
Mômes en vadrouille, une nouvelle expérience familiale
Le beau temps s’installe et avec lui, l’envie de vous balader et de partager de beaux moments en famille… Voyager avec un bébé vous paraît complexe et laborieux ? Pas de panique, notre nouvelle gamme « Mômes en vadrouille » arrive pour vous simplifier la vie ! Dans la famille « en vadrouille »… Dans la famille « en vadrouille », je demande d’abord… le porte-bébé ! Le Néo+ est un porte-bébé dit préformé (avec des clips et des sangles), il est destiné au portage des enfants de 3 mois à 3-4 ans. Confectionné dans le même tissu que nos écharpes de portage (coton bio sergé brisé), il allie soutien, confort et légèreté (ce qui est appréciable lorsque le thermomètre grimpe !). Il dispose de multiples réglages qui permettent de s’ajuster parfaitement aux morphologies à la fois des bébés et des porteurs, et propose différents modes de portage (haut sur le buste ou calé sur le bassin, bretelles croisées ou non…) qui permettent à chacun de trouver son installation idéale. Vous aimiez notre Néo+ ? Vous allez adorer sa nouvelle version ! Les petits + du Néo+ Version 2 + de physiologie Grâce à une assise plus profonde, qui permet à bébé d’instantanément s’installer bien au fond de la poche, sans manipulation spécifique de son porteur. Cette assise plus profonde permet également d’utiliser le porte-bébé un peu plus longtemps (entre 3 et 4 ans au lieu de 3 ans pour la 1ère version) ! + d’ergonomie Nous avons disposé des anneaux aux extrémités des sangles de réglages du porte-bébé. Grâce à cela : La manipulation des sangles est plus facile, on les attrape mieux (surtout quand bébé fait la java en même temps qu’on essaye de l’installer !) Il est plus facile d’identifier rapidement tous les points d’ajustements du porte-bébé, moins de risque d’en louper un et donc plus de confort à l’arrivée. + de confort Nous avons ajouté un petit pad amovible sur la sangle de la ceinture. Les personnes ayant une morphologie très fine peuvent sauter directement au paragraphe suivant. Pour l’immense majorité des autres pour lesquelles les mousses de la ceinture actuelle ne font pas tout le tour de leur bassin, plus de soucis de sangle qui ripe ou qui cisaille le dos ou le ventre : le pad apporte du moelleux, une meilleure répartition de la pression, et une plus grande stabilité sur le bassin. + de randonnées Vous avez le réflexe de chercher un ancrage sur vos bretelles en portage dorsal quand la balade devient plus longue ? On a pensé à vous et intégré des repose-pouce au porte-bébé ! + de made in France Bon en vrai, de ce côté-là rien ne change, tout est toujours intégralement cousu par nos couturières aux doigts de fée dans notre local de Saint Bonnet le Château (Loire)… Nous avons juste ajouté un discret petit drapeau tricolore contre une des bretelles, parce qu’on est heureux et fiers de toujours pouvoir continuer à assurer nos productions en France ! A ce sujet, saviez-vous que nos tissus sont tissés et teints également dans la Loire ? Envie d'en savoir plus ? Découvrez notre article sur les Valeurs de Néobulle par ici ! Et + d’accessoires grâce à des boucles disposées à certains points clés du porte-bébé, et destinées à accueillir la suite des nouveautés ! Les alliés des aventures familiales Parce que quand on est parents, chaque sortie est une aventure, nous avons souhaité vous accompagner jusqu’au bout ! Marre de galérer avec 15 sacs en plus du bébé ? Vous adorez le portage mais ne savez pas comment transporter les affaires de bébé ? La famille « en vadrouille » vous propose ses nouveaux accessoires : le Lange en Vadrouille et le Bib en vadrouille. Le lange en vadrouille, est un sac-banane pratique et ingénieux. Il contient un tapis de change amovible et permet de transporter partout facilement tout le nécessaire pour changer bébé. Besoin d’emporter un body, un pyjama et quelques couches ? Tout rentre dedans ! Pour éviter que la recherche des petits objets qu’on y enfourne (comme les clés par exemple) ne tourne à la spéléologie, le lange en vadrouille propose des poches de rangements internes. Le lange en vadrouille suit vos besoins et vos envies, il peut au choix : Se clipser sur la ceinture du néo+ v2 en portage ventral Se clipser en bandoulière sur le néo+ v2 en portage dorsal Se clipser autour des poignées de la poussette Se porter en bandoulière, même pour une sortie sans bébé ! Peur de ne pas trouver de quoi réchauffer le repas de bébé en cours de balade ? Le bib en vadrouille complète la gamme ! Contenant isotherme, il peut accueillir aussi bien un biberon, une petite bouteille d’eau, un goûter ou un repas… Lui aussi se clipse sur les boucles du néo+ v2, ou de n’importe quel autre sac ou passant de pantalon ! A vous la liberté avec bébé ! Dans quelle aventure allez-vous vous lancer ?

Chouchouter son P'tit Evo
Vous venez de recevoir votre P’tit Evo, vous avez enfin la boîte entre vos mains, et la question fuse : « Mais au fait, on peut le laver ? Et comment ? » Pas de panique, on vous dit tout ! Avant utilisation avec votre bout de chou Il est enfin là, la tentation est si grande de s’en servir TOUT DE SUITE… Mais on sait tous comment ça finit : on se dit que c’est bon juste on essaye et on le lave, et puis finalement on s’en sert et on ne trouve plus le temps de le passer en machine… Soyez forts, RESISTEZ ! Comme des vêtements neufs, il est vivement conseillé de laver votre porte-bébé avant première utilisation. Contrairement à nos écharpes de portage, qui ont besoin d’un premier lavage chez vous pour atteindre leur taille et comportement définitifs, nos p’tit évo sont cousus dans un textile dont le processus de teinture inclut un pré-lavage et ils sont donc déjà « prêts à l’emploi » de ce point de vue là. Malgré tout, le tissu passe entre de nombreuses mains, est manipulé sur différentes surface, etc… Autant dire qu’une fois chez vous, il n’est pas très « propre ». Un des grands kiff de nos petits bouts étant de mâchouiller les bretelles de leurs systèmes de portage, nous vous recommandons très vivement de le passer en machine avant d’y installer votre merveille ! Comment laver votre p’tit évo ? Le p’tit évo étant constitué d’un coton qualitatif, c’est un porte-bébé qui n’est pas très fragile et il est très facile d’entretien, ce qui est un critère primordial quand on a un sérial-régurgiteur. Le lavage peut ainsi être réalisé simplement en machine (et pas à la main !), avec une lessive de préférence écologique. Pour éviter une usure prématurée du tissu et une consommation d’énergie trop importante, nous conseillons de rester sur un cycle à 30 degrés max, avec un essorage pas trop fort (800 tours). L’idéal lorsque c’est possible, est de le laver seul pour éviter que d’autres vêtements ne dégorgent dessus, et de le mettre dans un filet de lavage ou une taie d’oreiller, pour que les bretelles ou les clips de ceinture ne se coincent pas dans le joint du tambour (à défaut, nous vous conseillons de fermer le clip de ceinture). Le coton étant naturellement doux et souple, il n’est pas nécessaire d’ajouter de l’assouplissant (cela graisse inutilement les fibres). Pensez au préalable à desserrer au maximum tous les réglages (largeur d’assise et hauteur de tablier), pour que les fibres ne se déforment pas et que le séchage soit plus rapide. Sauf urgence absolue (toi-même tu sais…), l’utilisation du sèche-linge est déconseillée car il risque d’endommager le tissu et la mousse de ceinture. Astuce : n’hésitez pas à utiliser un cintre pour l’étendre plus facilement ! Outre le premier lavage qui est donc vivement recommandé avant première utilisation, la fréquence ultérieure est assez fluctuante… Tout dépend de la vitesse à laquelle il va se salir (bébé qui régurgite beaucoup ou pas notamment…), et d’à quel point il vous est indispensable au quotidien ! On vous laisse évaluer à quel moment l’odeur de lait caillé devient plus ennuyeuse que de vous passer du porte-bébé quelques heures. Astuce : le p’tit évo c’est comme un jean : plus on le porte et plus il devient doux, souple et moelleux ! A chaque lavage il est normal qu’il soit un peu plus rêche, mais il se retransformera en cocon douillet très rapidement ! Et au quotidien ? Au quotidien ensuite, tout est une question de bon sens. On évitera notamment de laisser son p’tit évo sur la plage arrière de la voiture et en plein soleil, ce qui occasionnerait une décoloration de ce dernier (NB : la décoloration n’altère pas l’intégrité du porte-bébé, c’est juste un problème esthétique), et il peut être intéressant de vérifier de temps en temps que tout est ok côté coutures ou qu’il n’y a pas d’accroc dans l’assise. Nous l’avons soigneusement inspecté sous toutes ses coutures avant de vous le confier… C’est désormais à vous de le zieuter un petit coup de temps en temps ! Il n’y a pas d’autres précautions particulières à prendre, nos porte-bébés étant spécifiquement pensés pour accompagner toutes vos aventures du quotidien et n’étant de fait pas fragiles ! Vous voilà au top pour l’entretien de votre p’tit évo, on espère qu’il va vous permettre de vivre avec votre bébé plein de chouettes aventures !

Se baigner avec son bébé
Que ce soit parce que les beaux jours arrivent, ou plus basiquement parce qu’on envisage une sortie piscine en famille ou des séances de bébés nageurs, les questions autour de la baignade avec un bébé sont fréquentes. A partir de quel âge ? Comment ? Avec quelles précautions ? Peut-on le porter dans l’eau ? On vous dit tout ! Quand peut-on emmener son bébé se baigner ? Avant d’envisager une sortie à la piscine ou à la mer avec son bout de chou, il faut être un peu patient ! En effet, il est recommandé généralement d’attendre autour de 4 à 6 mois (pour des raisons d’immunité notamment). Cette préconisation se base sur le fait qu’il s’agit généralement de lieux fréquentés, et où l’humidité et la chaleur peuvent favoriser la propagation des germes, mais pas que… Un tout petit a généralement plus de difficultés à réguler sa température corporelle, de fait il risque de très vite se refroidir dans une eau plus froide que 37°C. De fait, même dans votre piscine personnelle bien entretenue, à moins que l’eau n’y soit à 36-37, il faudra attendre un peu ! En attendant s’il fait très chaud, rien ne vous empêche de tremper un peu les petits pieds de votre bébé chez vous si cela vous fait envie ! Quelles précautions faut-il prendre ? On a évoqué l’âge de l’enfant plus haut, ainsi que la température de l’eau. Il est à noter que même avec un bébé un peu plus grand, cette dernière reste un paramètre important à prendre en compte car plus votre loulou est petit, plus vite il se refroidira. A titre indicatif, pour les séances de bébés nageurs l’eau est généralement un peu plus chauffée (autour de 33-34) que pendant les heures d’ouverture habituelles, une astuce lorsqu’on souhaite programmer une sortie en famille peut être de venir juste après une séance, tandis que l’eau n’est pas encore redescendue à sa température usuelle. D’une manière générale, on rappelle toujours que l’été il est conseillé d’éviter d’exposer son enfant au soleil aux heures les plus chaudes de la journée. Privilégiez idéalement un temps de baignade avant 11h et après 16-17h, à l’ombre, avec des protections solaires adaptées (chapeau, lunettes, top anti UV, crème solaire…), et pensez à proposer à boire régulièrement. Restez attentifs à votre enfant en permanence dès lors que vous êtes à proximité d’un point d’eau (rappel : un enfant peut se noyer dans quelques centimètres d’eau, et cela peut malheureusement aller très vite !), et soyez également en vigilance de son état général (lèvres bleues, grelottements, coup de chaleur…) Et le portage dans tout ça ? Déjà votre allié du quotidien, le portage est également un véritable atout pour faciliter les sorties à la piscine ou à la mer. En premier lieu parce qu’on ne se téléporte malheureusement pas de la voiture ou du bus jusqu’au bord de l’eau ! Il faut transporter les sacs, mais surtout éventuellement gérer aussi un aîné survolté, etc… Porter le plus jeune permet d’être plus réactif et plus pragmatiquement de pouvoir juste traverser la plage par exemple, ce qui n’est pas possible avec une poussette. Si vous allez à la piscine, il n’est pas non plus permis d’évoluer à l’intérieur avec la poussette (hygiène, etc…), l’avoir en portage est plus simple et plus stable que de le tenir à bras. En second lieu cela permet de sécuriser les déplacements sur un sol parfois glissant, ou là encore de pouvoir s’occuper de 2 enfants à la fois dans un environnement qui nécessite de la vigilance. Il existe désormais des systèmes de portage dédiés à la baignade. C’est le cas notamment de notre Aquabulle, en lycra, qui présente l’avantage de s’installer très rapidement et facilement, et de sécher très vite. A noter que les « vrais » porte-bébés sont généralement, comme les poussettes, interdits dans les piscines, tandis que l’aquabulle lui y est autorisé ! Le portage dans l’eau peut aider certains bouts de chou un peu impressionnés en les rassurant et en les contenant, et ouvrir à de nouvelles sensations lors de ce contact particulier avec son parent. Porter dans l’eau nécessite un système qui s’enlève facilement pour pouvoir sortir immédiatement le bébé en cas de soucis (oubliez les écharpes conçues pour la baignade, dangereuses de fait). Il n’est pas recommandé d’être seul pour gérer 2 enfants jeunes dans l’eau, ni d’aller à des endroits où on n’a pas pieds. Vous voilà parés pour les prochaines baignades ! Alors, piscine ou plage par chez vous ?

Quel porte-bébé choisir pour randonner ?
Debout les campeurs et hauts les cœurs ! Vous avez hâte de partager votre passion pour la randonnée avec votre bébé, et de lui faire découvrir plein de beaux paysages, mais vous hésitez sur le matériel de portage qui serait le plus adapté pour cette pratique ? Cet article est fait pour vous ! Le classique Dans le domaine de la randonnée, lorsqu’on pense porte-bébé, on imagine directement les « tours » rigides, qui proposent certes quelques rangements mais s’avèrent assez peu physiologiques et ergonomiques. Ces modèles sont conçus par des spécialistes du matériel de randonnée certes, mais pas par des spécialistes du portage de bébés. Cette petite nuance est en réalité une clé essentielle, car en toute logique : un bébé n’a pas tout à fait le même comportement que du matériel technique, des vêtements ou des bouteilles d’eau (si c’est le cas : consultez !). Entre autres choses : l’enfant y est souvent suspendu par l’entrejambe : top confort pendant plusieurs heures de balade… il n’y a pas de réel soutien du bébé qui ne peut donc pas s’y endormir sans se retrouver complètement de travers (corolaire : le parent se retrouve avec une charge complètement déséquilibrée) l’enfant est très éloigné de son porteur : le centre de gravité se retrouve très déporté vers l’arrière et le ressenti de ses mouvements est amplifié. Ce choix de conception est d’autant plus étonnant qu’il va totalement à l’encontre des bonnes pratiques usuelles consistant à caler les charges lourdes le plus proche que possible du porteur, pour limiter justement les effets de leviers et l’augmentation du poids ressenti ! Personne n’imaginerait caler un pack d’eau qui bouge 30cm derrière le haut de son sac. Ce type de matériel est en outre particulièrement lourd et encombrant (armatures, gros volume), et il faut attendre que l’enfant ait au moins 9-10 mois pour l’y installer. Le confortable Pour quel matériel opter donc ? Et bien ça dépend. Non pas du sens du vent ni de l’âge du capitaine (quoique…), mais surtout de si votre bout de chou marche ou non… Option 1 : Babychou ne marche pas Dans cette configuration, on sait de façon sûre qu’il sera porté l’intégralité du temps de la randonnée. C’est sur le confort qu’il faut miser ! Ce dernier étant subjectif, le plus simple reste d’utiliser le système de portage avec lequel vous êtes le plus à l’aise : écharpe, mei-tai ou préformé, même s’il y a des longueurs qui pendent de toute façon vous n’êtes pas censés réinstaller bébé 15 fois une fois partis. Bémol : si votre chouchou usuel c’est le sling, dans ce cas précis pour le coup ce n’est sans doute pas celui à privilégier, du fait de l’asymétrie qui risque de le rendre rapidement désagréable ! Option 2 : choupinou marche Dans cette configuration, les choses se compliquent. L’enfant est GRAND. L’enfant est FORT. L’enfant veut CONQUERIR LE MOOOOOONDE. Et il veut faire cela MOI TOUT SEUL. Mais pas trop quand même… Comprendre qu’il va se lancer à l’assaut de l’univers, mais seulement 100 mètres à la fois. Ensuite il sera trop fatigué. Il faudra le porter. Puis le laisser réexplorer MOI TOUT SEUL MOI GRAND 100 mètres. Et ainsi de suite. Pendant les X (insérer ici un chiffre trop élevé pour votre patience) km de la randonnée. Préservez votre santé mentale (et vos tympans) et rangez l’écharpe de portage. C’est précisément le bon moment pour dégainer un porte-bébé préformé ! Clipsé à votre taille, il permettra de laisser monter et descendre votre bambin aussi souvent que ne le nécessite son périple, tout en ne demandant pas de réglages et ajustements trop fastidieux. Légers et peu volumineux, les porte-bébés physiologiques préformés sont de vrais indispensables pour les parents qui aiment marcher sans être trop encombrés. Et ils garantissent le confort à la fois du bébé mais aussi du porteur ! Astuce : La balade est un peu longue ? Notre néo + propose 2 modes de portage différents qui permettent de changer en cours de randonnée la zone du corps du porteur qui est sollicitée, et de prolonger confortablement la sortie. Alors, prêts pour de nouvelles aventures avec bébé ?

Le P'tit Evo : Naissance d'un porte-bébé
A l'occasion de l'arrivée dans nos gammes du P'tit Evo, nous vous proposons de plonger avec nous dans les coulisses de la création d'un porte-bébé. De l'idée initiale au portage de votre bout de chou, la route est longue et parsemée d'embûches ! On vous raconte ? 1 - Aux origines : l'idée Ca paraît simple écrit comme ça, mais trouver de nouvelles idées de développement de produit, c'est parfois un véritable casse-tête ! D'autant qu'il ne s'agit pas de juste concevoir un article, encore faut-il au préalable s'assurer qu'il sera en phase avec les besoins des parents que nous accompagnons. Chez Néobulle, la gamme portage commençant à être bien fournie, le champs des possibles se restreint. Pour autant il subsiste quelques manques à combler, et notamment nous avions en tête depuis un bon moment qu'il était dommage de ne pas encore proposer de porte-bébé d'inspiration asiatique (mei-tai) qui soit adapté pour un nouveau-né. Le mei-tai est un parfait compromis entre les écharpes de portage et les porte-bébés préformés. Il allie le confort et le côté enveloppant à la simplicité d'installation. Pour en savoir plus sur les mei-tai, c'est par ici ! Notre évolu'bulle, qui rentre dans cette catégorie, est d'ailleurs très apprécié mais il ne permet le portage qu'à partir de 3 mois, trop tard pour bon nombre de familles qui apprécient le côté cocon de l'écharpe mais ne souhaitent pas réaliser les nouages. Ayant de plus en plus de demandes dans ce sens des monitrices de portage (signe que l'intérêt était également présent chez les parents à qui il serait destiné), nous avons décidé de nous lancer dans l'aventure ! 2 - Définir les critères La première étape de conception, c'est de définir le cahier des charges que devra remplir le porte-bébé. Pour ce qui nous concernait : adapté à un nouveau-né bretelles déployables simple d'utilisation confortable évolutif à un tarif abordable Et ceci évidemment en plus des exigences usuelles de Néobulle, à savoir l'intégralité des éléments composant le porte-bébé faits en France, la couture dans nos ateliers à Saint-Bonnet le Château (42) et le tissu en coton bio certifié sans teintures toxiques. La question des bretelles a été un point épineux car selon qu'on porte en ventral ou en dorsal, le comportement de la bretelle change : en ventral les bretelles qui se déploient sont souvent plus confortables, mais en dorsal on peut moins les étaler et les bretelles rembourrées sont alors préférables. Le P'tit Evo étant destiné à porter des bébés jeunes, nous avons privilégié le portage ventral, mais avons prévu des rembourrages amovibles pour les parents qui l'utiliseraient dans le dos par la suite. Ayant des critères d'âges similaires à ceux du Néo (notre porte-bébé préformé 0-2 ans), très naïvement nous avons pensé que ce serait facile et qu'il suffirait de reprendre le même tablier et de remplacer les bretelles (spoiler alert : non !). D'une manière générale, il est important que les gammes soient cohérentes et que le cahier des charges tienne compte des autres porte-bébés que nous proposons afin que tous se complètent dans leur usage et qu'il soit facile pour les parents de s'y retrouver. 3 - Les prototypes Le prototype c'est la concrétisation, le moment où on commence les choses sérieuses. C'est aussi le moment où on se rend souvent compte que l'idée qui paraissait géniale sur le papier est en réalité calamiteuse ! Prenez cette histoire de réutiliser le tablier du Néo par exemple : et bien ça ne marche pas du tout. Parce qu'entre des bretelles de préformé et des bretelles de mei-tai, les lignes de tension appliquées sur le tablier ne sont pas du tout les mêmes, et qu'on s'est retrouvés avec une matière toute plissée et un bébé pas du tout enroulé. Echec critique. Pour vous expliquer mieux le déroulé de cette phase de test, il faut imaginer qu'il y a plusieurs personnes impliquées plus ou moins étroitement, et qui doivent se coordonner, le tout sur plusieurs lieux différents ! Séverine (big boss en chef) envoie les instructions précises de confection à Caroline (notre couturière spécialiste en prototypes). Caroline réalise un prototype chez elle.Elise (qui est responsable des couturières à domicile) passe le récupérer pour le rapporter à Séverine.Séverine le fait essayer à Delphine (monitrice de portage) lorsqu'elle est dans les locaux. Delphine note ce qui ne va pas. Séverine et Delphine se creusent les neurones pour essayer de comprendre comment corriger, notent tout précisément sur la feuille d'analyse et compte-rendu (ou plutôt : oublient de noter, puis se font gronder par Elise pour y penser et le faire)Elise ramène le tout à Caroline, qui réalise un nouveau prototype prenant en compte les remarques.etc... etc... Evidemment chaque fois que l'on corrige quelque chose, il y a un risque que cela modifie tout le reste ! On démarre d'une bretelle qui ne va pas, pour finir par un tablier trop lâche, pour revenir sur des bretelles qui s'installent mal... Les corrections doivent tenir compte du résultat en portage, mais sans oublier qu'il ne s'agit pas uniquement de produire un prototype, il faudra ensuite que nos couturières puissent le confectionner à grande échelle sans risque d'erreur trop important (synonymes de retours en SAV ultérieurs). Au milieu il faut également intercaler des tests avec d'autres monitrices pour avoir leurs avis et idées, toujours précieux. Et des vrais bébés, parce que les poupons ça ne reste que des substituts pas toujours suffisamment réalistes dans leurs comportements. Egalement avec des parents de morphologies variées pour s'assurer que le porte-bébé conviendra à tous. Les amis et la famille sont alors mis à contribution (ils servent la science et c'est leur joie !). Et surtout, au bout d'un moment, il faut essayer de s'y retrouver entre les différents essais, corriger sans reproduire les problèmes précédemment rencontrés (au bout de 7 ou 8 prototypes cela devient ardu !), ne pas mélanger les prototypes... et ne pas désespérer ! 4 - Le Graal ! 15 prototypes et plusieurs heuresssss de prise de tête plus tard, enfin, le Graal ! Le prototype parfait ! Danse de la joie et champagne, on va pouvoir lancer la production ! Nos petites mains de l'atelier sont briefées sur tous les détails de confection : découpe, couture, astuces de mises en place, rien n'est laissé au hasard. Ce sont elles qui rajoutent les petites doses d'amour et de poudre de dodo nécessaires à ce que bébé soit parfaitement bien installé dedans et apaisé ! Le porte-bébé est envoyé en test pour garantir qu'il satisfait bien aux normes de sécurité. Et pendant ce temps dans les bureaux, il faut préparer le lancement : Shooting photo (merci à nos mannequins d'un jour !) Photos pas à pas pour la notice Tutoriels vidéos Choix des coloris et de leurs noms Réalisation du packaging Réalisation de la notice (mise en page, textes, mentions légales...) Formation en interne à l'utilisation (pour que tout le monde puisse bien vous conseiller ensuite !) Réalisation des fiches produit pour nos sites particuliers, partenaires et revendeurs et j'en oublie ! 5 - C'est parti C'est enfin ensuite le grand jour du lancement ! Instant de vérité : est-ce que notre petit nouveau vous plaira ? Est-ce qu'on a bien pensé à tout ? Une grande sortie c'est toujours un peu stressant. Hasard de calendrier : de l'idée à la mise en vente il se sera écoulé 9 mois environ (ce qui est exceptionnellement court ! On est généralement plus proche de la gestation de l'éléphant que de celle des humains !)... Chez Néobulle, les porte-bébés ce sont nos vrais bébés ;-) Et du coup : est-ce qu'il vous plait ce p'tit évo ?!
Porter après une césarienne
Votre accouchement s’est déroulé (ou va se dérouler) par césarienne et vous ne savez pas si le portage de votre tout-petit est possible et si oui sous quelles conditions ? Cet article est fait pour vous ! Le post-partum immédiat, quelles précautions Que ce soit après une voie basse ou une césarienne, le portage à bras ou en système de portage est possible juste après la naissance, mais nécessite quelques précautions : Eviter les pressions sur l’abdomen : le périnée étant fragilisé par la grossesse il remplit moins son rôle et les appuis sur le ventre ont tendance à pousser les organes vers le bas, le tout augmente les risques de complication de type descente d’organe Prendre le temps de se remettre : la grossesse puis l’accouchement sont des épreuves pour le corps, se ménager permet de récupérer physiquement et psychologiquement On entend parfois qu’après une césarienne il faut attendre un mois pour pouvoir porter son enfant. S’il est vrai que la césarienne étant une opération, la récupération peut parfois être plus longue, la cicatrice mettre plus ou moins de temps à se résorber, des douleurs être observées, et qu’il faut donc être d’autant plus vigilant à ne pas trop forcer, il est aussi à noter qu’il n’est pas réaliste d’imaginer que la jeune mère ne portera pas du tout son bébé ! On se retrouve parfois avec des situations très paradoxales où on a déconseillé l’utilisation du porte-bébé mais où la jeune accouchée se retrouve à porter le bébé dans sa poussette ou son cosy, ce qui s’avère être bien pire que la situation initialement proscrite ! Un porte-bébé bien ajusté permet de répartir la charge sur tout le buste, soulageant souvent au passage les tensions qu’on observe à bras (crispations, peur de lâcher bébé, bébé qui paraît plus lourd) et qui sursollicitent l’abdomen, c’est donc un vrai allié y compris et surtout après un accouchement un peu compliqué. Que ce soit à bras ou avec un outil, il est conseillé de rester à l’écoute de son corps : lorsqu’une sensation de pesanteur se fait sentir au niveau du périnée, si c’est possible il est vivement recommandé de s’allonger pour soulager la zone. Quel porte-bébé utiliser ? Tous les systèmes physiologiques permettant de porter haut sur le buste (pour éviter les appuis sur l’abdomen, et notamment la cicatrice qui peut être douloureuse) sont utilisables. En vrac : Les écharpes de portage Les slings Les mei-tais Les préformés permettant un portage haut sur les épaules (néo ou my néo par ex) Les porte-bébés préformés dont la charge est répartie uniquement sur le bassin sont peu recommandés, ne serait-ce que parce que la ceinture sera positionnée pile sur la cicatrice ! Les porte-bébés non physiologiques ne permettant pas un bon ajustement et favorisant la suspension du bébé sur le corps de son porteur, ils auront tendance à faire forcer plus sur l’abdomen pour compenser leur moins bonne stabilité. Vous l’aurez compris, utiliser un système de portage après une césarienne est tout à fait possible. Il convient de toujours rester à l’écoute de son corps et ne surtout pas forcer en cas de douleurs ou de pesanteur. On rappellera que les porte-bébés ne sont pas destinés à permettre de briquer la maison en post-partum immédiat : le repos est de mise avant toute chose !

Porter l’hiver
Trop chaud ? Trop froid ? C’est l’éternelle question de TOUS les parents, qui se pose en réalité jusqu’à ce que l’enfant soit en âge d’exprimer clairement comment il se sent (et où, généralement, on ne le croit pas d’ailleurs, mais ça c’est un autre sujet…). La solution la plus évidente est de favoriser le contact et la proximité avec votre tout-petit, et donc de le porter. Mais comment le couvrir et être sûr qu’il n’aura pas froid alors que les températures descendent ? On vous propose un petit tour d’horizon des bonnes pratiques. Habiller bébé dans le porte-bébé On conseille toujours d’habiller son bébé normalement, comme en intérieur, en se rappelant que le porte-bébé compte comme pour un vêtement : si votre tout-petit a une petite brassière au sol sur son tapis par exemple, dans le porte-bébé il convient de lui enlever, car la matière du système autour de lui la remplace. A partir du moment où on souhaite sortir, on se couvre plus forcément, mais autour de bébé et soi et non chacun individuellement. Le réflexe premier est souvent de vouloir mettre une combinaison (combi-pilote) ou un manteau à son enfant. Cela pose plusieurs problèmes : C’est très inconfortable pour votre bébé, surtout si on cherche à préserver une position physiologique : imaginez vous assis, accroupi en combinaison de ski et vous aurez un petit aperçu ! C’est assez raide : cela empêche généralement votre bébé de pouvoir porter ses mains à sa bouche, or il en a besoin pour s’apaiser et se sécuriser. C’est d’ailleurs valable aussi dans une poussette ! Cela crée des épaisseurs importantes au niveau des articulations, qui peuvent notamment gêner la bonne circulation sanguine dans les jambes Cela peut gêner le bon dégagement des voies respiratoires en créant de l’épaisseur au niveau de la gorge Cela empêche le bon réglage des systèmes de portage et peut poser des problèmes de sécurité (risque accru de chute, en sling notamment) Et surtout : bébé étant plus loin de vous, il se refroidit aussi beaucoup plus car ne bénéficie plus de votre chaleur corporelle ! Ce qui est donc totalement contre-productif. Porter au-dessus de votre manteau est déconseillé aussi : Impossible de faire une installation correcte de cette façon Risque de blessure à cause des boutons et fermetures éclairs Et comme pour la combinaison : plus bébé est loin de vous plus il se refroidit facilement. L’idée est donc d’avoir votre petit cœur avec ses vêtements d’intérieur normaux, éventuellement une petite brassière fine supplémentaire si vraiment il fait -10°C, et ensuite : on couvre ce qui dépasse du porte-bébé : bonnet, chaussons/jambières (les mains sont contre vous et se ne se refroidissent pas) on met son manteau habituel et on positionne une couverture de portage pour faire la jonction sur le bébé (les manteaux larges ont tendance à revenir sur les voies respiratoires) L’avantage de procéder ainsi est qu’en cas de passage dans des lieux plus chauds (magasin par ex), cela permet de découvrir un peu son bébé facilement et d’éviter qu’il ne « cuise » dans sa combinaison et ne pleure pendant que vous finissez vos courses. A noter que les vêtements épais sont également déconseillés en voiture : le harnais du siège-auto ou de la coque doit être très ajusté sur le bébé, avec une combinaison il se retrouve réglé sur l’épaisseur, or en cas de choc elle s’aplatit et l’enfant peut passer à travers le harnais, il n’est donc plus protégé le chauffage de la voiture réchauffe vite l’habitacle et votre bébé aura beaucoup trop chaud. NB : La couverture de portage Néobulle est conçue pour être utilisée aussi en voiture, ce qui en fait un outil de choix pour la logistique du quotidien ! Dégager les voies respiratoires La crainte du froid ne doit pas vous faire oublier lesrègles de sécurité élémentaires, le dégagement des voies respiratoires en tête de liste. Il n’est pas rare l’hiver de voir les parents remonter au maximum la couverture ou leur manteau jusqu’en haut de la tête de leur tout-petit, pour être bien sûrs que l’air froid ne viendra pas le gêner. De fait, l’air froid ne le gênera pas, mais l’air tout court ne circulera pas ! Or il ne vous aura pas échappé qu’il en a un peu besoin pour respirer. Comme pour le porte-bébé, la couverture ou le manteau doivent remonter au plus haut derrière la nuque de votre enfant, laissant le visage visible et dégagé. Un bonnet ou une cagoule sont largement suffisants pour protéger sa tête. « Mets ta p’tite laine tu vas attraper la mort ! » D’une manière assez générale, derrière la peur du froid se cache en réalité celle que l’enfant ne tombe malade, largement véhiculée par les croyances populaires et les injonctions corrélées à « bien couvrir bébé parce qu’ils se refroidissent vite tu sais ». D’une part, trop couvrir n’est pas meilleur que pas assez. Et surtout on ne tombe pas malade à cause du froid mais bien à cause d’éléments pathogènes dans l’environnement (virus, etc…). Si le froid peut sensibiliser un peu les muqueuses et l’humidité favoriser la prolifération des germes, il n’est pas responsable directement du fait de tomber malade. Vous pourriez courir nus dans la neige par exemple, si votre route ne croisait pas celle d’un virus vous resteriez en bonne santé (en plus le froid ça conserve) ! Éviter les passages de bras en bras et les bisous, aérer le logement, bien laver les mains et porter un masque si on est malade seront des mesures bien plus efficaces pour préserver votre bout de chou des maux de l’hiver (bronchiolite par exemple) ! Chanter sous la pluie Porter c’est aussi faciliter les sorties par temps de pluie. Nous dédicaçons ce paragraphe à ceux qui ont déjà dû trouver en urgence dans quel sens installer l’habillage pluie de la poussette sous une pluie battante, à ceux qui ont dû éponger leur entrée pleine de l’eau dégoulinant dudit habillage pluie et de la boue des roues, et à ceux qui se sont retrouvés à pousser la poussette sous le déluge sans avoir de main disponible pour un parapluie. On sait que vous savez ! (Les autres, on vous laisse imaginer) Contre vous et avec un simple parapluie, vous pouvez continuer vos trajets tranquillement et au sec ! Portage et activités hivernales La Montagne, ça vous gagne ? Oui mais avec un bon porte-bébé ! De nombreuses activités hivernales sont accessibles lorsqu’on porte son bébé. Évidemment on vous déconseille l’ascension du Mont-Blanc, mais une petite balade ou une randonnée en raquettes sont tout à fait possibles ! Les précautions d’usages sont assez basiques : Privilégier le portage dorsal en raison des risques de chute accrus en ventral Eviter une promenade trop longue, surtout s’il fait très froid (pensez bien que votre bébé lui ne fait pas d’effort physique et qu’il se refroidit plus vite que vous) Faire des petites pauses très régulières pour mobiliser un peu votre bébé et vous assurer que ses extrémités ne se refroidissent pas trop. Les pieds notamment sont très sujets aux risques d’engelure. Ce risque est très amoindri par l’utilisation d’un porte-bébé physiologique et par la proximité importante avec le porteur (loin de vous dans un porte-bébé à armatures l’enfant se refroidit beaucoup plus vite !) En cas de températures « extrêmes », vous pouvez opter pour des petits vêtements en laine plutôt qu’en coton : souples et fin, ils gardent bébé au chaud sans faire transpirer/macérer ni entraver ses mouvements et son confort. Vous appréciez également le portage si vous avez des aînés à récupérer sur le front de neige (étonnamment les roues de la poussettes roulent nettement moins bien sur la neige). En bref, vous l’aurez compris, proche de vous il est bien plus simple d’évaluer si votre enfant a chaud ou froid, et il régule bien plus facilement sa température. Accessoirement il vous tient chaud à vous aussi ce qui ne gâche rien au plaisir !

Quel porte-bébé préformé utiliser dès la naissance ?
Votre petite merveille va bientôt arriver et vous souhaitez la porter. Vous avez lu partout que l’écharpe était idéale, mais cela vous fait peur ou ne vous attire pas du tout. Pas de panique : le marché du portage est très varié et il existe désormais des porte-bébés préformés tout à fait adaptés aux spécificités du nouveau-né ! A quoi doit-on faire attention pour bien choisir ? On vous explique tout ! Le nouveau-né hypotonique A la naissance, le tout-petit est complètement hypotonique : pour simplifier il est tout mou, un peu comme une poupée de chiffon, et n’est pas capable de mouvements volontaires et maîtrisés ni de simplement stabiliser son corps. Cela est lié notamment à l’immaturité d’une part de son système nerveux (les gaines de myéline notamment, qui aident à véhiculer les influx nerveux, ne sont pas bien formées), et d’autre part de celle des muscles qui n’ont pas encore été entraînés. Le tonus du nouveau-né va suivre la maturation de la gaine de myéline : d’abord le long de la colonne vertébrale, ce qui va permettre le développement du tonus axial (autour de 3-4 semaines, vous observerez que bébé commence à se stabiliser sur son axe vertical), puis le long des bras et des jambes (comptez 5-6 mois pour que bébé réussisse à attraper volontairement quelque chose). Porter un nouveau-né implique de prendre en compte l’absence de tonus pour proposer une installation qui vient la compenser. Dans une écharpe de portage on utilise notamment les réglages précis du tissu, dans un porte-bébé qui ne permet pas un ajustement aussi fin, on peut jouer sur 2 facteurs : La taille du tablier L’emboîtement des corps Un porte-bébé à la bonne taille Un porte-bébé trop grand risque de flotter et bailler dans le dos d’un tout-petit, n’offrant pas la stabilité nécessaire pour pallier à l’absence de réglages précis : le nouveau-né risque de s’affaisser à l’intérieur, ce qui n’est pas optimum pour dégager ses voies respiratoires. Pour réduire la taille du tablier, les marques proposent plusieurs options. Option 1 : l’utilisation d’un réducteur / coussin : Avec un réducteur ou un coussin, le tablier en lui-même ne se règle pas, mais le bébé est assis plus haut sur le dispositif ce qui diminue artificiellement la hauteur. Dans cette configuration, les pieds de l’enfant ne peuvent pas sortir car l’assise est trop large, ils restent donc à l’intérieur. Cela pose comme soucis que l’appui sous la plante des pieds stimule un réflexe de poussée : bébé va automatiquement venir pousser sur ses jambes, rapidement il sera susceptible de se mettre debout à l’intérieur du système. D’une manière générale vers 3 ou 4 mois il sera trop grand pour le réducteur mais trop petit pour le système principal, et vous serez coincés. L’utilisation d’un réducteur doit toujours vous interpeler : on vous vend un porte-bébé conçu pour un enfant de 6-8 mois minimum en essayant de bidouiller pour que ça passe pour un plus petit. Corollaire plus parlant : c’est comme si on vous vendait une paire de chaussures 4 pointures trop grandes sous couvert que le pied va grandir, en vous disant de mettre des semelles en attendant que ce soit la bonne pointure. Option 2 : proposer des réglages sur le tablier : Les réglages permettent de diminuer la hauteur et la largeur du dossier et de l’ajuster à la taille réelle du bébé. Cette solution est plus pertinente car elle permet une meilleure évolutivité générale du système. La limite est qu’on ne peut pas faire évoluer un tablier de la naissance à 4 ans car la quantité de matière nécessaire au portage d’un plus grand ne peut pas être suffisamment repliée pour que la taille soit assez petite pour stabiliser un nouveau-né. Il y a donc des tailles de porte-bébé, en général on retrouve des fourchettes du style : naissance/2 ans, 3-4 mois/3 ans, 1 an/5 ans. Un système de portage vendu pour porter de la naissance à 4 ans doit donc toujours vous interpeler également ! Aucun matériel en puériculture n’est aussi évolutif car les besoins d’un nouveau-né et d’un enfant de 4 ans sont trop différents, il vous faut changer de poussette, de lit, de siège auto, etc… Le portage ne fait pas exception à cette règle. L’emboîtement des corps La notion d’emboîtement des corps est une notion clé qui se traduit par la recherche d’une hauteur de portage permettant au nouveau-né de se caler naturellement sur le corps de son porteur. Cela lui permet d’être stable et c’est en grande partie ce qui permet en portage physiologique de ne pas avoir besoin de tenir sa tête car elle se cale sur le buste. Le respect de l’emboîtement des corps est essentiel tant que l’enfant n’est pas capable par lui-même de soutenir son dos ! On donne comme repère que la station assise est bien acquise (vers 8-10 mois si on veut être rigoureux, quand il sait s’asseoir tout seul). En général, pour trouver le bon endroit, il faut viser au-dessus des seins des femmes et des pectoraux des hommes : si le portage est trop bas, le bébé se retrouve avec la tête en plein dedans et n’a d’autre choix que de partir en arrière ou sur le côté pour les éviter (c’est comme si on vous mettait 2 énormes coussins un peu rigides en pleine tête, vous chercherez à les contourner et n’irez pas vous caler dedans). L’autre conséquence est que le bébé perdant l’ancrage nécessaire à sa stabilité, il s’affaisse. Si sur les femmes l’emboîtement des corps est assez intuitif, chez les hommes il nécessite au début un peu plus de réflexion car il n’est pas naturel de remonter autant l’enfant sur son corps : il faut réellement viser le plus haut que possible, comme si on voulait avoir sa tête nichée dans le cou (pour plus de confort, on peut décentrer légèrement l’installation). Reprenons nos porte-bébés préformés, problème : l’immense majorité de ces derniers est conçu de sorte à répartir la charge sur la ceinture. Cela induit un portage bas sur le bassin qui n’est pas du tout en adéquation avec ce que nous venons de voir concernant l’emboîtement des corps. Il faut donc rechercher un porte-bébé dont la conception permet un portage haut sur le buste : ces derniers sont reconnaissables par la fixation de la bretelle sur la ceinture et non le tablier. Cela permet en donnant le réglage de remonter l’enfant au lieu de le plaquer. Attention : ce type de portage répartit la charge intégralement sur les bretelles (comprendre : les épaules du porteur), pour que le confort soit au rendez-vous il convient de prendre le temps de bien serrer à fond pour avoir un bébé le plus haut que possible et qui fait corps avec vous. Cela évite l’effet de suspension très désagréable. Le corps de la jeune maman Nous avons fait le tour des besoins du tout-petit, il convient également de s’intéresser aux besoins de la jeune mère. En post-partum immédiat il est vivement déconseillé d’exercer des pressions sur l’abdomen afin de laisser le temps au périnée de se renforcer et aux organes de retrouver leur place. Avec un porte-bébé dont le poids est réparti sur la ceinture, on peut être tenté de l’installer à la taille pour remonter l’enfant et chercher l’emboîtement des corps, mais ce faisant on comprime le ventre en exerçant une pression vers le bas, et produisant un effet « tube de dentifrice » entre les organes et le périnée, ce qui vous l’aurez compris est une très mauvaise idée ! Même sans aller jusqu’à cet extrême, le simple fait de sentir un appui sur le ventre est généralement assez inconfortable, ce d’autant plus que la ceinture est souvent rigide. L’utilisation d’un porte-bébé répartissant la charge sur les bretelles est donc indispensable pour la bonne récupération de la maman. La ceinture dans ce cadre ne sert qu’à stabiliser le début de la mise en place, en cours de portage elle ne sert plus à rien et pourrait même être décrochée si on le souhaitait. Il est également souhaitable que cette ceinture soit souple et non rigide : même sans être serrée sur l’abdomen elle pourrait gêner la jeune maman. Installé bien haut sur son buste, le poids du bébé se fera en outre moins ressentir ce qui est sécurisant lorsqu’on n’a pas encore bien repris possession de son corps. La gamme néo Chez Néobulle la gamme néo a été pensée pour essayer de s’adapter au mieux aux différentes contraintes listées plus haut. Le néo et le my néo ont été conçus spécifiquement pour le portage d’un nouveau-né, avec une taille de tablier réduite et un portage exclusivement sur les bretelles pour éviter d’avoir à se prendre la tête sur le choix du type de portage alors que bébé vient juste d’arriver et qu’on est fatigués. Le My néo en tricot est parfait pour la première année, le néo en tissu d’écharpe pourra permettre d’aller jusqu’aux 2 ans de votre bout de chou. Le néo plus s’adresse à des bébés un peu plus grands, à partir de 3 mois environ et jusqu’à 3 ans. S’agissant d’un âge de transition avec un enfant qui nécessite encore un portage haut sur le buste mais qui en grandissant va peser plus lourd et dont le portage sera plus confortable avec une répartition du poids sur le bassin, ce porte-bébé vous propose les 2 modes de portage avec 2 fixations possible de la bretelle : sur la ceinture ou sur le tablier. Vous voici un peu mieux armés pour choisir votre porte-bébé idéal en déjouant les sirènes du marketing ! Ne reste plus qu’à profiter de votre petit cœur. https://www.youtube.com/watch?v=lZfwO6HLkYY

Focus sur le Mei-tai
L’article du jour est consacré au mei-tai, appelé également porte-bébé d’inspiration asiatique, ou plus basiquement « le truc comme l’écharpe mais plus facile ». Qu’est-ce qu’un mei-tai ? Quels sont les avantages et inconvénients de ce type de système ? On vous explique tout ! Le Mei-tai, c’est quoi donc ? Le porte-bébé d’inspiration asiatique se présente sous la forme d’un rectangle de tissu (qu’on appelle le tablier), des angles duquel ont insérées 4 lanières qui constituent la ceinture et les bretelles. Plein de systèmes de portage sont traditionnellement utilisés en Asie, les versions que l’on retrouve par chez nous ont été très occidentalisées et n’ont souvent plus grand-chose à voir avec leurs modèles originaux (d’où le fait qu’on évite de plus en plus le terme « porte-bébé asiatique » pour préférer « d’inspiration asiatique ») Les caractéristiques principales du Mei-tai Il existe sur le marché énormément de mei-tai différents. Si les premières versions étaient très basiques (aucun réglage), les plus récentes permettent toutes d’ajuster la taille du tablier, en réduisant notamment la largeur de l’entre-jambes et la hauteur, ce qui permet d’optimiser considérablement le confort et l’adéquation à la taille du bébé à porter (du moins pour les marques de référence). Dans les variantes possibles on retrouve : Des bretelles déployables ou rembourrées au niveau de l’épaule du porteur Des ceintures à nouer ou à clipser (on appelle les mei-tais de cette catégorie des « hybrides », car ils sont à mi-chemin avec les préformés) La plupart des porte-bébés d’inspiration asiatique sur le marché s’utilisent à partir de 3 ou 4 mois : cela tient au fait que même réduit au maximum, le tablier s’avère souvent un peu trop large et trop haut pour permettre un portage de nouveau-né confortable et sécuritaire (risque d’affaissement dans le système). Ils peuvent convenir pour porter jusqu’à 3 ans environ, ensuite ils seront généralement un peu trop étroits pour permettre une utilisation physiologique (soutien jusqu’au creux du genou plus possible). Il est vivement conseillé de choisir un mei-tai dont les bretelles sont assez longues et larges pour être croisées à l’extérieur des jambes du bébé puis rattachées dans le dos du porteur : cela permet d’apporter un meilleur soutien, que le bébé soit positionné bien haut sur le buste, et surtout que la charge soit supportée par les bretelles et non la ceinture. Lorsqu’on passe les bretelles entre le porteur et l’enfant, ce qui est proposé sur certaines notices, la charge se reporte sur la ceinture, ce qui exerce une compression assez forte sur l’abdomen du porteur (très déconseillé pour l’intégrité du périnée de la jeune maman puisque cela accentue les risques de descente d’organes !), et le bébé va immanquablement descendre plus bas sur le buste ce qui rend le portage moins stable et moins confortable. Des bretelles trop étroites, même longues, ne peuvent pas être croisées à l’extérieur de la jambe du bébé au risque de gêner la bonne circulation du sang. La question du rembourrage ou non de la bretelle est beaucoup plus subjective et dépend totalement des préférences du porteur. Néanmoins en ventral on préfère souvent des pans qui se déploient sur l’épaule et dans le dos, tandis qu’en dorsal le rembourrage est souvent plus agréable car la bretelle peut moins se déployer et « cisailler » un peu le trapèze. Les avantages du Mei-tai Le mei-tai est le compromis parfait entre une écharpe de portage et un porte-bébé préformé. C’est un système qui a su combiner une partie des avantages des deux systèmes pour donner un résultat simple, léger et agréable à porter. Ce porte-bébé présente très peu de difficultés à l’installation : pas de pli par pli ni réglages sur le bébé (autres que ceux du tablier mais qui se font en amont), très peu de risque de mauvaise manipulation ou d’erreur. Il est plus enveloppant que le porte-bébé préformé et permet un meilleur corps à corps, ce qui le rend du coup plus confortable. Il reste moins contenant qu’une écharpe et convient à merveille aux parents qui n’aiment pas se sentir trop serrés. Côté bébé c’est une solution intéressante pour pallier à quelques difficultés d’installation, notamment : Les bébés souffrants d’un reflux gastro-œsophagien, qui ont souvent du mal avec les portages trop enveloppants et qui peuvent être très raides lorsqu’ils ont mal. Comme il passe entre les jambes de l’enfant, le mei-tai permet d’obtenir sans trop d’efforts une installation safe avec un bébé raide comme un piquet et qui hurle, pas très académique certes mais à ce stade on s’en fiche un peu le principal c’est de survivre ! Les bébés un peu plus « vieux » qui n’ont pas été habitués à l’écharpe : passés 3 ou 4 mois il est parfois plus délicat d’installer un tout-petit en écharpe, il n’a pas été habitué aux sensations et n’est souvent pas suffisamment patient pour laisser son parent apprendre la gestuelle. Le mei-tai étant plus immédiat et moins contenant il est généralement mieux toléré. Les bébés qui présentent des problématiques d’hyperextension et/ou de torticolis, qui tendent à adopter naturellement des postures très raides et parfois en torsion : là encore le mei-tai est souvent plus simple d’accès pour les parents et mieux accepté par l’enfant. A noter qu’autant sa composition en coton sergé brisé respirant que le fait qu’il soit ouvert sur les côtés en font un système de portage parmi les plus agréables à utiliser par forte chaleur. Les points faibles du Mei-tai Le principal point faible du mei-tai reste sa moins grande polyvalence et évolutivité qu’une écharpe de portage. Cela est principalement lié à son tablier, qui même ajustable, ne peut évidemment pas couvrir de façon optimum un écart d’âge de l’enfant trop important : soit il sera idéal pour un nouveau-né mais un peu court à partir de 2 ans, soit il s’utilisera jusqu’à 3 ou 4 ans mais ne pourra être proposé qu’à partir de 3 ou 4 mois. Autre petit bémol, sa plus grande facilité d’installation s’accompagne d’ajustements moins précis que ceux de l’écharpe. Si l’utilisation de l’écharpe est très bien maîtrisée, on peut ressentir un confort un peu moindre en comparaison. Le corollaire est qu’il vaut mieux en revanche un mei-tai bien maîtrisé qu’une écharpe mal ajustée. Enfin comme l’écharpe, on retrouve à la mise en place des pans qui traînent au sol, ce qui rend l’installation en extérieur sous la pluie plus délicate qu’avec un préformé ! Rien de très handicapant ! Le porte-bébé d’inspiration asiatique, moins connu que ses homologues l’écharpe ou le préformé, mérite ainsi largement sa place au sein de la famille du portage physiologique et gagnerait à plus de notoriété ! C’est un excellent choix pour les parents à qui l’utilisation de l’écharpe fait peur mais qui recherchent néanmoins plus de proximité que dans un préformé.






