grâce à notre article sur les huiles essentielles à diffuser pour favoriser l’endormissement des tout-petits. Favoriser la création du lien et la sécurité affective Le peau à peau : un soin à part entière Dès les premières heures, le peau à peau joue un rôle fondamental. Il aide votre tout-petit à réguler sa température, stabilise le rythme cardiaque, favorise la sécrétion d'ocytocine et donc la mise en place de l’allaitement. Cette proximité répond également à un besoin fondamental du nouveau-né, qui n'a pas conscience d'exister en tant qu'individu à part entière. C'est un petit mammifère, programmé pour se sentir en sécurité lorsqu'il est contre ses parents. En suite de couches, mais aussi au retour de maternité, n'hésitez pas à inclure des sessions peau à peau dans votre routine quotidienne.L’Écharpe peau à peau est un excellent outil pour le pratiquer confortablement, que ce soit en maternité ou à la maison. Conçue avec des professionnels de néonatologie, son tissu doux et extensible enveloppe le bébé contre le torse du parent, créant un cocon apaisant. Ce moment partagé aide à construire les bases d’une relation solide et sécurisante. Les vertus thérapeutiques du portage physiologique Vous cherchez une solution pour apaiser bébé au quotidien ? La pratique du portage peut, sans aucun doute, répondre à vos besoins. En plus de libérer les bras fatigués des jeunes parents, porter votre bébé permet de : Réduire la fréquence des remontées acides en cas de reflux gastro-œsophagien,Limiter le risque de plagiocéphalie,Favoriser l'évacuation des gaz et donc limiter l'inconfort digestif,Réduire les pleurs de votre bébé,L'aider à réguler sa température et ses fonctions vitales (respiration, rythme cardiaque)Répondre à son besoin de contenance et de proximité FAQ : Soins essentiels du nouveau-né Quels sont les premiers soins du bébé à la maternité ? À la naissance, les premiers soins varient selon le protocole et le lieu (maternité, maison de naissance, domicile…). Mais, dans la majorité des cas, le bébé est séché, couvert d’une couverture et rapidement placé en peau à peau. Les soins comprennent en général le clampage du cordon, la vérification de ses réflexes archaïques, l’évaluation de son score APGAR, la prise des mensurations (poids et taille). Selon le terme auquel votre bébé naît, sa peau peut être plus ou moins recouverte d’une substance blanchâtre. Pas d’inquiétude, il s’agit du vernix caséosa. De plus en plus de familles font le choix de préserver ce vernix en retardant le moment du premier bain, afin que la peau du bébé l’absorbe et bénéficie de ses propriétés nutritives et protectrices. Comment savoir si je m'y prends bien pour réaliser les soins du quotidien de mon bébé ? On ne naît pas parent ; on le devient. En tâtonnant, en essayant, en faisant de son mieux au quotidien. Rares sont les adultes qui ont déjà eu l’occasion de véritablement manipuler un nouveau-né d’à peine quelques heures ! Nous passons tous par la case « première fois ». Souvent, le fait de manipuler un bébé au moment des soins peut le faire râler un petit peu.  Pour lui aussi, c’est tout nouveau. Les professionnels présents au moment de la naissance et des suites de couche vous transmettront chaque geste, et c’est en les pratiquant que vous deviendrez de plus en plus à l’aise et confiant.  Mon bébé pleure au moment du bain, comment l'apaiser ? La naissance s’accompagne de nombreux bouleversements pour le bébé. Il passe d’un environnement aquatique, chauffé à 37°C, à un environnement terrestre, avec de nombreuses variations de température. Sa peau est également sensible au toucher (on évite donc les effleurages et chatouilles les premiers mois). Veillez à ce que l’eau du bain se situe entre 37,5°C et 38°C. Pour répondre au besoin de contenance de votre tout-petit, n’hésitez pas à l’emmailloter avant le bain. Il sentira les limites du lange, qui lui rappelleront celles des parois utérines, et s’apaisera. Enfin, il n’est pas nécessaire de laver votre bébé tous les jours ; vous le nettoyez déjà fréquemment au moment des changements de couche. Quels produits favoriser pour réaliser les soins essentiels du bébé ? Choisissez des produits sans parfum de synthèse, sans alcool ni conservateurs agressifs. Néobulle propose une gamme complète de soins d’origine naturelle, dont les ingrédients sont issus de l’Agriculture Biologique, formulés en France spécifiquement pour respecter la peau sensible des nouveau-nés. En résumé : des soins qui riment avec douceur et simplicité Les soins essentiels du nouveau-né ne relèvent pas que de la technique : ils sont une invitation à ralentir et à s’émerveiller de chaque instant partagé avec bébé. À travers eux, vous renforcez également le lien affectif qui vous unit à votre enfant. Il ne s'agit pas juste de "nettoyer" votre tout-petit (même si parfois, on se retrouve face à une couche qui déborde de tous les côtés!) ; ce sont aussi de précieux moments d'interactions, de communication, de complicité. Si le sujet vous intéresse, Céline Alvarez explique de manière simple comment, dès la naissance, le cerveau de l’enfant est façonné par ses expériences sensorielles, affectives et relationnelles : c'est ce qu'on appelle la plasticité cérébrale. Un concept qui permet de prendre conscience d'à quel point les soins quotidiens participent au développement global de l'enfant.