
Le P'tit Evo : Naissance d'un porte-bébé
A l'occasion de l'arrivée dans nos gammes du P'tit Evo, nous vous proposons de plonger avec nous dans les coulisses de la création d'un porte-bébé. De l'idée initiale au portage de votre bout de chou, la route est longue et parsemée d'embûches ! On vous raconte ? 1 - Aux origines : l'idée Ca paraît simple écrit comme ça, mais trouver de nouvelles idées de développement de produit, c'est parfois un véritable casse-tête ! D'autant qu'il ne s'agit pas de juste concevoir un article, encore faut-il au préalable s'assurer qu'il sera en phase avec les besoins des parents que nous accompagnons. Chez Néobulle, la gamme portage commençant à être bien fournie, le champs des possibles se restreint. Pour autant il subsiste quelques manques à combler, et notamment nous avions en tête depuis un bon moment qu'il était dommage de ne pas encore proposer de porte-bébé d'inspiration asiatique (mei-tai) qui soit adapté pour un nouveau-né. Le mei-tai est un parfait compromis entre les écharpes de portage et les porte-bébés préformés. Il allie le confort et le côté enveloppant à la simplicité d'installation. Pour en savoir plus sur les mei-tai, c'est par ici ! Notre évolu'bulle, qui rentre dans cette catégorie, est d'ailleurs très apprécié mais il ne permet le portage qu'à partir de 3 mois, trop tard pour bon nombre de familles qui apprécient le côté cocon de l'écharpe mais ne souhaitent pas réaliser les nouages. Ayant de plus en plus de demandes dans ce sens des monitrices de portage (signe que l'intérêt était également présent chez les parents à qui il serait destiné), nous avons décidé de nous lancer dans l'aventure ! 2 - Définir les critères La première étape de conception, c'est de définir le cahier des charges que devra remplir le porte-bébé. Pour ce qui nous concernait : adapté à un nouveau-né bretelles déployables simple d'utilisation confortable évolutif à un tarif abordable Et ceci évidemment en plus des exigences usuelles de Néobulle, à savoir l'intégralité des éléments composant le porte-bébé faits en France, la couture dans nos ateliers à Saint-Bonnet le Château (42) et le tissu en coton bio certifié sans teintures toxiques. La question des bretelles a été un point épineux car selon qu'on porte en ventral ou en dorsal, le comportement de la bretelle change : en ventral les bretelles qui se déploient sont souvent plus confortables, mais en dorsal on peut moins les étaler et les bretelles rembourrées sont alors préférables. Le P'tit Evo étant destiné à porter des bébés jeunes, nous avons privilégié le portage ventral, mais avons prévu des rembourrages amovibles pour les parents qui l'utiliseraient dans le dos par la suite. Ayant des critères d'âges similaires à ceux du Néo (notre porte-bébé préformé 0-2 ans), très naïvement nous avons pensé que ce serait facile et qu'il suffirait de reprendre le même tablier et de remplacer les bretelles (spoiler alert : non !). D'une manière générale, il est important que les gammes soient cohérentes et que le cahier des charges tienne compte des autres porte-bébés que nous proposons afin que tous se complètent dans leur usage et qu'il soit facile pour les parents de s'y retrouver. 3 - Les prototypes Le prototype c'est la concrétisation, le moment où on commence les choses sérieuses. C'est aussi le moment où on se rend souvent compte que l'idée qui paraissait géniale sur le papier est en réalité calamiteuse ! Prenez cette histoire de réutiliser le tablier du Néo par exemple : et bien ça ne marche pas du tout. Parce qu'entre des bretelles de préformé et des bretelles de mei-tai, les lignes de tension appliquées sur le tablier ne sont pas du tout les mêmes, et qu'on s'est retrouvés avec une matière toute plissée et un bébé pas du tout enroulé. Echec critique. Pour vous expliquer mieux le déroulé de cette phase de test, il faut imaginer qu'il y a plusieurs personnes impliquées plus ou moins étroitement, et qui doivent se coordonner, le tout sur plusieurs lieux différents ! Séverine (big boss en chef) envoie les instructions précises de confection à Caroline (notre couturière spécialiste en prototypes). Caroline réalise un prototype chez elle.Elise (qui est responsable des couturières à domicile) passe le récupérer pour le rapporter à Séverine.Séverine le fait essayer à Delphine (monitrice de portage) lorsqu'elle est dans les locaux. Delphine note ce qui ne va pas. Séverine et Delphine se creusent les neurones pour essayer de comprendre comment corriger, notent tout précisément sur la feuille d'analyse et compte-rendu (ou plutôt : oublient de noter, puis se font gronder par Elise pour y penser et le faire)Elise ramène le tout à Caroline, qui réalise un nouveau prototype prenant en compte les remarques.etc... etc... Evidemment chaque fois que l'on corrige quelque chose, il y a un risque que cela modifie tout le reste ! On démarre d'une bretelle qui ne va pas, pour finir par un tablier trop lâche, pour revenir sur des bretelles qui s'installent mal... Les corrections doivent tenir compte du résultat en portage, mais sans oublier qu'il ne s'agit pas uniquement de produire un prototype, il faudra ensuite que nos couturières puissent le confectionner à grande échelle sans risque d'erreur trop important (synonymes de retours en SAV ultérieurs). Au milieu il faut également intercaler des tests avec d'autres monitrices pour avoir leurs avis et idées, toujours précieux. Et des vrais bébés, parce que les poupons ça ne reste que des substituts pas toujours suffisamment réalistes dans leurs comportements. Egalement avec des parents de morphologies variées pour s'assurer que le porte-bébé conviendra à tous. Les amis et la famille sont alors mis à contribution (ils servent la science et c'est leur joie !). Et surtout, au bout d'un moment, il faut essayer de s'y retrouver entre les différents essais, corriger sans reproduire les problèmes précédemment rencontrés (au bout de 7 ou 8 prototypes cela devient ardu !), ne pas mélanger les prototypes... et ne pas désespérer ! 4 - Le Graal ! 15 prototypes et plusieurs heuresssss de prise de tête plus tard, enfin, le Graal ! Le prototype parfait ! Danse de la joie et champagne, on va pouvoir lancer la production ! Nos petites mains de l'atelier sont briefées sur tous les détails de confection : découpe, couture, astuces de mises en place, rien n'est laissé au hasard. Ce sont elles qui rajoutent les petites doses d'amour et de poudre de dodo nécessaires à ce que bébé soit parfaitement bien installé dedans et apaisé ! Le porte-bébé est envoyé en test pour garantir qu'il satisfait bien aux normes de sécurité. Et pendant ce temps dans les bureaux, il faut préparer le lancement : Shooting photo (merci à nos mannequins d'un jour !) Photos pas à pas pour la notice Tutoriels vidéos Choix des coloris et de leurs noms Réalisation du packaging Réalisation de la notice (mise en page, textes, mentions légales...) Formation en interne à l'utilisation (pour que tout le monde puisse bien vous conseiller ensuite !) Réalisation des fiches produit pour nos sites particuliers, partenaires et revendeurs et j'en oublie ! 5 - C'est parti C'est enfin ensuite le grand jour du lancement ! Instant de vérité : est-ce que notre petit nouveau vous plaira ? Est-ce qu'on a bien pensé à tout ? Une grande sortie c'est toujours un peu stressant. Hasard de calendrier : de l'idée à la mise en vente il se sera écoulé 9 mois environ (ce qui est exceptionnellement court ! On est généralement plus proche de la gestation de l'éléphant que de celle des humains !)... Chez Néobulle, les porte-bébés ce sont nos vrais bébés ;-) Et du coup : est-ce qu'il vous plait ce p'tit évo ?!

Protéger bébé des moustiques !
BzzZBZz Vous aussi vous l’avez reconnu ? L’insupportable BzzBzz du moustique qui n’attend que l’extinction de la lumière de votre chambre pour venir vous narguer de sa « douce » mélodie puis vous piquer… Vous en avez marre de finir en mode spéléo sous le drap en pleine canicule, pour vous protéger des assauts de l’envahisseur ? Bonne nouvelle, on a des solutions pour vous ! Sans insecticides chimiques, uniquement à base d’huiles essentielles bio, savamment dosée pour être utilisée même chez les bébés et les femmes enceintes ou allaitantes, on vous explique tout sur nos répulsifs anti-moustiques ! Gamme anti-pique de Néobulle Repousser les envahisseurs Eviter de se faire dévorer, c’est avant tout réussir à tenir à distance l’indésirable ! En combinaison des moustiquaires, des ventilateurs (certains moustiques peuvent être désorientés par le flux d’air) et des vêtements longs, les répulsifs se présentent sous différentes formes : A pulvériser ou diffuser dans l’air d’une pièce A appliquer directement sur soi Le spray répulsif anti-pique est idéal lorsqu’on cherche à se prémunir des moustiques dans un lieu fermé (maison, tente…). Elaboré à partir d’huiles essentielles bio de lavande fine, eucalyptus citriodora et de géranium rosat, il est spécifiquement pensé pour être utilisé en sécurité en présence même des bébés (à partir de 3 mois) et des femmes enceintes (à partir de 3 mois de grossesse). Le spray ne contient pas de gaz. Pour une efficacité optimum on le pulvérisera avant la tombée de la nuit (et l’arrivée des nuisibles !) dans une pièce aérée, et on attendra 15mn avant d’y laisser revenir le bébé. Son homologue à diffuser fonctionne sur le même principe, avec soit une diffusion de 10mn dans une chambre aérée avant la tombée de la nuit, soit 5mn par heure dans les autres pièces de vie. A noter que ces deux produits sont destinés à un usage aérien exclusivement et ne doivent pas être utilisés pour imprégner des vêtements ni sur la peau ! Une fois en extérieur, on privilégiera les protections à appliquer directement sur la peau. Pour s’adapter au mieux à tous les besoins, les huiles anti-pique se déclinent en 2 concentrations : Formule légère pour les bébés de plus de 3 mois, les femmes enceintes (à partir de 3 mois de grossesse) et les femmes allaitantes Formule plus dosée pour les adultes (hors grossesse et allaitement) et les enfants à partir de 3 ans. L’huile est destinée à protéger les parties exposées du corps (inutile de se tartiner des pieds à la tête !), et s’applique sur une peau saine pour ne pas risquer d’aggraver un eczéma par exemple. A vous les repas en terrasse et les balades en toute sérénité ! Vous voici partis pour 5 heures de tranquillité ! Créatures volantes ou rampantes non identifiées ! HAAAAAA c’est QUOI ce truc ?! Chez vous aussi le bruissement d’ailes d’un insecte non identifié déclenche un hurlement de panique couplé à des moulinets de bras frénétiques ? Si on parle beaucoup des moustiques (et notamment de nos nouveaux « amis » les tigres), ce ne sont malheureusement pas les seuls à nous enquiquiner l’été. Si nos formules n’ont été testées et n’ont prouvé leur efficacité que sur les moustiques et moustiques tigres, nous avons eu plein de retours au sein de nos équipes et autres utilisateurs intensifs de la gamme anti-pique indiquant de beaux résultats sur les autres bestioles à 6 ou 8 pattes (voire plus). Sus aux mouches, tiques et autres araignées ! Aïe c’est trop tard ! Un moustique a sournoisement attendu que vous baissiez votre garde et vous a sauvagement agressé… Le résultat ne se fait pas attendre : CA GRATTE !!! C’est le moment de dégainer le stick adou’pik ! Un petit coup de roll-on plus tard OUF, le soulagement est immédiat. Parce qu’on sait que tout le monde peut se faire dévorer, le stick adou’pik est étudié pour être utilisé même sur des tout-petits (à partir de 3 mois) et des futures mamans (dès 3 mois de grossesse). Il se glisse facilement dans un sac à main ou dans une poche et suivra sans contrainte tous vos déplacements. Les moustiques, mais pas que… La formule adou’pik est efficace sur tout ce qui est susceptible de démanger, les boutons de moustiques donc mais pas seulement. On peut l’utiliser pour soulager les piqûres d’orties et d’une manière générale toutes les autres plantes urticantes, les piqûres de guêpes et abeilles, les piqûres de méduses… On imagine un peu en désespoir de cause, les plus fervents utilisateurs de nos produits se sont aventurés bien plus loin que nous et se sont lancés sur des tests un peu moins conventionnels du type boutons de varicelle infernaux. Sur ce dernier point, il semble que la combinaison ultime se compose du stick adou’pik sur les vésicules qui grattent, puis du stick p’tits bobos quand elles croûtent et sont susceptibles de laisser des cicatrices. Vous l’aurez compris, la gamme anti-pique c’est un vrai incontournable de la pharmacie familiale ! Elaborée en France à base d’ingrédients issus de l’agriculture biologique, c’est en plus local et écologique, ce qui ne gâche rien au plaisir. Et vous, vous l’avez déjà testée ?
Porter après une césarienne
Votre accouchement s’est déroulé (ou va se dérouler) par césarienne et vous ne savez pas si le portage de votre tout-petit est possible et si oui sous quelles conditions ? Cet article est fait pour vous ! Le post-partum immédiat, quelles précautions Que ce soit après une voie basse ou une césarienne, le portage à bras ou en système de portage est possible juste après la naissance, mais nécessite quelques précautions : Eviter les pressions sur l’abdomen : le périnée étant fragilisé par la grossesse il remplit moins son rôle et les appuis sur le ventre ont tendance à pousser les organes vers le bas, le tout augmente les risques de complication de type descente d’organe Prendre le temps de se remettre : la grossesse puis l’accouchement sont des épreuves pour le corps, se ménager permet de récupérer physiquement et psychologiquement On entend parfois qu’après une césarienne il faut attendre un mois pour pouvoir porter son enfant. S’il est vrai que la césarienne étant une opération, la récupération peut parfois être plus longue, la cicatrice mettre plus ou moins de temps à se résorber, des douleurs être observées, et qu’il faut donc être d’autant plus vigilant à ne pas trop forcer, il est aussi à noter qu’il n’est pas réaliste d’imaginer que la jeune mère ne portera pas du tout son bébé ! On se retrouve parfois avec des situations très paradoxales où on a déconseillé l’utilisation du porte-bébé mais où la jeune accouchée se retrouve à porter le bébé dans sa poussette ou son cosy, ce qui s’avère être bien pire que la situation initialement proscrite ! Un porte-bébé bien ajusté permet de répartir la charge sur tout le buste, soulageant souvent au passage les tensions qu’on observe à bras (crispations, peur de lâcher bébé, bébé qui paraît plus lourd) et qui sursollicitent l’abdomen, c’est donc un vrai allié y compris et surtout après un accouchement un peu compliqué. Que ce soit à bras ou avec un outil, il est conseillé de rester à l’écoute de son corps : lorsqu’une sensation de pesanteur se fait sentir au niveau du périnée, si c’est possible il est vivement recommandé de s’allonger pour soulager la zone. Quel porte-bébé utiliser ? Tous les systèmes physiologiques permettant de porter haut sur le buste (pour éviter les appuis sur l’abdomen, et notamment la cicatrice qui peut être douloureuse) sont utilisables. En vrac : Les écharpes de portage Les slings Les mei-tais Les préformés permettant un portage haut sur les épaules (néo ou my néo par ex) Les porte-bébés préformés dont la charge est répartie uniquement sur le bassin sont peu recommandés, ne serait-ce que parce que la ceinture sera positionnée pile sur la cicatrice ! Les porte-bébés non physiologiques ne permettant pas un bon ajustement et favorisant la suspension du bébé sur le corps de son porteur, ils auront tendance à faire forcer plus sur l’abdomen pour compenser leur moins bonne stabilité. Vous l’aurez compris, utiliser un système de portage après une césarienne est tout à fait possible. Il convient de toujours rester à l’écoute de son corps et ne surtout pas forcer en cas de douleurs ou de pesanteur. On rappellera que les porte-bébés ne sont pas destinés à permettre de briquer la maison en post-partum immédiat : le repos est de mise avant toute chose !

10 idées originales de cadeaux de naissance
Votre bout de chou va bientôt pointer son nez, et votre entourage ne cesse de vous demander de quoi vous avez besoin ou ce que vous souhaiteriez recevoir comme cadeau. Vous essayez désespérément de faire une liste de naissance mais, si vous savez globalement très bien ce que vous ne voulez PAS (vous avez déjà décliné l’offre de tatie Cunégonde et son vieux youpala), vous n’avez aucune idée de ce que vous pourriez bien demander ! On vous aide avec quelques idées. – La contre-liste : exit doudous vêtements and Co Commençons par les cadeaux qu’il faudrait RETIRER des choix possibles. Les doudous : Un doudou c’est mignon. Le problème c’est que généralement, on n’en reçoit pas qu’un seul, plutôt 10 ! Tout ça pour qu’en plus à la fin bébé finisse par choisir un lange, un drap, une couette ou des ballons (dédicace à fiston chéri) et que la flopée de doudous finisse dans un carton à la cave. Les vêtements : En 3 mois ou en 6 mois on en reçoit souvent de quoi habiller des quintuplés (comprendre : on n’arrivera même pas à tout lui mettre que bébé aura déjà changé de taille)… Souvent ce sont des habits très jolis mais également très inconfortables : des petites robes à froufrous, des petits jeans slim, magnifiques pour les photos souvenirs mais beaucoup moins pour votre petit cœur et son confort. Les tailles plus grandes sont plus durables et moins offertes, mais il subsiste le risque qu’au final quand babychou atteindra la bonne morphologie pour le porter (ce qui est difficile à anticiper), le vêtement ne soit pas adapté à la saison. Les attaches tétines : Un peu comme les doudous, c’est un cadeau « facile » et peu coûteux, encore faut-il que bébé ait une tétine ce qui n’est pas assuré ! Les objets dangereux : On le redit et répète : dans un lit de bébé on ne met RIEN. Tours et tresses de lit sont très instagrammables mais présentent un risque d’étouffement non négligeable. Les bébés bougent toujours bien plus qu’on ne le pense et peuvent se coincer dedans, et les matériaux vendus comme « respirants » sont tout aussi problématiques que leurs homologues (marketing bonjour…). D’une manière générale : on n’offre pas à un parent un outil dont on sait qu’il est « contre » ou que ça ne correspond pas à ses valeurs. (On sait, ça semble basique mais cette notion n’est malheureusement pas acquise pour tout le monde ! 1 – Le bain cocoon : la serviette-tablier originale Vous ne le savez pas encore, mais sortir du bain votre petite grenouille toute mouillée, qui glisse, pleure et se débat parce qu’elle serait bien restée dedans, c’est parfois un peu le catch et tout le monde finit trempé ! La conception en tablier permet au parent d’avoir les mains libres pour récupérer son pitchoune, et de pouvoir l’envelopper très rapidement dans la serviette sitôt sorti, pour vite le garder au chaud contre lui tout en restant au sec. Grand, moelleux et incroyablement doux, le bain cocoon est clairement un incontournable ! 2 – Des ateliers parentalité Portage, massage bébé, bain enveloppé, langue des signes… L’offre est de plus en plus développée et permet d’apprendre plein de choses sur son bébé dans une ambiance généralement détendue et chaleureuse. Plus qu’un cadeau matériel, c’est du temps consacré à sa famille et cela aide à renforcer les liens. C’est en outre utile, ce qui ne gâche rien au plaisir ! 3 – Un porte-bébé Parfois un peu onéreux pour une seule personne, le système de portage peut faire l’objet d’un achat groupé. C’est un cadeau utile qui servira au quotidien pour faciliter la vie de toute la famille en comblant les besoins de bébé tout en libérant les bras des parents. Nous conseillons toujours d’avoir à la maison le système de portage principal avant la naissance de bébé, quitte à l’acheter soi-même et se faire rembourser ensuite (possible lorsque c’est un proche qui offre par exemple) : cela permet d’être sûr de l’avoir tout de suite et de ne pas devoir attendre de voir les gens alors que vous en auriez eu besoin plus tôt. SI vous avez déjà votre porte-bébé principal, la liste de naissance peut vous permettre de vous faire offrir un système secondaire (par exemple un sling pour compléter l’écharpe déjà en votre possession). Si vous n’êtes pas encore sûrs de ce qui vous conviendra, n’hésitez pas à préférer une petite cagnotte destinée au financement ultérieur ! 4 – Des soins pour bébé Huile bien-être, pour apaiser les tracas digestifs et coliques ou pour accompagner le sommeil… On apprécie toujours d’avoir de quoi masser son bébé et cela permet d’avoir un contact privilégié avec lui et de renforcer le lien ! Les soins se déclinent également en plein d’autres gammes orientées sur l’heure du bain (savon, shampooings, bain moussant…), les petits bobos du quotidien (contusion, petites plaies…), les virus hivernaux ou encore les piqures d’insectes. Toujours utile à avoir d’avance en cas de besoin. Vous n’arrivez pas à choisir ? Misez sur les coffrets proposant des assortiments de soins sélectionnés selon vos besoins ! Bonus : les huiles Néobulle sont délicatement parfumées et élaborées en France à partir de composés bio et naturels. 5 – Des jeux à mâchouiller En caoutchouc naturel et exempts de produits toxiques, on adore les jeux Oli et Carol, et les enfants aussi ! En forme de fruits et légumes et souples juste comme il faut, c’est un grand must have que bébé adorera mâchouiller quand ses gencives commenceront à chatouiller. La gamme propose aussi des jouets de bain SANS TROUS et qui donc ne moisissent pas (ceux qui savent…). Petit coup de cœur personnel sur l’amanite tue-mouches pour son côté un peu anticonformiste mais on vous laisse le soin de découvrir toute leur gamme ! Les gammes de fruits et légumes se recyclent ensuite dans la dinette, ce qui en font des jeux très durables ! NB : envie d’un cadeau ciblé « poussées dentaires » ? Il est possible d’associer une huile pour les gencives douloureuses au hochet ! 6 – Le pratico-pratique mention « on en a jamais trop » La catégorie « on en a jamais trop » recense tout ce qu’on peut acheter ET se faire offrir en double ou triple ou… parce que comme son nom l’indique, on en a jamais trop ! On retrouve notamment dans la liste : - Les langes : ces grands carrés en tissu mousseline servent absolument à TOUT ! En vrac : pour les régurgitations et vomis, le lait qui déborde pendant la tétée, isoler bébé du sol quand on le pose quelque part, l’emmailloter, en couverture légère improvisée… On prend vite l’habitude d’en semer un peu partout (dans toutes les pièces de la maison, la poussette, la voiture, le sac à langer…), et ils présentent en outre un potentiel de transformation en doudou assez intéressant. - Les lingettes lavables : substitut assez facile aux cotons et lingettes jetables dont on se sert pour nettoyer les fesses de bébé pendant le change, les lingettes lavables font tout aussi bien le job ET elles sont écologiques puisqu’évitent pas mal de déchets. Simples d’entretien, elles restent très utiles également plus tard pour débarbouiller le visage ou rincer les petites mains pleines de chocolat. Envie d’avoir quelque chose de plus complet que juste quelques lingettes ? Visez les kits qui allient des lingettes lavables et les produits de soinqui peuvent les compléter et se glissent facilement dans le sac à langer ! 7 – Des petits plats Ce cadeau là est un peu à part, mais s’inscrit totalement dans la lignée du soutien parental nécessaire en post-partum. Se faire apporter un ou plusieurs plats à mettre au congel, c’est profiter pleinement de la visite de son proche puisqu’on sait qu’ensuite on ne devra pas préparer le repas une fois celui-ci parti ! Et c’est également appréciable d’avoir de l’avance pour les jours un peu difficiles où la fatigue et les pleurs de bébé se mêlent. Marche aussi pour des heures de ménage ou de garde de bébé selon les besoins ! 8 – Un sac à langer nomade On connaît tous le sac à langer sans fond qui permet d’amener avec soi la moitié de la maison. Rassurant pour les premières sorties où on a tendance à le charger un peu « au cas où », mais finalement assez vite encombrant, surtout pour des petites sorties… Le sac à langer nomade se glisse facilement sous la poussette ou dans un grand sac à main, et permet d’avoir à portée de main et avec un encombrement minimum tous les indispensables pour le change de bébé. C’est également un véritable atout pour les parents qui aiment voyager et randonner ! 9 – Des jeux « simples » Par jeux simples, on entend tout ce qui ne contient pas de piles. Que ce soit pour vos nerfs (et vos tympans) ou pour ceux de votre bébé, plus les jeux sont simples et mieux c’est. Exit le bidule qui clignote en faisant du bruit (toujours trop fort et sans possibilité de réglage), et qui surstimule et excite bébé ! On lui préférera des jeux en bois ou en tissu, qui éveillent les sens (le toucher notamment) en douceur. Vaut aussi pour le mobile : un objet qui tourne en faisant de la lumière et de la musique juste au-dessus de la tête de bébé, c’est plus proche de la boule disco en boîte de nuit que de la berceuse apaisante ! 10 – Une couverture de portage/chancelière Le saviez vous ? Les vêtements épais (manteau, combi pilote…) sont déconseillés dans les sièges auto (risque sécuritaire car la sangle n’est plus bien ajustée sur l’enfant) et les porte-bébés (impossibilité de bien régler le système notamment). On retrouve sur le marché des couvertures de portage et des chancelières pour la poussette ou la voiture. Néobulle vous simplifie la vie en combinant les 2 besoins en un seul produit ! Une couverture pensée pour accompagner le portage en protégeant bébé des intempéries grâce à son extérieur déperlant et coupe-vent, ET qui peut s’utiliser en chancelière grâce à l’ouverture permettant de passer la sangle. Votre bout de chou pourra ainsi passer du système de portage au cosy en restant bien au chaud. La liste n’est évidemment pas exhaustive mais on espère que ça vous donnera à vous et à vos proches quelques idées ! A noter que certains besoins arrivant également plus tard dans la vie de bébé et ne pouvant pas être anticipables : les bons cadeaux ou les cagnottes peuvent permettre d’éviter d’acheter plein de choses « inutiles » parce qu’ « il faut », et de profiter en décalé des attentions des proches ! Pour un bon cadeau, c' est par ici !

Porter l’hiver
Trop chaud ? Trop froid ? C’est l’éternelle question de TOUS les parents, qui se pose en réalité jusqu’à ce que l’enfant soit en âge d’exprimer clairement comment il se sent (et où, généralement, on ne le croit pas d’ailleurs, mais ça c’est un autre sujet…). La solution la plus évidente est de favoriser le contact et la proximité avec votre tout-petit, et donc de le porter. Mais comment le couvrir et être sûr qu’il n’aura pas froid alors que les températures descendent ? On vous propose un petit tour d’horizon des bonnes pratiques. Habiller bébé dans le porte-bébé On conseille toujours d’habiller son bébé normalement, comme en intérieur, en se rappelant que le porte-bébé compte comme pour un vêtement : si votre tout-petit a une petite brassière au sol sur son tapis par exemple, dans le porte-bébé il convient de lui enlever, car la matière du système autour de lui la remplace. A partir du moment où on souhaite sortir, on se couvre plus forcément, mais autour de bébé et soi et non chacun individuellement. Le réflexe premier est souvent de vouloir mettre une combinaison (combi-pilote) ou un manteau à son enfant. Cela pose plusieurs problèmes : C’est très inconfortable pour votre bébé, surtout si on cherche à préserver une position physiologique : imaginez vous assis, accroupi en combinaison de ski et vous aurez un petit aperçu ! C’est assez raide : cela empêche généralement votre bébé de pouvoir porter ses mains à sa bouche, or il en a besoin pour s’apaiser et se sécuriser. C’est d’ailleurs valable aussi dans une poussette ! Cela crée des épaisseurs importantes au niveau des articulations, qui peuvent notamment gêner la bonne circulation sanguine dans les jambes Cela peut gêner le bon dégagement des voies respiratoires en créant de l’épaisseur au niveau de la gorge Cela empêche le bon réglage des systèmes de portage et peut poser des problèmes de sécurité (risque accru de chute, en sling notamment) Et surtout : bébé étant plus loin de vous, il se refroidit aussi beaucoup plus car ne bénéficie plus de votre chaleur corporelle ! Ce qui est donc totalement contre-productif. Porter au-dessus de votre manteau est déconseillé aussi : Impossible de faire une installation correcte de cette façon Risque de blessure à cause des boutons et fermetures éclairs Et comme pour la combinaison : plus bébé est loin de vous plus il se refroidit facilement. L’idée est donc d’avoir votre petit cœur avec ses vêtements d’intérieur normaux, éventuellement une petite brassière fine supplémentaire si vraiment il fait -10°C, et ensuite : on couvre ce qui dépasse du porte-bébé : bonnet, chaussons/jambières (les mains sont contre vous et se ne se refroidissent pas) on met son manteau habituel et on positionne une couverture de portage pour faire la jonction sur le bébé (les manteaux larges ont tendance à revenir sur les voies respiratoires) L’avantage de procéder ainsi est qu’en cas de passage dans des lieux plus chauds (magasin par ex), cela permet de découvrir un peu son bébé facilement et d’éviter qu’il ne « cuise » dans sa combinaison et ne pleure pendant que vous finissez vos courses. A noter que les vêtements épais sont également déconseillés en voiture : le harnais du siège-auto ou de la coque doit être très ajusté sur le bébé, avec une combinaison il se retrouve réglé sur l’épaisseur, or en cas de choc elle s’aplatit et l’enfant peut passer à travers le harnais, il n’est donc plus protégé le chauffage de la voiture réchauffe vite l’habitacle et votre bébé aura beaucoup trop chaud. NB : La couverture de portage Néobulle est conçue pour être utilisée aussi en voiture, ce qui en fait un outil de choix pour la logistique du quotidien ! Dégager les voies respiratoires La crainte du froid ne doit pas vous faire oublier lesrègles de sécurité élémentaires, le dégagement des voies respiratoires en tête de liste. Il n’est pas rare l’hiver de voir les parents remonter au maximum la couverture ou leur manteau jusqu’en haut de la tête de leur tout-petit, pour être bien sûrs que l’air froid ne viendra pas le gêner. De fait, l’air froid ne le gênera pas, mais l’air tout court ne circulera pas ! Or il ne vous aura pas échappé qu’il en a un peu besoin pour respirer. Comme pour le porte-bébé, la couverture ou le manteau doivent remonter au plus haut derrière la nuque de votre enfant, laissant le visage visible et dégagé. Un bonnet ou une cagoule sont largement suffisants pour protéger sa tête. « Mets ta p’tite laine tu vas attraper la mort ! » D’une manière assez générale, derrière la peur du froid se cache en réalité celle que l’enfant ne tombe malade, largement véhiculée par les croyances populaires et les injonctions corrélées à « bien couvrir bébé parce qu’ils se refroidissent vite tu sais ». D’une part, trop couvrir n’est pas meilleur que pas assez. Et surtout on ne tombe pas malade à cause du froid mais bien à cause d’éléments pathogènes dans l’environnement (virus, etc…). Si le froid peut sensibiliser un peu les muqueuses et l’humidité favoriser la prolifération des germes, il n’est pas responsable directement du fait de tomber malade. Vous pourriez courir nus dans la neige par exemple, si votre route ne croisait pas celle d’un virus vous resteriez en bonne santé (en plus le froid ça conserve) ! Éviter les passages de bras en bras et les bisous, aérer le logement, bien laver les mains et porter un masque si on est malade seront des mesures bien plus efficaces pour préserver votre bout de chou des maux de l’hiver (bronchiolite par exemple) ! Chanter sous la pluie Porter c’est aussi faciliter les sorties par temps de pluie. Nous dédicaçons ce paragraphe à ceux qui ont déjà dû trouver en urgence dans quel sens installer l’habillage pluie de la poussette sous une pluie battante, à ceux qui ont dû éponger leur entrée pleine de l’eau dégoulinant dudit habillage pluie et de la boue des roues, et à ceux qui se sont retrouvés à pousser la poussette sous le déluge sans avoir de main disponible pour un parapluie. On sait que vous savez ! (Les autres, on vous laisse imaginer) Contre vous et avec un simple parapluie, vous pouvez continuer vos trajets tranquillement et au sec ! Portage et activités hivernales La Montagne, ça vous gagne ? Oui mais avec un bon porte-bébé ! De nombreuses activités hivernales sont accessibles lorsqu’on porte son bébé. Évidemment on vous déconseille l’ascension du Mont-Blanc, mais une petite balade ou une randonnée en raquettes sont tout à fait possibles ! Les précautions d’usages sont assez basiques : Privilégier le portage dorsal en raison des risques de chute accrus en ventral Eviter une promenade trop longue, surtout s’il fait très froid (pensez bien que votre bébé lui ne fait pas d’effort physique et qu’il se refroidit plus vite que vous) Faire des petites pauses très régulières pour mobiliser un peu votre bébé et vous assurer que ses extrémités ne se refroidissent pas trop. Les pieds notamment sont très sujets aux risques d’engelure. Ce risque est très amoindri par l’utilisation d’un porte-bébé physiologique et par la proximité importante avec le porteur (loin de vous dans un porte-bébé à armatures l’enfant se refroidit beaucoup plus vite !) En cas de températures « extrêmes », vous pouvez opter pour des petits vêtements en laine plutôt qu’en coton : souples et fin, ils gardent bébé au chaud sans faire transpirer/macérer ni entraver ses mouvements et son confort. Vous appréciez également le portage si vous avez des aînés à récupérer sur le front de neige (étonnamment les roues de la poussettes roulent nettement moins bien sur la neige). En bref, vous l’aurez compris, proche de vous il est bien plus simple d’évaluer si votre enfant a chaud ou froid, et il régule bien plus facilement sa température. Accessoirement il vous tient chaud à vous aussi ce qui ne gâche rien au plaisir !

Quel porte-bébé préformé utiliser dès la naissance ?
Votre petite merveille va bientôt arriver et vous souhaitez la porter. Vous avez lu partout que l’écharpe était idéale, mais cela vous fait peur ou ne vous attire pas du tout. Pas de panique : le marché du portage est très varié et il existe désormais des porte-bébés préformés tout à fait adaptés aux spécificités du nouveau-né ! A quoi doit-on faire attention pour bien choisir ? On vous explique tout ! Le nouveau-né hypotonique A la naissance, le tout-petit est complètement hypotonique : pour simplifier il est tout mou, un peu comme une poupée de chiffon, et n’est pas capable de mouvements volontaires et maîtrisés ni de simplement stabiliser son corps. Cela est lié notamment à l’immaturité d’une part de son système nerveux (les gaines de myéline notamment, qui aident à véhiculer les influx nerveux, ne sont pas bien formées), et d’autre part de celle des muscles qui n’ont pas encore été entraînés. Le tonus du nouveau-né va suivre la maturation de la gaine de myéline : d’abord le long de la colonne vertébrale, ce qui va permettre le développement du tonus axial (autour de 3-4 semaines, vous observerez que bébé commence à se stabiliser sur son axe vertical), puis le long des bras et des jambes (comptez 5-6 mois pour que bébé réussisse à attraper volontairement quelque chose). Porter un nouveau-né implique de prendre en compte l’absence de tonus pour proposer une installation qui vient la compenser. Dans une écharpe de portage on utilise notamment les réglages précis du tissu, dans un porte-bébé qui ne permet pas un ajustement aussi fin, on peut jouer sur 2 facteurs : La taille du tablier L’emboîtement des corps Un porte-bébé à la bonne taille Un porte-bébé trop grand risque de flotter et bailler dans le dos d’un tout-petit, n’offrant pas la stabilité nécessaire pour pallier à l’absence de réglages précis : le nouveau-né risque de s’affaisser à l’intérieur, ce qui n’est pas optimum pour dégager ses voies respiratoires. Pour réduire la taille du tablier, les marques proposent plusieurs options. Option 1 : l’utilisation d’un réducteur / coussin : Avec un réducteur ou un coussin, le tablier en lui-même ne se règle pas, mais le bébé est assis plus haut sur le dispositif ce qui diminue artificiellement la hauteur. Dans cette configuration, les pieds de l’enfant ne peuvent pas sortir car l’assise est trop large, ils restent donc à l’intérieur. Cela pose comme soucis que l’appui sous la plante des pieds stimule un réflexe de poussée : bébé va automatiquement venir pousser sur ses jambes, rapidement il sera susceptible de se mettre debout à l’intérieur du système. D’une manière générale vers 3 ou 4 mois il sera trop grand pour le réducteur mais trop petit pour le système principal, et vous serez coincés. L’utilisation d’un réducteur doit toujours vous interpeler : on vous vend un porte-bébé conçu pour un enfant de 6-8 mois minimum en essayant de bidouiller pour que ça passe pour un plus petit. Corollaire plus parlant : c’est comme si on vous vendait une paire de chaussures 4 pointures trop grandes sous couvert que le pied va grandir, en vous disant de mettre des semelles en attendant que ce soit la bonne pointure. Option 2 : proposer des réglages sur le tablier : Les réglages permettent de diminuer la hauteur et la largeur du dossier et de l’ajuster à la taille réelle du bébé. Cette solution est plus pertinente car elle permet une meilleure évolutivité générale du système. La limite est qu’on ne peut pas faire évoluer un tablier de la naissance à 4 ans car la quantité de matière nécessaire au portage d’un plus grand ne peut pas être suffisamment repliée pour que la taille soit assez petite pour stabiliser un nouveau-né. Il y a donc des tailles de porte-bébé, en général on retrouve des fourchettes du style : naissance/2 ans, 3-4 mois/3 ans, 1 an/5 ans. Un système de portage vendu pour porter de la naissance à 4 ans doit donc toujours vous interpeler également ! Aucun matériel en puériculture n’est aussi évolutif car les besoins d’un nouveau-né et d’un enfant de 4 ans sont trop différents, il vous faut changer de poussette, de lit, de siège auto, etc… Le portage ne fait pas exception à cette règle. L’emboîtement des corps La notion d’emboîtement des corps est une notion clé qui se traduit par la recherche d’une hauteur de portage permettant au nouveau-né de se caler naturellement sur le corps de son porteur. Cela lui permet d’être stable et c’est en grande partie ce qui permet en portage physiologique de ne pas avoir besoin de tenir sa tête car elle se cale sur le buste. Le respect de l’emboîtement des corps est essentiel tant que l’enfant n’est pas capable par lui-même de soutenir son dos ! On donne comme repère que la station assise est bien acquise (vers 8-10 mois si on veut être rigoureux, quand il sait s’asseoir tout seul). En général, pour trouver le bon endroit, il faut viser au-dessus des seins des femmes et des pectoraux des hommes : si le portage est trop bas, le bébé se retrouve avec la tête en plein dedans et n’a d’autre choix que de partir en arrière ou sur le côté pour les éviter (c’est comme si on vous mettait 2 énormes coussins un peu rigides en pleine tête, vous chercherez à les contourner et n’irez pas vous caler dedans). L’autre conséquence est que le bébé perdant l’ancrage nécessaire à sa stabilité, il s’affaisse. Si sur les femmes l’emboîtement des corps est assez intuitif, chez les hommes il nécessite au début un peu plus de réflexion car il n’est pas naturel de remonter autant l’enfant sur son corps : il faut réellement viser le plus haut que possible, comme si on voulait avoir sa tête nichée dans le cou (pour plus de confort, on peut décentrer légèrement l’installation). Reprenons nos porte-bébés préformés, problème : l’immense majorité de ces derniers est conçu de sorte à répartir la charge sur la ceinture. Cela induit un portage bas sur le bassin qui n’est pas du tout en adéquation avec ce que nous venons de voir concernant l’emboîtement des corps. Il faut donc rechercher un porte-bébé dont la conception permet un portage haut sur le buste : ces derniers sont reconnaissables par la fixation de la bretelle sur la ceinture et non le tablier. Cela permet en donnant le réglage de remonter l’enfant au lieu de le plaquer. Attention : ce type de portage répartit la charge intégralement sur les bretelles (comprendre : les épaules du porteur), pour que le confort soit au rendez-vous il convient de prendre le temps de bien serrer à fond pour avoir un bébé le plus haut que possible et qui fait corps avec vous. Cela évite l’effet de suspension très désagréable. Le corps de la jeune maman Nous avons fait le tour des besoins du tout-petit, il convient également de s’intéresser aux besoins de la jeune mère. En post-partum immédiat il est vivement déconseillé d’exercer des pressions sur l’abdomen afin de laisser le temps au périnée de se renforcer et aux organes de retrouver leur place. Avec un porte-bébé dont le poids est réparti sur la ceinture, on peut être tenté de l’installer à la taille pour remonter l’enfant et chercher l’emboîtement des corps, mais ce faisant on comprime le ventre en exerçant une pression vers le bas, et produisant un effet « tube de dentifrice » entre les organes et le périnée, ce qui vous l’aurez compris est une très mauvaise idée ! Même sans aller jusqu’à cet extrême, le simple fait de sentir un appui sur le ventre est généralement assez inconfortable, ce d’autant plus que la ceinture est souvent rigide. L’utilisation d’un porte-bébé répartissant la charge sur les bretelles est donc indispensable pour la bonne récupération de la maman. La ceinture dans ce cadre ne sert qu’à stabiliser le début de la mise en place, en cours de portage elle ne sert plus à rien et pourrait même être décrochée si on le souhaitait. Il est également souhaitable que cette ceinture soit souple et non rigide : même sans être serrée sur l’abdomen elle pourrait gêner la jeune maman. Installé bien haut sur son buste, le poids du bébé se fera en outre moins ressentir ce qui est sécurisant lorsqu’on n’a pas encore bien repris possession de son corps. La gamme néo Chez Néobulle la gamme néo a été pensée pour essayer de s’adapter au mieux aux différentes contraintes listées plus haut. Le néo et le my néo ont été conçus spécifiquement pour le portage d’un nouveau-né, avec une taille de tablier réduite et un portage exclusivement sur les bretelles pour éviter d’avoir à se prendre la tête sur le choix du type de portage alors que bébé vient juste d’arriver et qu’on est fatigués. Le My néo en tricot est parfait pour la première année, le néo en tissu d’écharpe pourra permettre d’aller jusqu’aux 2 ans de votre bout de chou. Le néo plus s’adresse à des bébés un peu plus grands, à partir de 3 mois environ et jusqu’à 3 ans. S’agissant d’un âge de transition avec un enfant qui nécessite encore un portage haut sur le buste mais qui en grandissant va peser plus lourd et dont le portage sera plus confortable avec une répartition du poids sur le bassin, ce porte-bébé vous propose les 2 modes de portage avec 2 fixations possible de la bretelle : sur la ceinture ou sur le tablier. Vous voici un peu mieux armés pour choisir votre porte-bébé idéal en déjouant les sirènes du marketing ! Ne reste plus qu’à profiter de votre petit cœur. https://www.youtube.com/watch?v=lZfwO6HLkYY

Focus sur le Mei-tai
L’article du jour est consacré au mei-tai, appelé également porte-bébé d’inspiration asiatique, ou plus basiquement « le truc comme l’écharpe mais plus facile ». Qu’est-ce qu’un mei-tai ? Quels sont les avantages et inconvénients de ce type de système ? On vous explique tout ! Le Mei-tai, c’est quoi donc ? Le porte-bébé d’inspiration asiatique se présente sous la forme d’un rectangle de tissu (qu’on appelle le tablier), des angles duquel ont insérées 4 lanières qui constituent la ceinture et les bretelles. Plein de systèmes de portage sont traditionnellement utilisés en Asie, les versions que l’on retrouve par chez nous ont été très occidentalisées et n’ont souvent plus grand-chose à voir avec leurs modèles originaux (d’où le fait qu’on évite de plus en plus le terme « porte-bébé asiatique » pour préférer « d’inspiration asiatique ») Les caractéristiques principales du Mei-tai Il existe sur le marché énormément de mei-tai différents. Si les premières versions étaient très basiques (aucun réglage), les plus récentes permettent toutes d’ajuster la taille du tablier, en réduisant notamment la largeur de l’entre-jambes et la hauteur, ce qui permet d’optimiser considérablement le confort et l’adéquation à la taille du bébé à porter (du moins pour les marques de référence). Dans les variantes possibles on retrouve : Des bretelles déployables ou rembourrées au niveau de l’épaule du porteur Des ceintures à nouer ou à clipser (on appelle les mei-tais de cette catégorie des « hybrides », car ils sont à mi-chemin avec les préformés) La plupart des porte-bébés d’inspiration asiatique sur le marché s’utilisent à partir de 3 ou 4 mois : cela tient au fait que même réduit au maximum, le tablier s’avère souvent un peu trop large et trop haut pour permettre un portage de nouveau-né confortable et sécuritaire (risque d’affaissement dans le système). Ils peuvent convenir pour porter jusqu’à 3 ans environ, ensuite ils seront généralement un peu trop étroits pour permettre une utilisation physiologique (soutien jusqu’au creux du genou plus possible). Il est vivement conseillé de choisir un mei-tai dont les bretelles sont assez longues et larges pour être croisées à l’extérieur des jambes du bébé puis rattachées dans le dos du porteur : cela permet d’apporter un meilleur soutien, que le bébé soit positionné bien haut sur le buste, et surtout que la charge soit supportée par les bretelles et non la ceinture. Lorsqu’on passe les bretelles entre le porteur et l’enfant, ce qui est proposé sur certaines notices, la charge se reporte sur la ceinture, ce qui exerce une compression assez forte sur l’abdomen du porteur (très déconseillé pour l’intégrité du périnée de la jeune maman puisque cela accentue les risques de descente d’organes !), et le bébé va immanquablement descendre plus bas sur le buste ce qui rend le portage moins stable et moins confortable. Des bretelles trop étroites, même longues, ne peuvent pas être croisées à l’extérieur de la jambe du bébé au risque de gêner la bonne circulation du sang. La question du rembourrage ou non de la bretelle est beaucoup plus subjective et dépend totalement des préférences du porteur. Néanmoins en ventral on préfère souvent des pans qui se déploient sur l’épaule et dans le dos, tandis qu’en dorsal le rembourrage est souvent plus agréable car la bretelle peut moins se déployer et « cisailler » un peu le trapèze. Les avantages du Mei-tai Le mei-tai est le compromis parfait entre une écharpe de portage et un porte-bébé préformé. C’est un système qui a su combiner une partie des avantages des deux systèmes pour donner un résultat simple, léger et agréable à porter. Ce porte-bébé présente très peu de difficultés à l’installation : pas de pli par pli ni réglages sur le bébé (autres que ceux du tablier mais qui se font en amont), très peu de risque de mauvaise manipulation ou d’erreur. Il est plus enveloppant que le porte-bébé préformé et permet un meilleur corps à corps, ce qui le rend du coup plus confortable. Il reste moins contenant qu’une écharpe et convient à merveille aux parents qui n’aiment pas se sentir trop serrés. Côté bébé c’est une solution intéressante pour pallier à quelques difficultés d’installation, notamment : Les bébés souffrants d’un reflux gastro-œsophagien, qui ont souvent du mal avec les portages trop enveloppants et qui peuvent être très raides lorsqu’ils ont mal. Comme il passe entre les jambes de l’enfant, le mei-tai permet d’obtenir sans trop d’efforts une installation safe avec un bébé raide comme un piquet et qui hurle, pas très académique certes mais à ce stade on s’en fiche un peu le principal c’est de survivre ! Les bébés un peu plus « vieux » qui n’ont pas été habitués à l’écharpe : passés 3 ou 4 mois il est parfois plus délicat d’installer un tout-petit en écharpe, il n’a pas été habitué aux sensations et n’est souvent pas suffisamment patient pour laisser son parent apprendre la gestuelle. Le mei-tai étant plus immédiat et moins contenant il est généralement mieux toléré. Les bébés qui présentent des problématiques d’hyperextension et/ou de torticolis, qui tendent à adopter naturellement des postures très raides et parfois en torsion : là encore le mei-tai est souvent plus simple d’accès pour les parents et mieux accepté par l’enfant. A noter qu’autant sa composition en coton sergé brisé respirant que le fait qu’il soit ouvert sur les côtés en font un système de portage parmi les plus agréables à utiliser par forte chaleur. Les points faibles du Mei-tai Le principal point faible du mei-tai reste sa moins grande polyvalence et évolutivité qu’une écharpe de portage. Cela est principalement lié à son tablier, qui même ajustable, ne peut évidemment pas couvrir de façon optimum un écart d’âge de l’enfant trop important : soit il sera idéal pour un nouveau-né mais un peu court à partir de 2 ans, soit il s’utilisera jusqu’à 3 ou 4 ans mais ne pourra être proposé qu’à partir de 3 ou 4 mois. Autre petit bémol, sa plus grande facilité d’installation s’accompagne d’ajustements moins précis que ceux de l’écharpe. Si l’utilisation de l’écharpe est très bien maîtrisée, on peut ressentir un confort un peu moindre en comparaison. Le corollaire est qu’il vaut mieux en revanche un mei-tai bien maîtrisé qu’une écharpe mal ajustée. Enfin comme l’écharpe, on retrouve à la mise en place des pans qui traînent au sol, ce qui rend l’installation en extérieur sous la pluie plus délicate qu’avec un préformé ! Rien de très handicapant ! Le porte-bébé d’inspiration asiatique, moins connu que ses homologues l’écharpe ou le préformé, mérite ainsi largement sa place au sein de la famille du portage physiologique et gagnerait à plus de notoriété ! C’est un excellent choix pour les parents à qui l’utilisation de l’écharpe fait peur mais qui recherchent néanmoins plus de proximité que dans un préformé.

Porter un enfant qui grandit
Qu’il semble à la fois lointain et proche ce temps où votre petit cœur mesurait 50cm et s’endormait lové contre vous dans l’écharpe en quelques secondes… Maintenant babychou a grandi et les installations ressemblent plus à un combat de catch qu’à un doux moment d’apaisement. Ne va-t-il pas finir par être trop lourd ? Le portage est-il toujours possible (et souhaitable) avec un enfant plus grand ? Les besoins du bambin Lorsqu’on évoque le portage d’un enfant qui grandit, on entend souvent l’argument que de toute façon, à partir d’1 ou 2 ans il marchera, sous-entendu que ce ne sera plus nécessaire de le porter. Sur le papier c’est vrai, dans la réalité, un petit n’aura pas la même endurance qu’un adulte et sauf très très bon marcheur, il finira inéluctablement son trajet dans les bras ou sur les épaules de son accompagnant. Vous l’aurez compris, même plein de bonne volonté, votre chouchou peut rapidement être fatigué et avoir besoin d’une pause. Il peut aussi avoir eu peur de quelque chose (un chien qui aboie, une voiture qui klaxonne…) et de fait avoir besoin d’un gros câlin pour se rassurer. Le trajet visé peut être plus long que prévu, ou à l’issue d’une journée de crèche un peu éprouvante. Que vous le vouliez ou non, votre bambin finira sur vous s’il n’est plus en état de marcher ! Prévoir un porte-bébé permet de répondre à son besoin de repos et/ou contact, sans ruiner au passage votre dos et vos cervicales. Regardez jusqu’à quels âges on tend à utiliser une poussette pour les trajets compliqués, extrapolez pour le porte-bébé ! Les limites physiques du porteur La question du poids de l’enfant est également un sujet qui revient régulièrement à l’évocation de la continuité d’un portage sur plusieurs années. 3 notions importantes sont à souligner : La première est qu’on ne se réveille pas brusquement un matin en se disant « tiens, si je portais mon enfant de 3 ans et 15kg jamais porté avant ». Du moins on vous le déconseille fort ! Le portage s’inscrit dans une continuité depuis la naissance. On manipule un nouveau-né de 3kg, puis 4, 5… Notre corps s’habitue progressivement et en douceur à la charge qui augmente, on se muscle et on ajuste nos postures progressivement également. Ensuite hors pathologie ou handicap, un enfant plus grand n’a heureusement pas les mêmes besoins qu’un nouveau-né ! Si le tout-petit peut rester sur son parents plusieurs heures par jour, le bambin de 2 ans va alterner marche et portage et on va l’avoir sur soi par petites tranches de 10-15mn seulement. Enfin d’un point de vue physique pur, on considère que le poids de l’enfant commence à avoir un impact sur la santé de son porteur à partir de 30% de son poids. Comprendre que si vous pesez 70kg, votre bambin commencera à peser un peu lourd à partir de 21kg environ (soit en moyenne autour de 6 ans… ça laisse de la marge !). Ce sont évidemment des tendances, qui sont à adapter à votre forme (quelqu’un de sportif supportera une charge plus importante) et aux temps de portage (l’impact n’est pas le même pour 5mn ou 2h). D’une manière générale, on privilégiera des installations dans le dos, qui sollicitent moins l’organisme du porteur. Choisir son matériel Les parents d’un enfant en plein terrible two le savent : ils vivent dangereusement ! Leur enfant est en plein ouragan émotionnel et passe sans transition aucune d’une totale coopération dans la bonne humeur au remake de l’exorciste, tout ça pour une sombre histoire de paquet de gâteau ouvert alors qu’il voulait le faire lui tout seul comme un grand (même si 10 secondes avant il demandait de l’aide pour ce faire, ça ne compte pas). Votre enfant marche bien et vous vous dites « ça va plus besoin de système de portage » ? C’est sans compter la dualité dudit chérubin. Mise en situation, départ en balade : « Moi y’a grand ! moi veux marcher !!! » Vous vouliez aller à gauche ? Dommage, le voici parti à droite. Au bout de 100m, il s’accroche à votre jambe en chouinant, il faut le porter. 100m plus loin, il a vu un papillon, il veut marcher. 100m plus loin il est à nouveau au bord de l’agonie du désespoir, il faut le porter. 100m plus loin « ho !!! une feuille morte !!!! je veux marcher !!!! » etc Vous l’aurez compris, l’écharpe de portage n’est clairement plus le système recommandé dans ce genre de situation (sous peine de devoir refréner une furieuse envie de la lui faire ingurgiter au bout de 300m… sans sel…). Trop fastidieuse à installer/désinstaller toutes les 3mn ! Un porte-bébé préformé clipsé à la taille, un sling, ou encore un support au portage à bras type Hop-là permettent de faire grimper ou descendre votre petit lutin sans prise de tête. Le type de matériel dépendra également de la durée de la balade, si c’est un peu long il vaut mieux privilégier le confort du préformé, si c’est pour un trajet plus court sling ou hop là peuvent suffire ! Autre argument en faveur de ces systèmes : ils permettent tous une installation rapide, ce qui n’est pas négligeable lorsqu’on doit composer avec une grenade dégoupillée prête à exploser (comprendre : un enfant pas du tout coopératif qui ne vous laissera pas prendre le temps de faire vos petits réglages tranquillou). Ils sont également tous peu contenants, et mieux tolérés par des petits bouts en pleine découverte de leur motricité et qui aiment pouvoir bouger sans se sentir entravés. Les contraintes du quotidien On ne peut aborder le portage d’un enfant qui grandit sans évoquer également le quotidien de la famille, et notamment les contraintes associées. Avoir un enfant qui marche, c’est aussi devoir accepter d’aller à son rythme. Votre trajet maison-nounou habituel prend 5mn ? Ce sera plutôt 30. Si vous avez de la chance. Désolée, la préparation du repas ne peut pas rivaliser avec le magnifique caillou que choupinou vient de dénicher et veut absolument prendre le temps d’admirer. Dans un monde idéal on pourrait prendre le temps d’admirer tous les cailloux du chemin, dans la vraie vie il vous faudra parfois accélérer un peu le mouvement et porter votre enfant pour arriver à destination dans un timing raisonnable. Selon l’environnement, il vous sera parfois difficile de laisser votre enfant marcher car il ne sera pas en sécurité. Soit parce que le secteur est plein de dangers trop attirants, soit parce que votre loupiot est fatigué et bascule en mode poulet sans tête qui court partout sans réfléchir ni faire attention à ce qui l’entoure. L’installer sur vous est alors un bon moyen de le mettre en sécurité. C’est souvent utile par exemple pour des trajets en ville, lorsqu’il y a plusieurs routes fréquentées à traverser. Il va de soit qu’il est peu probable qu’il soit bien d’accord avec votre façon de voir les choses dans ces moments-là (la fatigue n’aide pas à coopérer), on en revient alors au point précédent à savoir choisir un système ou on peut le saucissonner pendant qu’il hurle et se débat. Précisons qu’il est également plus sécuritaire dans ces conditions d’utiliser un système de portage que juste vos bras desquels il risque de tomber ou de se défaire ! Enfin une fois à la maison il se peut aussi qu’il réclame votre attention et des câlins tandis que vous avez des choses à faire, le prendre sur vous un petit moment permet alors de concilier vos besoins et d’éviter des tensions et frustrations. On pourra par exemple l’installer dans le dos le temps de préparer le repas du soir, lui offrant ainsi à la fois le support émotionnel nécessaire pour décompresser de sa journée, et un point de vue sur ce que vous êtes en train de faire pour assouvir sa curiosité naturelle et l’impliquer dans votre quotidien. Vous l’aurez compris, ce n’est pas parce qu’un enfant grandit que le portage n’est plus utile. A l’instar des conseils que l’on donne pour un tout-petit, tant qu’à l’avoir sur soi, il vaut mieux utiliser un système de portage et préserver son corps au maximum ! Le porte-bébé reste un allié de poids dans le quotidien et préserve la paix des familles.

Porter bébé face au monde
La question du portage face au monde revient très régulièrement dès lors que bébé grandit et s’intéresse un peu plus à ce qui l’entoure. En toute logique lorsqu’il commence à se dévisser la nuque pour tout observer, on peut être tenté de tourner babychou vers l’extérieur pour assouvir sa curiosité, on nous demande alors souvent à quel âge c’est possible, ou si nos porte-bébés le permettent. En réalité c’est une pratique qui est plutôt déconseillée et de fait nos porte-bébés ne le permettent pas. On vous explique pourquoi ! 1 – le respect de la physiologie Lorsqu’on aborde la physiologie du tout-petit, les repères génériques donnés sont de vérifier que sa base (= son bassin) est bien soutenue avec une assise de matière large qui se déploie jusqu’aux creux des genoux, que les genoux remontent un peu plus haut que l’axe des hanches, et que l’arrondi naturel de son dos est préservé. Quand on oriente le bébé vers l’extérieur, plusieurs soucis se posent : il est difficile de maintenir la posture « assise » et notamment de garder les genoux remontés. La matière se regroupe entre les jambes et on retrouve un portage en suspension avec les jambes pendantes. Si le porte-bébé parvient à maintenir la bonne posture de jambes, les rembourrages utilisés pour stabiliser finissent rapidement par s’affaisser et/ou être trop courts et ne plus remplir leur rôle. Le dos du bébé se retrouve poussé par les reliefs du buste du porteur (seins, pectoraux…) contre lesquels il est en appui, empêchant l’arrondi naturel au profit d’une cambrure. Il est dommage d’utiliser un système de portage se voulant respectueux de la physiologie du tout petit pour finalement obtenir une posture qui ne l’est pas ! 2 – les stimulations Face au monde, bébé se retrouve envahi par une quantité incroyable de stimuli, que son cerveau en plein développement aura du mal à traiter. En premier lieu, TOUT est nouveau et inconnu pour lui. Les lumières, les sons, les couleurs, les passants, les arbres, les voitures, les bâtiments, etc… Etant d’un naturel curieux, il va chercher à tout observer dans le détail, ce qui vous en conviendrez est épuisant ! Il est en outre transporté à la vitesse de déplacement de son porteur, lequel étant bien plus grand que lui ira également bien plus vite, et va donc tenter d’effectuer son travail d’observation mais en accéléré. Certaines choses risquent de l’effrayer, comme le chien qui aboie sur votre passage, ou la mamie qui se précipite sur lui pour faire « gouzi-gouzi » en le touchant… En ce cas il sera « bloqué » face à ce qui lui fait peur, sans pouvoir ni l’éviter, ni se blottir contre vous, ni chercher le soutien de votre regard. C’est un peu comme si vous aviez atterri sur une autre planète et qu’au lieu de vous laisser le temps de tout intégrer en douceur, on vous proposait une visite en accéléré ! Même en étant très très curieux et en ayant très très envie de tout voir très vite, l’expérience ne serait pas des plus agréables ni finalement très enrichissante. Un enfant surstimulé peut devenir nerveux, tendu, pleurer plus et présenter des difficultés d’endormissement accrues. NB : en poussette la même problématique se pose et il est déconseillé de mettre l’enfant vers l’avant tant qu’il n’est pas en capacité de se déplacer par lui-même. 3 – la sécurité Si les 2 précédents points étaient plus suggestifs et sujets à votre sensibilité personnelle, ce dernier est en revanche bien plus notable car il concerne la sécurité de base de votre portage. Face au monde, votre enfant ne fait plus corps avec vous, son poids se fait beaucoup plus ressentir, il vous happe vers l’avant, ses mouvements peuvent vous déséquilibrer, et il obstrue votre champ de vision. Cela augmente de façon drastique le risque de chute vers l’avant, et que vous vous retrouviez ainsi à vous écraser face contre terre avec votre bébé (lui-même face contre terre). On ne vous fait pas de dessin : les conséquences pourraient être graves ! Evidemment même porté face à vous, il peut arriver de tomber, néanmoins le risque d’occurrence est nettement moindre car l’enfant vous gêne et vous déséquilibre moins, et surtout vous réussirez plus facilement à protéger un peu votre bout de chou ou à basculer sur le côté, et les parties qui absorberont le choc seront moins fragiles (arrière du crâne et dos versus visage, cage thoracique et abdomen). C’est le même principe qui s’applique quand au judo on apprend à ne pas tomber vers l’avant. « Oui, mais mon bébé réclame ! » Les enfants étant d’un naturel très curieux, il est bien normal qu’ils cherchent à pouvoir observer un maximum de choses ! Mettez vous à leur place, bien installés en ventral, finalement ils ne peuvent voir que votre dessous de cou ou vos épaules (la ligne du buste est convexe et « enferme » le champ visuel), rien de bien folichon vous en conviendrez… En premier lieu rappelons que la sécurité prime sur tout le reste, et que quand votre enfant réclame quelque chose, parfois il faut malheureusement lui dire non parce qu’on sait que ce ne sera pas bon pour lui. Par exemple il serait très certainement ravi de goûter à du chocolat à 2 mois, pourtant vous ne lui en donnerez pas. Plus tard il voudra certainement aussi traverser la route tout seul, et là encore vous l’en empêcherez, même s’il pleure. Dans le cas présent, il ne s’agit pas de refreiner complètement votre bout de chou mais plutôt d’adapter le portage pour concilier ses envies et le confort et la sécurité de tous. On pourra proposer plusieurs ajustements selon les contextes : Porter dans le dos : ce portage est possible très tôt (dès la naissance avec une écharpe), et permet au bébé d’être transporté dans le sens de la marche, et de voir au-dessus de l’épaule de son porteur ou sur les côtés (la posture du dos offre une courbure convexe qui ouvre le champ visuel). Lorsqu’il y a trop de stimuli il peut se réfugier contre son porteur. Porter sur le côté : le portage décentré permet au bébé de mieux voir ce qui l’entoure tout en préservant les échanges de regard avec son porteur. Un sling est très pratique dans cette configuration. Et à bras ? Les points précédents sont surtout notables dans le cadre d’un portage avec un outil. A bras l’analyse est légèrement différente : On porte à bras généralement plutôt en intérieur, dans un environnement moins stimulant que l’extérieur et que l’enfant connaît Le portage est destiné à durer peu de temps (ça pèse vite lourd ces petites bêtes !) ce qui réduit également la fatigue et l’agitation Le porteur interagit en permanence avec son bébé : soit via le regard et la parole, soit dans ses gestes puisqu’il modifie la position et la façon de porter en continu en fonction des mouvements de son enfant. En cas de chute, il est plus facile de protéger son bébé. Le portage face au monde à bras est de fait beaucoup moins problématique que dans un porte-bébé. On pourra conseiller des postures plutôt sur le côté pour favoriser les échanges, et avec un enfant soutenu en position assise par l’extérieur du genou et pas avec la main entre les jambes (favorise les positions en extension et les douleurs au poignet) Les cas particuliers : Les conseils vus précédemment s’appliquaient au cas général, mais il existe plusieurs situations où il faudra les nuancer ! De façon non exhaustive on pourra mentionner : Le handicap du porteur : un parent en fauteuil roulant par exemple, pourrait être en difficulté pour installer son enfant face à lui Un enfant appareillé (pieds bots par ex) : certains appareillages peuvent blesser le porteur et/ou le bébé et nécessitent des installations face au monde Le bébé souffrant de reflux : certains enfants souffrant de reflux gastro-œsophagien refusent totalement les positions face au porteur et le temps de trouver des ajustements pour y palier le face au monde peut s’avérer utile Hors cas particuliers donc, vous l’aurez compris, le portage face au monde en système de portage n’est pas recommandé. Le fait qu’il soit proposé par plusieurs marques et porte-bébés ne constitue malheureusement pas une garantie que ce soit judicieux et adapté. Votre bébé râle face à vous ? N’hésitez pas à vous faire accompagner par une monitrice de portage pour moduler vos installations et trouver des solutions qui vous conviennent !





