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Porter bébé face au monde 

Porter bébé face au monde 

La question du portage face au monde revient très régulièrement dès lors que bébé grandit et s’intéresse un peu plus à ce qui l’entoure. En toute logique lorsqu’il commence à se dévisser la nuque pour tout observer, on peut être tenté de tourner babychou vers l’extérieur pour assouvir sa curiosité, on nous demande alors souvent à quel âge c’est possible, ou si nos porte-bébés le permettent. En réalité c’est une pratique qui est plutôt déconseillée et de fait nos porte-bébés ne le permettent pas. On vous explique pourquoi ! 

1 – le respect de la physiologie 

Lorsqu’on aborde la physiologie du tout-petit, les repères génériques donnés sont de vérifier que sa base (= son bassin) est bien soutenue avec une assise de matière large qui se déploie jusqu’aux creux des genoux, que les genoux remontent un peu plus haut que l’axe des hanches, et que l’arrondi naturel de son dos est préservé.  

Quand on oriente le bébé vers l’extérieur, plusieurs soucis se posent : 

  • il est difficile de maintenir la posture « assise » et notamment de garder les genoux remontés. La matière se regroupe entre les jambes et on retrouve un portage en suspension avec les jambes pendantes. 
  • Si le porte-bébé parvient à maintenir la bonne posture de jambes, les rembourrages utilisés pour stabiliser finissent rapidement par s’affaisser et/ou être trop courts et ne plus remplir leur rôle. 
  • Le dos du bébé se retrouve poussé par les reliefs du buste du porteur (seins, pectoraux…) contre lesquels il est en appui, empêchant l’arrondi naturel au profit d’une cambrure

Il est dommage d’utiliser un système de portage se voulant respectueux de la physiologie du tout petit pour finalement obtenir une posture qui ne l’est pas ! 

2 – les stimulations 

Face au monde, bébé se retrouve envahi par une quantité incroyable de stimuli, que son cerveau en plein développement aura du mal à traiter. 

En premier lieu, TOUT est nouveau et inconnu pour lui. Les lumières, les sons, les couleurs, les passants, les arbres, les voitures, les bâtiments, etc… Etant d’un naturel curieux, il va chercher à tout observer dans le détail, ce qui vous en conviendrez est épuisant ! 

Il est en outre transporté à la vitesse de déplacement de son porteur, lequel étant bien plus grand que lui ira également bien plus vite, et va donc tenter d’effectuer son travail d’observation mais en accéléré.  

Certaines choses risquent de l’effrayer, comme le chien qui aboie sur votre passage, ou la mamie qui se précipite sur lui pour faire « gouzi-gouzi » en le touchant… En ce cas il sera « bloqué » face à ce qui lui fait peur, sans pouvoir ni l’éviter, ni se blottir contre vous, ni chercher le soutien de votre regard. 

C’est un peu comme si vous aviez atterri sur une autre planète et qu’au lieu de vous laisser le temps de tout intégrer en douceur, on vous proposait une visite en accéléré ! Même en étant très très curieux et en ayant très très envie de tout voir très vite, l’expérience ne serait pas des plus agréables ni finalement très enrichissante.  

Un enfant surstimulé peut devenir nerveux, tendu, pleurer plus et présenter des difficultés d’endormissement accrues. 

NB : en poussette la même problématique se pose et il est déconseillé de mettre l’enfant vers l’avant tant qu’il n’est pas en capacité de se déplacer par lui-même. 

3 – la sécurité 

Si les 2 précédents points étaient plus suggestifs et sujets à votre sensibilité personnelle, ce dernier est en revanche bien plus notable car il concerne la sécurité de base de votre portage. 

Face au monde, votre enfant ne fait plus corps avec vous, son poids se fait beaucoup plus ressentir, il vous happe vers l’avant, ses mouvements peuvent vous déséquilibrer, et il obstrue votre champ de vision. Cela augmente de façon drastique le risque de chute vers l’avant, et que vous vous retrouviez ainsi à vous écraser face contre terre avec votre bébé (lui-même face contre terre). On ne vous fait pas de dessin : les conséquences pourraient être graves ! 

Evidemment même porté face à vous, il peut arriver de tomber, néanmoins le risque d’occurrence est nettement moindre car l’enfant vous gêne et vous déséquilibre moins, et surtout vous réussirez plus facilement à protéger un peu votre bout de chou ou à basculer sur le côté, et les parties qui absorberont le choc seront moins fragiles (arrière du crâne et dos versus visage, cage thoracique et abdomen). C’est le même principe qui s’applique quand au judo on apprend à ne pas tomber vers l’avant. 

« Oui, mais mon bébé réclame ! » 

Les enfants étant d’un naturel très curieux, il est bien normal qu’ils cherchent à pouvoir observer un maximum de choses ! Mettez vous à leur place, bien installés en ventral, finalement ils ne peuvent voir que votre dessous de cou ou vos épaules (la ligne du buste est convexe et « enferme » le champ visuel), rien de bien folichon vous en conviendrez… 

En premier lieu rappelons que la sécurité prime sur tout le reste, et que quand votre enfant réclame quelque chose, parfois il faut malheureusement lui dire non parce qu’on sait que ce ne sera pas bon pour lui. Par exemple il serait très certainement ravi de goûter à du chocolat à 2 mois, pourtant vous ne lui en donnerez pas. Plus tard il voudra certainement aussi traverser la route tout seul, et là encore vous l’en empêcherez, même s’il pleure. 

Dans le cas présent, il ne s’agit pas de refreiner complètement votre bout de chou mais plutôt d’adapter le portage pour concilier ses envies et le confort et la sécurité de tous. On pourra proposer plusieurs ajustements selon les contextes : 

  • Porter dans le dos : ce portage est possible très tôt (dès la naissance avec une écharpe), et permet au bébé d’être transporté dans le sens de la marche, et de voir au-dessus de l’épaule de son porteur ou sur les côtés (la posture du dos offre une courbure convexe qui ouvre le champ visuel). Lorsqu’il y a trop de stimuli il peut se réfugier contre son porteur. 
  • Porter sur le côté : le portage décentré permet au bébé de mieux voir ce qui l’entoure tout en préservant les échanges de regard avec son porteur. Un sling est très pratique dans cette configuration. 

Et à bras ? 

Les points précédents sont surtout notables dans le cadre d’un portage avec un outil. A bras l’analyse est légèrement différente : 

  • On porte à bras généralement plutôt en intérieur, dans un environnement moins stimulant que l’extérieur et que l’enfant connaît 
  • Le portage est destiné à durer peu de temps (ça pèse vite lourd ces petites bêtes !) ce qui réduit également la fatigue et l’agitation 
  • Le porteur interagit en permanence avec son bébé : soit via le regard et la parole, soit dans ses gestes puisqu’il modifie la position et la façon de porter en continu en fonction des mouvements de son enfant. 
  • En cas de chute, il est plus facile de protéger son bébé. 

Le portage face au monde à bras est de fait beaucoup moins problématique que dans un porte-bébé. On pourra conseiller des postures plutôt sur le côté pour favoriser les échanges, et avec un enfant soutenu en position assise par l’extérieur du genou et pas avec la main entre les jambes (favorise les positions en extension et les douleurs au poignet)

Les cas particuliers :  

Les conseils vus précédemment s’appliquaient au cas général, mais il existe plusieurs situations où il faudra les nuancer ! De façon non exhaustive on pourra mentionner : 

  • Le handicap du porteur : un parent en fauteuil roulant par exemple, pourrait être en difficulté pour installer son enfant face à lui 
  • Un enfant appareillé (pieds bots par ex) : certains appareillages peuvent blesser le porteur et/ou le bébé et nécessitent des installations face au monde 
  • Le bébé souffrant de reflux : certains enfants souffrant de reflux gastro-œsophagien refusent totalement les positions face au porteur et le temps de trouver des ajustements pour y palier le face au monde peut s’avérer utile 

Hors cas particuliers donc, vous l’aurez compris, le portage face au monde en système de portage n’est pas recommandé. Le fait qu’il soit proposé par plusieurs marques et porte-bébés ne constitue malheureusement pas une garantie que ce soit judicieux et adapté.  

Votre bébé râle face à vous ? N’hésitez pas à vous faire accompagner par une monitrice de portage pour moduler vos installations et trouver des solutions qui vous conviennent ! 

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La frise servira de support visuel au fil de l'été pour répondre à la question "combien de dodo avant la rentrée ?". Visiter l'école avant la première rentrée scolaire Si cela est possible, organisez une visite de l'école maternelle de votre enfant avant la première rentrée scolaire. Voir la classe, la cour et les toilettes permet à l’enfant de se familiariser avec les lieux.Cette découverte visuelle réduit l’angoisse et facilite l’adaptation le jour J. Certaines écoles proposent même une petite rencontre collective avec les futurs camarades, ce qui est idéal pour créer un premier lien social avant la séparation du jour J.💡Astuce : prenez des photos des endroits clefs, que vous pourrez montrer à votre enfant durant l'été. Préparer les affaires scolaires en famille Lors de la première rentrée scolaire, la liste des fournitures est très réduite. 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Mettre en place des donneurs de temps lui sera d'une aide précieuse pour faciliter l'apprentissage de ces repères spatio-temporels. Par exemple  :Un semainier très simple, qui distingue grâce à deux couleurs différentes les temps passés à l'école de ceux passés à la maison,Un tableau de routine du matin, pour rassurer l'enfant et lui permettre d'appréhender l'heure du départ pour l'école,Un réveil qui distingue le jour et la nuit, pour faciliter les moments du coucher et du réveil Gérer le moment de la séparation Les pleurs du matin : un phénomène fréquent durant la première rentrée scolaire Soyons honnête : les pleurs sont fréquents durant les semaines qui suivent la première rentrée scolaire. On vous souhaite sincèrement d'y échapper mais... l'entrée en maternelle s'accompagne de tout un flot d'émotions.Vivre cette séparation, découvrir cet environnement nouveau, rencontrer des camarades inconnus jusqu'alors, c'est un énorme cap à passer. D'autant plus que l'effet de groupe joue aussi. Votre enfant a beau être enthousiaste, la veille de sa première rentrée, le jour J s'il est entouré d'autres enfants qui pleurent, il aura probablement du mal à retenir ses larmes. Cela ne traduit pas un mal-être à l’école, ni une mauvaise préparation de votre part, pas d'inquiétude. Souvent, les enfants s’apaisent rapidement après le départ du parent.Rassurez-vous : les enseignants et ATSEM sont habitués à accompagner cette étape d’adaptation. Dire au revoir sans s’éterniser La métaphore du sparadrap illustre plutôt bien ce temps délicat de la séparation du matin. Parfois, le fait de dire au revoir sans s'éterniser facilite la transition.Soyez à l'écoute des émotions de votre enfant et de son ressenti, bien sûr. Mais n'hésitez pas à créer un rituel court et identifiable, que vous-mêmes et votre enfant pourra s'approprier pour se sécuriser :L’amener jusqu’à la porte ou en classeDes activités libres sont souvent mises en place par la maîtresse, invitez votre enfant à choisir celle qui lui plaît le plus, Un petit câlin réconfortantUne phrase rassurante (« Je t'aime, passe une belle journée, je reviens te chercher après la sieste »)Pour certains enfants, voir leurs parents rester trop longtemps rend en effet la séparation plus difficile. Accompagner les émotions de son enfant La première rentrée scolaire (et les suivantes) est très souvent chargée d'émotion. C'est la fin d'un chapitre, le début d'un autre. Un nouvel environnement, de nouveaux interlocuteurs. Comme le phare en pleine tempête guide les bateaux égarés, n'hésitez pas à accompagner votre enfant dans la verbalisation de ses émotions. Voici plusieurs ressources qui peuvent être précieuses pour adoucir les angoisses de la séparation : Dessiner un coeur sur la main de votre enfant : astuce bien connue des jeunes parents, dites à votre enfant que ce coeur est chargé de bisous, que s'il en ressent le besoin, il peut le regarder. Que c'est la preuve que vous pensez à lui, toute la journée, et que vous l'aimez de tout votre coeur. La pratique du portage : certains parents redoutent de "trop" porter leur enfant, au risque de leur donner des mauvaises habitudes et de rendre la séparation plus compliquée. Mais c'est tout le contraire : le portage participe à la création d'un lien d'attachement sécure. Un enfant avec un lien d'attachement sécure se sent donc en confiance pour explorer le monde qui l'entoure. Son instinct lui souffle qu'en cas de détresse, donc parent sera toujours là pour l'apaiser.La pratique du massage : les massages présentent de nombreux bienfaits pour les bébés, comme les adultes. Sécrétion d'ocytocine, détente, renforcement du lien d'attachement... N'hésitez pas à l'intégrer à votre routine du soir, par exemple en utilisant l'huile bio P'tits Câlins, qui apaise, nourrit et hydrate la peau.Les huiles essentielles : elles présentent de nombreuses vertus. Pour apaiser les enfants dès 3 ans, l'huile bio Dé-Stress, fabriquée en France, peut devenir votre meilleure alliée avant de partir à l'école !  La question de la continence : pas de panique ! Beaucoup de parents redoutent que leur enfant ne soit pas totalement propre avant la première rentrée scolaire. C'est une angoisse légitime. Mais, en vérité : chaque enfant évolue à son rythme, et il est fréquent que l’acquisition de la continence se poursuive au début de la rentrée maternelle.Les enseignants et ATSEM sont là pour :Aider les enfants en cas d’accidentProposer des passages (très) réguliers aux toilettesEncourager et féliciterL'effet de groupe favorise également cet apprentissage ! 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Ne vous attendez pas à un compte-rendu détaillé de la part de la maîtresse. Gardez en tête que votre enfant ne peut pas tout retenir et qu'il a accumulé de la fatigue durant la journée. Par exemple, demandez-lui simplement : "qu'est-ce que tu as le plus apprécié durant ta journée ?".Eviter de changer toute la routine familiale en même temps : conserver certains repères habituels pour ne pas perturber davantage ses journées favorisera une transition en douceur. FAQ – Première rentrée scolaire, les questions fréquentes que se posent les parents Mon enfant pleure tous les matins, que faire ? Les pleurs du matin sont fréquents. Ne culpabilisez pas. Rassurez-le sur le fait que vous reviendrez le chercher et adoptez un rituel de séparation constant. La plupart des enfants s’apaisent rapidement après le départ du parent. Si les pleurs perdurent sur plusieurs semaines, après la rentrée, n’hésitez pas à demander un rendez-vous avec la maîtresse pour discuter des choses qui peuvent être mises en place pour faciliter la séparation. Faut-il que mon enfant sache s’habiller seul ? Pas nécessairement ! La maîtresse et l’ATSEM accompagnent les enfants pour mettre ou enlever leur manteau. L’important est qu’il participe selon ses capacités. C’est en pratiquant qu’il développera sa motricité fine et apprendra à s’habiller en autonomie. Optez pour des vêtements faciles à manipuler et confortables (baskets à scratchs, sweats à enfiler …). Mon enfant n’est pas continent, puis-je lui mettre une couche à l'école ? Non, il n’est pas possible de déposer votre enfant à l’école en couche. C’est valable pour les modèles classiques à scratchs comme pour les modèles panty. Cependant, vous pouvez opter pour des culottes d’apprentissage. Elles contiennent une partie rembourrée qui évite que votre enfant se retrouve trempé en cas d’accident. En conclusion La première rentrée scolaire est un mélange d’émotions pour toute la famille.Il est possible de préparer votre enfant en amont (affectivement et matériellement), de mettre en place une routine du matin rassurante et une communication bienveillante, pour l'aider à vivre cette étape avec confiance.Que ce soit le choix du sac à dos, l'accompagnement des pleurs, la préparation à la séparation, chaque détail compte pour faciliter la transition. Il y aura sûrement un écart entre ce que vous aviez projeté pour ce premier jour d'école et ... la réalité à l'instant T. Il est impossible de tout prévoir à l'avance. Mais souvenez-vous : vous faites au mieux, avec les ressources à votre disposition.

BébéPrévenir et apaiser les petits bobos de bébé : tous les conseils Néobulle !

Premiers bobos de bébé : les identifier et apaiser

Même si un nouveau-né est souvent en bonne santé, il n’est pas à l’abri de petits désagréments au fur et à mesure qu'il grandit. Acquisition du quatre pattes et de la marche, premières poussées dentaires, inconforts digestifs... Savoir identifier et soulager rapidement les bobos de bébé permet d’apaiser toute la famille.Sommaire Bobos de bébé n°1 : les maux de ventre et inconforts digestifs Bobos de bébé n°2 : les premières chutes et petites bosses Bobos de bébé n°3 : les douleurs dentaires Bobos de bébé n°4 : égratignures, griffures et autres maux du quotidien En résumé : des gestes simples pour apaiser les premiers bobos de bébé Bobos de bébé n°1 : les maux de ventre et inconforts digestifs Reconnaître les signes des coliques et d'inconfort digestif Les douleurs digestives sont fréquentes durant la première année de vie de bébé. Notamment les premières semaines, puis au moment de la diversification alimentaire. L'immaturité du système digestif du nouveau-né y est pour beaucoup : les choses se mettent en place petit à petit. Bébé se tortille, son visage se crispe, il pédale et pousse avec ses jambes ? Votre instinct vous souffle la réponse : ce sont bien les signes d'un inconfort digestif ! Gestes simples pour soulager bébé Voici quelques réflexes simples à intégrer dans votre quotidien pour soulager votre bébé : Réalisez de petits cercles dans le sens des aiguilles d’une montre avec l'huile Bio Calm’Bidou, dès la naissance.Appliquez-la après le change ou lors d'une phase d'éveil calme (évitez les crises de pleurs)Ramenez doucement les genoux de bébé contre son ventre pour faciliter l'évacuation des gaz.Réalisez un bain enveloppé en fin de journée pour l’aider à se détendre.💡 Astuce parent : En cas de doute ou si les symptômes persistent, demandez toujours l’avis de votre médecin. Bobos de bébé n°2 : les premières chutes et petites bosses Sécuriser l’environnement de bébé Même les tout-petits peuvent parfois basculer et s'improviser cascadeurs en herbe! Par exemple lors de l'acquisition du quatre pattes ou de la marche. Sécurisez les pièces de votre logement (coins de table, tapis antidérapants…), mais n’oubliez pas : ces petits bobos de bébé font partie de la découverte du monde. Soulager bébé avec un soin adapté Gardez à portée de main l'huile Bio Badaboum. C’est le chouchou de nombreux parents : à base d’arnica et d’hélichryse, elle apaise bosses et bleus dès 3 mois. Grâce à son format roll-on, elle s’applique directement sur la peau, sans massage. Bobos de bébé n°3 : les douleurs dentaires Quand apparaissent les premières dents ? Les poussées dentaires débutent généralement entre 3 et 6 mois, mais chaque bébé évolue à son rythme. Certains naissent même avec une première dent !Ces poussées dentaires s’accompagnent souvent d’irritabilité, de salivation abondante, de rougeurs au niveau des joues et peuvent avoir un impact sur le sommeil de votre tout-petit (et... le vôtre!). Apaiser les premières poussées dentaires Même s'il n'existe aucune recette miracle pour apaiser entièrement les poussées dentaires, voici quelques gestes simples pour soulager en douceur votre bébé :Massez doucement ses gencives avec l'huile Bio Premières Dents dès 3 mois, composée d'une combinaison d'huiles végétales et d'huiles essentielles calmantes,Proposez un anneau de dentition réfrigéré pour un effet apaisant.Si votre bébé est diversifié, placez quelques glaçons de fruits ou de lait maternel dans une grignoteuse, Offrez une présence rassurante et des câlins pour aider votre bébé à traverser cette étape (spoiler : les sessions portage peuvent aider et favoriser la sécrétion d'ocytocine !)➡️ Pour en savoir plus sur les poussées dentaires, découvrez notre article dédié ! Bobos de bébé n°4 : égratignures, griffures et autres maux du quotidien Pas de panique : les petits bobos sans gravité Les ongles de bébé poussent vite et peuvent occasionner des griffures, tout comme les jeux ou les découvertes du quotidien. Si vous allaitez, vous avez peut-être déjà eu l'occasion de constater à quel point leurs petits ongles peuvent être redoutables !En été, la peau tendre des bébés a aussi tendance à régaler les moustiques.Au fil du développement moteur de votre bébé, il commence à ramper et faire du quatre pattes. C'est souvent une période sensible pour leurs genoux, qui s'égratignent facilement. Une solution douce et rapide Pour les petites coupures, égratignures, genoux griffés ou coudes abîmés, l'huile Bio P’tits Bobos est idéal. Son format roll-on le rend tellement pratique à appliquer, sur un bébé qui a la bougeotte, dès 3 mois !Formulée avec des huiles essentielles de ciste, de géranium rosat et de lavande fine, ce stick favorise la réparation cutanée et convient à toute la famille ! En résumé : des gestes simples pour apaiser les premiers bobos de bébé Les petits bobos font partie intégrante de la vie de bébé et du quotidien des parents. Qu’il s’agisse d'inconforts digestifs, de petites chutes, de poussées dentaires ou de griffures, apprendre à les identifier et à les soulager avec douceur permet d'apaiser toute la famille. En adoptant des gestes simples, en utilisant des produits adaptés et en offrant une présence rassurante, vous accompagnez votre enfant dans sa découverte du monde qui l'entoure.