
Se baigner avec son bébé
Que ce soit parce que les beaux jours arrivent, ou plus basiquement parce qu’on envisage une sortie piscine en famille ou des séances de bébés nageurs, les questions autour de la baignade avec un bébé sont fréquentes. A partir de quel âge ? Comment ? Avec quelles précautions ? Peut-on le porter dans l’eau ? On vous dit tout ! Quand peut-on emmener son bébé se baigner ? Avant d’envisager une sortie à la piscine ou à la mer avec son bout de chou, il faut être un peu patient ! En effet, il est recommandé généralement d’attendre autour de 4 à 6 mois (pour des raisons d’immunité notamment). Cette préconisation se base sur le fait qu’il s’agit généralement de lieux fréquentés, et où l’humidité et la chaleur peuvent favoriser la propagation des germes, mais pas que… Un tout petit a généralement plus de difficultés à réguler sa température corporelle, de fait il risque de très vite se refroidir dans une eau plus froide que 37°C. De fait, même dans votre piscine personnelle bien entretenue, à moins que l’eau n’y soit à 36-37, il faudra attendre un peu ! En attendant s’il fait très chaud, rien ne vous empêche de tremper un peu les petits pieds de votre bébé chez vous si cela vous fait envie ! Quelles précautions faut-il prendre ? On a évoqué l’âge de l’enfant plus haut, ainsi que la température de l’eau. Il est à noter que même avec un bébé un peu plus grand, cette dernière reste un paramètre important à prendre en compte car plus votre loulou est petit, plus vite il se refroidira. A titre indicatif, pour les séances de bébés nageurs l’eau est généralement un peu plus chauffée (autour de 33-34) que pendant les heures d’ouverture habituelles, une astuce lorsqu’on souhaite programmer une sortie en famille peut être de venir juste après une séance, tandis que l’eau n’est pas encore redescendue à sa température usuelle. D’une manière générale, on rappelle toujours que l’été il est conseillé d’éviter d’exposer son enfant au soleil aux heures les plus chaudes de la journée. Privilégiez idéalement un temps de baignade avant 11h et après 16-17h, à l’ombre, avec des protections solaires adaptées (chapeau, lunettes, top anti UV, crème solaire…), et pensez à proposer à boire régulièrement. Restez attentifs à votre enfant en permanence dès lors que vous êtes à proximité d’un point d’eau (rappel : un enfant peut se noyer dans quelques centimètres d’eau, et cela peut malheureusement aller très vite !), et soyez également en vigilance de son état général (lèvres bleues, grelottements, coup de chaleur…) Et le portage dans tout ça ? Déjà votre allié du quotidien, le portage est également un véritable atout pour faciliter les sorties à la piscine ou à la mer. En premier lieu parce qu’on ne se téléporte malheureusement pas de la voiture ou du bus jusqu’au bord de l’eau ! Il faut transporter les sacs, mais surtout éventuellement gérer aussi un aîné survolté, etc… Porter le plus jeune permet d’être plus réactif et plus pragmatiquement de pouvoir juste traverser la plage par exemple, ce qui n’est pas possible avec une poussette. Si vous allez à la piscine, il n’est pas non plus permis d’évoluer à l’intérieur avec la poussette (hygiène, etc…), l’avoir en portage est plus simple et plus stable que de le tenir à bras. En second lieu cela permet de sécuriser les déplacements sur un sol parfois glissant, ou là encore de pouvoir s’occuper de 2 enfants à la fois dans un environnement qui nécessite de la vigilance. Il existe désormais des systèmes de portage dédiés à la baignade. C’est le cas notamment de notre Aquabulle, en lycra, qui présente l’avantage de s’installer très rapidement et facilement, et de sécher très vite. A noter que les « vrais » porte-bébés sont généralement, comme les poussettes, interdits dans les piscines, tandis que l’aquabulle lui y est autorisé ! Le portage dans l’eau peut aider certains bouts de chou un peu impressionnés en les rassurant et en les contenant, et ouvrir à de nouvelles sensations lors de ce contact particulier avec son parent. Porter dans l’eau nécessite un système qui s’enlève facilement pour pouvoir sortir immédiatement le bébé en cas de soucis (oubliez les écharpes conçues pour la baignade, dangereuses de fait). Il n’est pas recommandé d’être seul pour gérer 2 enfants jeunes dans l’eau, ni d’aller à des endroits où on n’a pas pieds. Vous voilà parés pour les prochaines baignades ! Alors, piscine ou plage par chez vous ?

Quel porte-bébé choisir pour randonner ?
Debout les campeurs et hauts les cœurs ! Vous avez hâte de partager votre passion pour la randonnée avec votre bébé, et de lui faire découvrir plein de beaux paysages, mais vous hésitez sur le matériel de portage qui serait le plus adapté pour cette pratique ? Cet article est fait pour vous ! Le classique Dans le domaine de la randonnée, lorsqu’on pense porte-bébé, on imagine directement les « tours » rigides, qui proposent certes quelques rangements mais s’avèrent assez peu physiologiques et ergonomiques. Ces modèles sont conçus par des spécialistes du matériel de randonnée certes, mais pas par des spécialistes du portage de bébés. Cette petite nuance est en réalité une clé essentielle, car en toute logique : un bébé n’a pas tout à fait le même comportement que du matériel technique, des vêtements ou des bouteilles d’eau (si c’est le cas : consultez !). Entre autres choses : l’enfant y est souvent suspendu par l’entrejambe : top confort pendant plusieurs heures de balade… il n’y a pas de réel soutien du bébé qui ne peut donc pas s’y endormir sans se retrouver complètement de travers (corolaire : le parent se retrouve avec une charge complètement déséquilibrée) l’enfant est très éloigné de son porteur : le centre de gravité se retrouve très déporté vers l’arrière et le ressenti de ses mouvements est amplifié. Ce choix de conception est d’autant plus étonnant qu’il va totalement à l’encontre des bonnes pratiques usuelles consistant à caler les charges lourdes le plus proche que possible du porteur, pour limiter justement les effets de leviers et l’augmentation du poids ressenti ! Personne n’imaginerait caler un pack d’eau qui bouge 30cm derrière le haut de son sac. Ce type de matériel est en outre particulièrement lourd et encombrant (armatures, gros volume), et il faut attendre que l’enfant ait au moins 9-10 mois pour l’y installer. Le confortable Pour quel matériel opter donc ? Et bien ça dépend. Non pas du sens du vent ni de l’âge du capitaine (quoique…), mais surtout de si votre bout de chou marche ou non… Option 1 : Babychou ne marche pas Dans cette configuration, on sait de façon sûre qu’il sera porté l’intégralité du temps de la randonnée. C’est sur le confort qu’il faut miser ! Ce dernier étant subjectif, le plus simple reste d’utiliser le système de portage avec lequel vous êtes le plus à l’aise : écharpe, mei-tai ou préformé, même s’il y a des longueurs qui pendent de toute façon vous n’êtes pas censés réinstaller bébé 15 fois une fois partis. Bémol : si votre chouchou usuel c’est le sling, dans ce cas précis pour le coup ce n’est sans doute pas celui à privilégier, du fait de l’asymétrie qui risque de le rendre rapidement désagréable ! Option 2 : choupinou marche Dans cette configuration, les choses se compliquent. L’enfant est GRAND. L’enfant est FORT. L’enfant veut CONQUERIR LE MOOOOOONDE. Et il veut faire cela MOI TOUT SEUL. Mais pas trop quand même… Comprendre qu’il va se lancer à l’assaut de l’univers, mais seulement 100 mètres à la fois. Ensuite il sera trop fatigué. Il faudra le porter. Puis le laisser réexplorer MOI TOUT SEUL MOI GRAND 100 mètres. Et ainsi de suite. Pendant les X (insérer ici un chiffre trop élevé pour votre patience) km de la randonnée. Préservez votre santé mentale (et vos tympans) et rangez l’écharpe de portage. C’est précisément le bon moment pour dégainer un porte-bébé préformé ! Clipsé à votre taille, il permettra de laisser monter et descendre votre bambin aussi souvent que ne le nécessite son périple, tout en ne demandant pas de réglages et ajustements trop fastidieux. Légers et peu volumineux, les porte-bébés physiologiques préformés sont de vrais indispensables pour les parents qui aiment marcher sans être trop encombrés. Et ils garantissent le confort à la fois du bébé mais aussi du porteur ! Astuce : La balade est un peu longue ? Notre néo + propose 2 modes de portage différents qui permettent de changer en cours de randonnée la zone du corps du porteur qui est sollicitée, et de prolonger confortablement la sortie. Alors, prêts pour de nouvelles aventures avec bébé ?

Les 10 astuces pour concilier allaitement et travail
Le congé maternité touche à sa fin et c'est bientôt temps pour vous de retourner travailler. Votre bébé est allaité et vous pensiez le sevrer, mais saviez-vous qu'il est tout à fait possible de concilier activité professionnelle et allaitement, et que cela n'a rien de si terrible que ça ? On vous donne quelques astuces pour y voir plus clair et moduler en fonction de vos contraintes et envies ! 1 - Allaitement, travail et législation C'est souvent assez méconnu, mais le code du travail octroie aux mères 1h par jour pour allaiter leur bébé (ou tirer leur lait), et ce toute la première année de vie de l'enfant. En l'absence de dispositions autres particulières, cette heure se répartit en 2 périodes de 30mn, une dans la matinée et l'autre dans l'après-midi. Les entreprises comptant plus de 100 femmes dans leurs effectifs peuvent en théorie être mises en demeure d'aménager une salle spécifique, mais sur ce point ne nous leurrons pas : ce n'est jamais appliqué ! Vous comptez échanger avec votre supérieur pour voir comment vous organiser ? La rhétorique est importante : ne demandez pas si vous pouvez avoir votre heure, au risque qu'on vous la refuse (même si c'est interdit). Soyez plutôt claire et informelle, et sans laisser d'ouverture simple à un refus éventuel : "J'allaite mon bébé, je tirerai mon lait en milieu de matinée et d'après-midi comme le code du travail me l'autorise, comment s'organise-t-on ?". 2 - Tirer son lait ou pas ? Lorsqu'on pense allaitement et travail, on imagine directement les tirages de lait. La réalité, c'est qu'entre le sevrage complet et l'allaitement exclusif, il existe une infinité de solutions alternatives. Vous pouvez tirer votre lait plusieurs fois pour maintenir l'allaitement exclusif Vous pouvez ne tirer votre lait qu'une fois dans la journée pour vous soulager et entretenir la lactation : votre bébé recevra alors du lait artificiel pour compléter ses besoins Vous pouvez choisir de ne pas tirer du tout et d'uniquement conserver les tétées en votre présence Plus votre bébé est jeune, plus il est conseillé d'essayer de maintenir au moins 1 tirage dans la journée : d'une part pour éviter que votre lactation ne se tarisse faute de stimulations suffisantes, d'autre part pour limiter l'inconfort de votre côté. Plus votre bébé sera au sein en votre présence, plus il y a de chances que l'allaitement se poursuive. L'erreur classique (si votre souhait est de poursuivre et que vous ne souhaitez pas que l'allaitement s'interrompe) consiste à passer au mixte avant la reprise et de donner du lait artificiel même en votre présence : avec un bébé de moins de 6 mois il est probable que la lactation ne soit pas suffisamment stimulée et que très rapidement vous manquiez de lait et finissiez par sevrer totalement votre bébé. Plus basiquement : dès que maman est là, on donne le sein. Le lait artificiel étant réservé aux temps de garde exclusivement. 3 - Préparer des réserves d'avance Organisation et anticipation sont les mots clés de la survie de la reprise du travail lorsqu'on est parents. C'est d'autant plus vrai lorsqu'on souhaite maintenir son allaitement ! Si votre souhait est que votre bébé reçoive uniquement votre lait, nous vous conseillons de préparer des réserves pour avoir un peu d'avance pour d'une part les premiers jours de garde, d'autre part pallier aux petites baisses de régime éventuelles et aux aléas de tirage. Le plus simple est de prévoir chaque jour, idéalement au même moment de la journée (le soir une fois bébé couché par exemple), un petit tirage. On appelle cela une "tétée fictive", on simule avec le tire-lait une tétée supplémentaire. Souvent on ne récolte pas grand chose puisque cela se rajoute aux prises usuelles de bébé, cela peut être de l'ordre de 30 ou 40mL... Pris isolément c'est effectivement maigre, mais sur une période d'un mois cela représente 1 litre de lait d'avance ce qui n'est pas négligeable ! Bonus : ce tirage peut être maintenu après la reprise et les WE et venir compléter les tirages du jour. A noter que les quantités obtenues sur cette tétée fictive ne sont pas du tout représentatives de ce que vous réussirez à tirer en conditions réelles : en remplacement d'une tétée c'est bien plus productif ! 4 - Faire donner le lait Que ce soit du lait maternel ou une préparation pour nourrissons, la façon de le faire donner en l'absence de la maman est assez importante. Le biberon est souvent vu comme un indispensable : non seulement il n'en est rien (on peut faire donner son lait dans d'autres contenants), mais il présente en outre un risque non négligeable de mise en péril de l'allaitement. Au biberon bébé n'a qu'à pincer la tétine et le lait arrive tout seul sans efforts à faire : il n'est pas rare que bébé finisse par préférer la facilité et s'agacer au sein (voire le refuser), faisant croire aux mamans qu'elles n'ont plus assez de lait (en réalité c'est surtout que bébé ne veut plus faire l'effort de l'obtenir) ou que leur enfant a choisi de se sevrer (avant 2 ans, un enfant n'est pas censé se sevrer seul, c'est généralement la conséquence d'un élément extérieur). Si le mode de garde est ouvert à la question, l'idéal est de proposer le lait dans un verre par exemple, bébé viendra alors le laper ou on lui fera boire à toutes petites gorgées. A noter que dans certaines néonats le lait est donné ainsi aux prématurés, c'est de fait tout à fait accessible à des enfants à terme en bonne santé ! Si la discussion est impossible, on vous conseille de choisir des biberons avec des tétines longues et souples (contrairement aux idées véhiculées par les marques : plus c'est "proche" du sein pire c'est), à la vitesse de débit minimum (au sein le débit n'augmente pas : il ne devrait pas augmenter au bib non plus). Bébé allaité ou non, le biberon devrait être donné chauffé (favorise la digestion et le bien-être métabolique) et horizontal avec un enfant semi-assis, de sorte que le bébé doive fournir un effort pour obtenir le lait et qu'il puisse bien sentir sa satiété et fractionner ses prises. Idéalement on privilégiera des petites prises régulières et fractionnées, comme au sein, plutôt que de grosses quantités espacées. 5- Entraîner bébé ou pas ? S'il est rassurant de savoir que son enfant prendra bien le lait en son absence, les nombreux tests préalables à la reprise sont souvent très stressants et peu fructueux. Le plus souvent il est conseillé de faire faire des tentatives par une autre personne que la maman, et que celle-ci soit absente un petit moment. Beaucoup de bébés refusent en bloc tous les essais tant que ce n'est pas "pour de vrai", et finissent par prendre sans broncher une fois maman au travail. A l'inverse, certains enfants qui prenaient très bien pendant les essais refusent en bloc dès lors que la vraie garde commence. Il est très fréquent aussi que bébé choisisse d'attendre le retour de sa maman pour s'alimenter. Ce n'est objectivement pas pire que de "faire ses nuits" : si on considère normal qu'un bébé dorme 12h de suite sans s'alimenter ni boire, qu'il attende 9 ou 10h en journée n'est pas plus problématique ! Bien souvent c'est transitoire et au bout de quelques jours ou semaines, les enfants finissent par se dire que c'est plus sympa de manger et acceptent enfin le lait en journée. A noter que pour débloquer certaines situations et selon l'âge du bébé, on peut éventuellement épaissir le lait (avec de l'agar-agar par exemple) pour le faire donner à la petite cuiller. Il n'y a pas vraiment de règle autre que faire un peu comme on le sent, comme cela sera le moins stressant pour nous, et de veiller à ne pas insister trop face aux refus pour éviter de finir par braquer complètement son enfant. Si bébé sera amené à prendre du lait artificiel, il peut néanmoins être pertinent de s'assurer au préalable qu'il n'y est pas allergique. 6 - Conserver le lait tiré Le lait maternel est vivant et se conserve différemment et plus longtemps que le lait artificiel. Stocké dans la partie la plus froide du frigo il peut se conserver jusqu'à 5 jours. Il vaut néanmoins mieux le congeler dans les 24h qui suivent le tirage pour être sûr de ne pas devoir le jeter ! Si les temps de trajet sont importants et malgré la glacière, il vaut mieux également congeler ou faire donner le lait tiré au plus vite. Lorsqu'on souhaite mélanger les laits de différents tirage, il faut au préalable les amener à la même température (mettre le lait fraîchement tiré au frigo 1h avant de le mélanger avec un tirage précédent). En journée au travail, n'hésitez pas à voir si la salle de pause ou l'infirmerie disposent d'un frigo, le cas échéant à investir dans une glacière électrique. Le lait maternel peut être chauffé et proposé 2 fois, mais la décongélation compte pour une. Cela veut dire qu'une fois décongelé, il ne pourra être proposé qu'une seule fois. On peut être tenté pour optimiser les contenants (souvent onéreux) de les remplir au maximum, mais cela induit que si bébé ne prend que 10mL sur une poche de 200mL ensuite, il y aura 190mL qui ne pourront plus être consommés ! Pour optimiser les stocks, on peut par exemple utiliser des bacs à glaçons bien propres puis les transvaser une fois formés dans des sacs de congélations classiques. Cela permet de ne décongeler ensuite que le strict nécessaire. Astuce anti-gaspi : si malgré tout il vous restait du lait impropre à la consommation, n'hésitez pas à l'ajouter à l'eau du bain ! Idéal pour hydrater et adoucir la peau. 7 - Bien choisir son tire-lait Le choix du tire-lait est également un critère important pour optimiser la poursuite de l'allaitement. Il va de soit qu'une machine qui vous blesse et est trop encombrante ou bruyante vous dissuadera rapidement de continuer (et sera en outre peu efficace) ! Il existe plein de marques différentes, et surtout des tailles de téterelles (l'embout qui vient sur le sein) différentes. Selon votre morphologie de poitrine et votre sensibilité, on ne choisira pas le même matériel. Il peut être intéressant de prendre un rdv avec une consultante en lactation pour faire le tour de ce qui existe et voir ce qui sera le plus adapté à vos besoins et contraintes : plutôt du manuel ou de l'électrique, quelle taille de téterelle choisir, etc... A noter qu'il existe désormais des petits tire-laits à glisser directement dans le soutien-gorge, ultra pratiques et discrets ! 8 - Miser sur la diversification Lorsque votre enfant sera en âge d'être diversifié (vers 6 mois), petit à petit les contraintes pourront s'alléger. Un enfant qui reçoit une part de solides plus importante dans son alimentation peut manger des yaourts ou du fromage en votre absence en lieu et place du lait tiré par exemple. Entre 6 et 12 mois selon les femmes, la lactation est généralement suffisamment en place pour commencer à supprimer les tirages sans que la production ne se tarisse. Cela devient assez simple : maman est là, bébé tète, maman n'est pas là, il prend un peu plus de solides. L'équilibre alimentaire se construit sur plusieurs jours/semaines et non au jour le jour, ce n'est de fait pas un soucis qu'il reçoive plus ou moins d'apports de lait/produits laitiers selon les jours. 9 - Pas de pression ! Plus facile à dire qu'à faire on est ok ! On garde en tête qu'une maman n'est pas une machine, et qu'on a tout à fait le droit d'ajuster l'organisation selon la réalité du quotidien. Vous souhaitiez éviter le lait artificiel mais vous êtes au bout du rouleau et/ou vous avez des soucis pour obtenir les bonnes quantités ? Vous avez le droit de lâcher un peu prise, ce d'autant plus si votre bébé est en âge d'être diversifié : après tout c'est aussi une forme de diversification ! Vous avez tenté de poursuivre mais finalement cela vous pèse ? Vous avez tout à fait le droit de changer d'avis en cours de route et ce n'est pas dramatique. Il aura eu la chance de bénéficier de votre lait un bon moment et chaque tétée en plus reçue c'est tout bénef pour lui et vous ! 10 - Se faire accompagner Parce que l'allaitement n'est pas du tout culturel chez nous, et que les bonnes pratiques ont été un peu oubliées, n'hésitez pas à vous faire accompagner dans votre projet ! Que ce soit via une association de soutien de votre secteur géographique ou via une consultante en lactation certifiée IBCLC ou titulaire d'un DU lactation humaine, rien de tel qu'une aide éclairée et bienveillante pour mettre de côté les critiques et commentaires désobligeants et faire le plein de bonnes idée et astuces pour s'organiser au mieux. Le soutien de l'entourage (et notamment du papa) est également primordial ! N'hésitez pas à découvrir nos produits créer spécialement pour vous aider durant l'allaitement Bonus - la chasse aux mythes ! Le petit point bonus recoupe tout ce qui a trait plus généralement à l'allaitement, et qui est souvent exacerbé par le projet de poursuite malgré la reprise du travail. Dès lors que l'entourage plus ou moins proche en a vent, c'est la course aux commentaires et avis non sollicités ! Bouchez vos oreilles aux "Nan mais t'y arriveras pas" et autres "Mais t'es folle ça va te fatiguer" sans oublier les sous-entendus aigris à base de "mère parfaite alors que le lait artificiel c'est aussi bien". On rappelle que ce qui fatigue n'est pas l'allaitement mais plus basiquement le fait d'avoir un bébé ! Et qu'allaité ou non il aura toujours autant besoin de ses parents (y compris et parfois surtout la nuit, tout particulièrement une fois la garde commencée puisqu'il profitera alors des temps nocturnes pour faire le plein de "papa/maman"...). Vous l'aurez compris, allaitement et travail peuvent parfaitement se concilier, avec ou sans tirages, et selon les modalités qui vous conviennent ! A chaque famille de trouver l'équilibre qui lui convient sans se mettre de pression inutile. A vous le bonheur des tétées de retrouvailles le soir en récupérant vos bouts de chou !

Le P'tit Evo : Naissance d'un porte-bébé
A l'occasion de l'arrivée dans nos gammes du P'tit Evo, nous vous proposons de plonger avec nous dans les coulisses de la création d'un porte-bébé. De l'idée initiale au portage de votre bout de chou, la route est longue et parsemée d'embûches ! On vous raconte ? 1 - Aux origines : l'idée Ca paraît simple écrit comme ça, mais trouver de nouvelles idées de développement de produit, c'est parfois un véritable casse-tête ! D'autant qu'il ne s'agit pas de juste concevoir un article, encore faut-il au préalable s'assurer qu'il sera en phase avec les besoins des parents que nous accompagnons. Chez Néobulle, la gamme portage commençant à être bien fournie, le champs des possibles se restreint. Pour autant il subsiste quelques manques à combler, et notamment nous avions en tête depuis un bon moment qu'il était dommage de ne pas encore proposer de porte-bébé d'inspiration asiatique (mei-tai) qui soit adapté pour un nouveau-né. Le mei-tai est un parfait compromis entre les écharpes de portage et les porte-bébés préformés. Il allie le confort et le côté enveloppant à la simplicité d'installation. Pour en savoir plus sur les mei-tai, c'est par ici ! Notre évolu'bulle, qui rentre dans cette catégorie, est d'ailleurs très apprécié mais il ne permet le portage qu'à partir de 3 mois, trop tard pour bon nombre de familles qui apprécient le côté cocon de l'écharpe mais ne souhaitent pas réaliser les nouages. Ayant de plus en plus de demandes dans ce sens des monitrices de portage (signe que l'intérêt était également présent chez les parents à qui il serait destiné), nous avons décidé de nous lancer dans l'aventure ! 2 - Définir les critères La première étape de conception, c'est de définir le cahier des charges que devra remplir le porte-bébé. Pour ce qui nous concernait : adapté à un nouveau-né bretelles déployables simple d'utilisation confortable évolutif à un tarif abordable Et ceci évidemment en plus des exigences usuelles de Néobulle, à savoir l'intégralité des éléments composant le porte-bébé faits en France, la couture dans nos ateliers à Saint-Bonnet le Château (42) et le tissu en coton bio certifié sans teintures toxiques. La question des bretelles a été un point épineux car selon qu'on porte en ventral ou en dorsal, le comportement de la bretelle change : en ventral les bretelles qui se déploient sont souvent plus confortables, mais en dorsal on peut moins les étaler et les bretelles rembourrées sont alors préférables. Le P'tit Evo étant destiné à porter des bébés jeunes, nous avons privilégié le portage ventral, mais avons prévu des rembourrages amovibles pour les parents qui l'utiliseraient dans le dos par la suite. Ayant des critères d'âges similaires à ceux du Néo (notre porte-bébé préformé 0-2 ans), très naïvement nous avons pensé que ce serait facile et qu'il suffirait de reprendre le même tablier et de remplacer les bretelles (spoiler alert : non !). D'une manière générale, il est important que les gammes soient cohérentes et que le cahier des charges tienne compte des autres porte-bébés que nous proposons afin que tous se complètent dans leur usage et qu'il soit facile pour les parents de s'y retrouver. 3 - Les prototypes Le prototype c'est la concrétisation, le moment où on commence les choses sérieuses. C'est aussi le moment où on se rend souvent compte que l'idée qui paraissait géniale sur le papier est en réalité calamiteuse ! Prenez cette histoire de réutiliser le tablier du Néo par exemple : et bien ça ne marche pas du tout. Parce qu'entre des bretelles de préformé et des bretelles de mei-tai, les lignes de tension appliquées sur le tablier ne sont pas du tout les mêmes, et qu'on s'est retrouvés avec une matière toute plissée et un bébé pas du tout enroulé. Echec critique. Pour vous expliquer mieux le déroulé de cette phase de test, il faut imaginer qu'il y a plusieurs personnes impliquées plus ou moins étroitement, et qui doivent se coordonner, le tout sur plusieurs lieux différents ! Séverine (big boss en chef) envoie les instructions précises de confection à Caroline (notre couturière spécialiste en prototypes). Caroline réalise un prototype chez elle.Elise (qui est responsable des couturières à domicile) passe le récupérer pour le rapporter à Séverine.Séverine le fait essayer à Delphine (monitrice de portage) lorsqu'elle est dans les locaux. Delphine note ce qui ne va pas. Séverine et Delphine se creusent les neurones pour essayer de comprendre comment corriger, notent tout précisément sur la feuille d'analyse et compte-rendu (ou plutôt : oublient de noter, puis se font gronder par Elise pour y penser et le faire)Elise ramène le tout à Caroline, qui réalise un nouveau prototype prenant en compte les remarques.etc... etc... Evidemment chaque fois que l'on corrige quelque chose, il y a un risque que cela modifie tout le reste ! On démarre d'une bretelle qui ne va pas, pour finir par un tablier trop lâche, pour revenir sur des bretelles qui s'installent mal... Les corrections doivent tenir compte du résultat en portage, mais sans oublier qu'il ne s'agit pas uniquement de produire un prototype, il faudra ensuite que nos couturières puissent le confectionner à grande échelle sans risque d'erreur trop important (synonymes de retours en SAV ultérieurs). Au milieu il faut également intercaler des tests avec d'autres monitrices pour avoir leurs avis et idées, toujours précieux. Et des vrais bébés, parce que les poupons ça ne reste que des substituts pas toujours suffisamment réalistes dans leurs comportements. Egalement avec des parents de morphologies variées pour s'assurer que le porte-bébé conviendra à tous. Les amis et la famille sont alors mis à contribution (ils servent la science et c'est leur joie !). Et surtout, au bout d'un moment, il faut essayer de s'y retrouver entre les différents essais, corriger sans reproduire les problèmes précédemment rencontrés (au bout de 7 ou 8 prototypes cela devient ardu !), ne pas mélanger les prototypes... et ne pas désespérer ! 4 - Le Graal ! 15 prototypes et plusieurs heuresssss de prise de tête plus tard, enfin, le Graal ! Le prototype parfait ! Danse de la joie et champagne, on va pouvoir lancer la production ! Nos petites mains de l'atelier sont briefées sur tous les détails de confection : découpe, couture, astuces de mises en place, rien n'est laissé au hasard. Ce sont elles qui rajoutent les petites doses d'amour et de poudre de dodo nécessaires à ce que bébé soit parfaitement bien installé dedans et apaisé ! Le porte-bébé est envoyé en test pour garantir qu'il satisfait bien aux normes de sécurité. Et pendant ce temps dans les bureaux, il faut préparer le lancement : Shooting photo (merci à nos mannequins d'un jour !) Photos pas à pas pour la notice Tutoriels vidéos Choix des coloris et de leurs noms Réalisation du packaging Réalisation de la notice (mise en page, textes, mentions légales...) Formation en interne à l'utilisation (pour que tout le monde puisse bien vous conseiller ensuite !) Réalisation des fiches produit pour nos sites particuliers, partenaires et revendeurs et j'en oublie ! 5 - C'est parti C'est enfin ensuite le grand jour du lancement ! Instant de vérité : est-ce que notre petit nouveau vous plaira ? Est-ce qu'on a bien pensé à tout ? Une grande sortie c'est toujours un peu stressant. Hasard de calendrier : de l'idée à la mise en vente il se sera écoulé 9 mois environ (ce qui est exceptionnellement court ! On est généralement plus proche de la gestation de l'éléphant que de celle des humains !)... Chez Néobulle, les porte-bébés ce sont nos vrais bébés ;-) Et du coup : est-ce qu'il vous plait ce p'tit évo ?!

Protéger bébé des moustiques !
BzzZBZz Vous aussi vous l’avez reconnu ? L’insupportable BzzBzz du moustique qui n’attend que l’extinction de la lumière de votre chambre pour venir vous narguer de sa « douce » mélodie puis vous piquer… Vous en avez marre de finir en mode spéléo sous le drap en pleine canicule, pour vous protéger des assauts de l’envahisseur ? Bonne nouvelle, on a des solutions pour vous ! Sans insecticides chimiques, uniquement à base d’huiles essentielles bio, savamment dosée pour être utilisée même chez les bébés et les femmes enceintes ou allaitantes, on vous explique tout sur nos répulsifs anti-moustiques ! Gamme anti-pique de Néobulle Repousser les envahisseurs Eviter de se faire dévorer, c’est avant tout réussir à tenir à distance l’indésirable ! En combinaison des moustiquaires, des ventilateurs (certains moustiques peuvent être désorientés par le flux d’air) et des vêtements longs, les répulsifs se présentent sous différentes formes : A pulvériser ou diffuser dans l’air d’une pièce A appliquer directement sur soi Le spray répulsif anti-pique est idéal lorsqu’on cherche à se prémunir des moustiques dans un lieu fermé (maison, tente…). Elaboré à partir d’huiles essentielles bio de lavande fine, eucalyptus citriodora et de géranium rosat, il est spécifiquement pensé pour être utilisé en sécurité en présence même des bébés (à partir de 3 mois) et des femmes enceintes (à partir de 3 mois de grossesse). Le spray ne contient pas de gaz. Pour une efficacité optimum on le pulvérisera avant la tombée de la nuit (et l’arrivée des nuisibles !) dans une pièce aérée, et on attendra 15mn avant d’y laisser revenir le bébé. Son homologue à diffuser fonctionne sur le même principe, avec soit une diffusion de 10mn dans une chambre aérée avant la tombée de la nuit, soit 5mn par heure dans les autres pièces de vie. A noter que ces deux produits sont destinés à un usage aérien exclusivement et ne doivent pas être utilisés pour imprégner des vêtements ni sur la peau ! Une fois en extérieur, on privilégiera les protections à appliquer directement sur la peau. Pour s’adapter au mieux à tous les besoins, les huiles anti-pique se déclinent en 2 concentrations : Formule légère pour les bébés de plus de 3 mois, les femmes enceintes (à partir de 3 mois de grossesse) et les femmes allaitantes Formule plus dosée pour les adultes (hors grossesse et allaitement) et les enfants à partir de 3 ans. L’huile est destinée à protéger les parties exposées du corps (inutile de se tartiner des pieds à la tête !), et s’applique sur une peau saine pour ne pas risquer d’aggraver un eczéma par exemple. A vous les repas en terrasse et les balades en toute sérénité ! Vous voici partis pour 5 heures de tranquillité ! Créatures volantes ou rampantes non identifiées ! HAAAAAA c’est QUOI ce truc ?! Chez vous aussi le bruissement d’ailes d’un insecte non identifié déclenche un hurlement de panique couplé à des moulinets de bras frénétiques ? Si on parle beaucoup des moustiques (et notamment de nos nouveaux « amis » les tigres), ce ne sont malheureusement pas les seuls à nous enquiquiner l’été. Si nos formules n’ont été testées et n’ont prouvé leur efficacité que sur les moustiques et moustiques tigres, nous avons eu plein de retours au sein de nos équipes et autres utilisateurs intensifs de la gamme anti-pique indiquant de beaux résultats sur les autres bestioles à 6 ou 8 pattes (voire plus). Sus aux mouches, tiques et autres araignées ! Aïe c’est trop tard ! Un moustique a sournoisement attendu que vous baissiez votre garde et vous a sauvagement agressé… Le résultat ne se fait pas attendre : CA GRATTE !!! C’est le moment de dégainer le stick adou’pik ! Un petit coup de roll-on plus tard OUF, le soulagement est immédiat. Parce qu’on sait que tout le monde peut se faire dévorer, le stick adou’pik est étudié pour être utilisé même sur des tout-petits (à partir de 3 mois) et des futures mamans (dès 3 mois de grossesse). Il se glisse facilement dans un sac à main ou dans une poche et suivra sans contrainte tous vos déplacements. Les moustiques, mais pas que… La formule adou’pik est efficace sur tout ce qui est susceptible de démanger, les boutons de moustiques donc mais pas seulement. On peut l’utiliser pour soulager les piqûres d’orties et d’une manière générale toutes les autres plantes urticantes, les piqûres de guêpes et abeilles, les piqûres de méduses… On imagine un peu en désespoir de cause, les plus fervents utilisateurs de nos produits se sont aventurés bien plus loin que nous et se sont lancés sur des tests un peu moins conventionnels du type boutons de varicelle infernaux. Sur ce dernier point, il semble que la combinaison ultime se compose du stick adou’pik sur les vésicules qui grattent, puis du stick p’tits bobos quand elles croûtent et sont susceptibles de laisser des cicatrices. Vous l’aurez compris, la gamme anti-pique c’est un vrai incontournable de la pharmacie familiale ! Elaborée en France à base d’ingrédients issus de l’agriculture biologique, c’est en plus local et écologique, ce qui ne gâche rien au plaisir. Et vous, vous l’avez déjà testée ?
Porter après une césarienne
Votre accouchement s’est déroulé (ou va se dérouler) par césarienne et vous ne savez pas si le portage de votre tout-petit est possible et si oui sous quelles conditions ? Cet article est fait pour vous ! Le post-partum immédiat, quelles précautions Que ce soit après une voie basse ou une césarienne, le portage à bras ou en système de portage est possible juste après la naissance, mais nécessite quelques précautions : Eviter les pressions sur l’abdomen : le périnée étant fragilisé par la grossesse il remplit moins son rôle et les appuis sur le ventre ont tendance à pousser les organes vers le bas, le tout augmente les risques de complication de type descente d’organe Prendre le temps de se remettre : la grossesse puis l’accouchement sont des épreuves pour le corps, se ménager permet de récupérer physiquement et psychologiquement On entend parfois qu’après une césarienne il faut attendre un mois pour pouvoir porter son enfant. S’il est vrai que la césarienne étant une opération, la récupération peut parfois être plus longue, la cicatrice mettre plus ou moins de temps à se résorber, des douleurs être observées, et qu’il faut donc être d’autant plus vigilant à ne pas trop forcer, il est aussi à noter qu’il n’est pas réaliste d’imaginer que la jeune mère ne portera pas du tout son bébé ! On se retrouve parfois avec des situations très paradoxales où on a déconseillé l’utilisation du porte-bébé mais où la jeune accouchée se retrouve à porter le bébé dans sa poussette ou son cosy, ce qui s’avère être bien pire que la situation initialement proscrite ! Un porte-bébé bien ajusté permet de répartir la charge sur tout le buste, soulageant souvent au passage les tensions qu’on observe à bras (crispations, peur de lâcher bébé, bébé qui paraît plus lourd) et qui sursollicitent l’abdomen, c’est donc un vrai allié y compris et surtout après un accouchement un peu compliqué. Que ce soit à bras ou avec un outil, il est conseillé de rester à l’écoute de son corps : lorsqu’une sensation de pesanteur se fait sentir au niveau du périnée, si c’est possible il est vivement recommandé de s’allonger pour soulager la zone. Quel porte-bébé utiliser ? Tous les systèmes physiologiques permettant de porter haut sur le buste (pour éviter les appuis sur l’abdomen, et notamment la cicatrice qui peut être douloureuse) sont utilisables. En vrac : Les écharpes de portage Les slings Les mei-tais Les préformés permettant un portage haut sur les épaules (néo ou my néo par ex) Les porte-bébés préformés dont la charge est répartie uniquement sur le bassin sont peu recommandés, ne serait-ce que parce que la ceinture sera positionnée pile sur la cicatrice ! Les porte-bébés non physiologiques ne permettant pas un bon ajustement et favorisant la suspension du bébé sur le corps de son porteur, ils auront tendance à faire forcer plus sur l’abdomen pour compenser leur moins bonne stabilité. Vous l’aurez compris, utiliser un système de portage après une césarienne est tout à fait possible. Il convient de toujours rester à l’écoute de son corps et ne surtout pas forcer en cas de douleurs ou de pesanteur. On rappellera que les porte-bébés ne sont pas destinés à permettre de briquer la maison en post-partum immédiat : le repos est de mise avant toute chose !

10 idées originales de cadeaux de naissance
Votre bout de chou va bientôt pointer son nez, et votre entourage ne cesse de vous demander de quoi vous avez besoin ou ce que vous souhaiteriez recevoir comme cadeau. Vous essayez désespérément de faire une liste de naissance mais, si vous savez globalement très bien ce que vous ne voulez PAS (vous avez déjà décliné l’offre de tatie Cunégonde et son vieux youpala), vous n’avez aucune idée de ce que vous pourriez bien demander ! On vous aide avec quelques idées. – La contre-liste : exit doudous vêtements and Co Commençons par les cadeaux qu’il faudrait RETIRER des choix possibles. Les doudous : Un doudou c’est mignon. Le problème c’est que généralement, on n’en reçoit pas qu’un seul, plutôt 10 ! Tout ça pour qu’en plus à la fin bébé finisse par choisir un lange, un drap, une couette ou des ballons (dédicace à fiston chéri) et que la flopée de doudous finisse dans un carton à la cave. Les vêtements : En 3 mois ou en 6 mois on en reçoit souvent de quoi habiller des quintuplés (comprendre : on n’arrivera même pas à tout lui mettre que bébé aura déjà changé de taille)… Souvent ce sont des habits très jolis mais également très inconfortables : des petites robes à froufrous, des petits jeans slim, magnifiques pour les photos souvenirs mais beaucoup moins pour votre petit cœur et son confort. Les tailles plus grandes sont plus durables et moins offertes, mais il subsiste le risque qu’au final quand babychou atteindra la bonne morphologie pour le porter (ce qui est difficile à anticiper), le vêtement ne soit pas adapté à la saison. Les attaches tétines : Un peu comme les doudous, c’est un cadeau « facile » et peu coûteux, encore faut-il que bébé ait une tétine ce qui n’est pas assuré ! Les objets dangereux : On le redit et répète : dans un lit de bébé on ne met RIEN. Tours et tresses de lit sont très instagrammables mais présentent un risque d’étouffement non négligeable. Les bébés bougent toujours bien plus qu’on ne le pense et peuvent se coincer dedans, et les matériaux vendus comme « respirants » sont tout aussi problématiques que leurs homologues (marketing bonjour…). D’une manière générale : on n’offre pas à un parent un outil dont on sait qu’il est « contre » ou que ça ne correspond pas à ses valeurs. (On sait, ça semble basique mais cette notion n’est malheureusement pas acquise pour tout le monde ! 1 – Le bain cocoon : la serviette-tablier originale Vous ne le savez pas encore, mais sortir du bain votre petite grenouille toute mouillée, qui glisse, pleure et se débat parce qu’elle serait bien restée dedans, c’est parfois un peu le catch et tout le monde finit trempé ! La conception en tablier permet au parent d’avoir les mains libres pour récupérer son pitchoune, et de pouvoir l’envelopper très rapidement dans la serviette sitôt sorti, pour vite le garder au chaud contre lui tout en restant au sec. Grand, moelleux et incroyablement doux, le bain cocoon est clairement un incontournable ! 2 – Des ateliers parentalité Portage, massage bébé, bain enveloppé, langue des signes… L’offre est de plus en plus développée et permet d’apprendre plein de choses sur son bébé dans une ambiance généralement détendue et chaleureuse. Plus qu’un cadeau matériel, c’est du temps consacré à sa famille et cela aide à renforcer les liens. C’est en outre utile, ce qui ne gâche rien au plaisir ! 3 – Un porte-bébé Parfois un peu onéreux pour une seule personne, le système de portage peut faire l’objet d’un achat groupé. C’est un cadeau utile qui servira au quotidien pour faciliter la vie de toute la famille en comblant les besoins de bébé tout en libérant les bras des parents. Nous conseillons toujours d’avoir à la maison le système de portage principal avant la naissance de bébé, quitte à l’acheter soi-même et se faire rembourser ensuite (possible lorsque c’est un proche qui offre par exemple) : cela permet d’être sûr de l’avoir tout de suite et de ne pas devoir attendre de voir les gens alors que vous en auriez eu besoin plus tôt. SI vous avez déjà votre porte-bébé principal, la liste de naissance peut vous permettre de vous faire offrir un système secondaire (par exemple un sling pour compléter l’écharpe déjà en votre possession). Si vous n’êtes pas encore sûrs de ce qui vous conviendra, n’hésitez pas à préférer une petite cagnotte destinée au financement ultérieur ! 4 – Des soins pour bébé Huile bien-être, pour apaiser les tracas digestifs et coliques ou pour accompagner le sommeil… On apprécie toujours d’avoir de quoi masser son bébé et cela permet d’avoir un contact privilégié avec lui et de renforcer le lien ! Les soins se déclinent également en plein d’autres gammes orientées sur l’heure du bain (savon, shampooings, bain moussant…), les petits bobos du quotidien (contusion, petites plaies…), les virus hivernaux ou encore les piqures d’insectes. Toujours utile à avoir d’avance en cas de besoin. Vous n’arrivez pas à choisir ? Misez sur les coffrets proposant des assortiments de soins sélectionnés selon vos besoins ! Bonus : les huiles Néobulle sont délicatement parfumées et élaborées en France à partir de composés bio et naturels. 5 – Des jeux à mâchouiller En caoutchouc naturel et exempts de produits toxiques, on adore les jeux Oli et Carol, et les enfants aussi ! En forme de fruits et légumes et souples juste comme il faut, c’est un grand must have que bébé adorera mâchouiller quand ses gencives commenceront à chatouiller. La gamme propose aussi des jouets de bain SANS TROUS et qui donc ne moisissent pas (ceux qui savent…). Petit coup de cœur personnel sur l’amanite tue-mouches pour son côté un peu anticonformiste mais on vous laisse le soin de découvrir toute leur gamme ! Les gammes de fruits et légumes se recyclent ensuite dans la dinette, ce qui en font des jeux très durables ! NB : envie d’un cadeau ciblé « poussées dentaires » ? Il est possible d’associer une huile pour les gencives douloureuses au hochet ! 6 – Le pratico-pratique mention « on en a jamais trop » La catégorie « on en a jamais trop » recense tout ce qu’on peut acheter ET se faire offrir en double ou triple ou… parce que comme son nom l’indique, on en a jamais trop ! On retrouve notamment dans la liste : - Les langes : ces grands carrés en tissu mousseline servent absolument à TOUT ! En vrac : pour les régurgitations et vomis, le lait qui déborde pendant la tétée, isoler bébé du sol quand on le pose quelque part, l’emmailloter, en couverture légère improvisée… On prend vite l’habitude d’en semer un peu partout (dans toutes les pièces de la maison, la poussette, la voiture, le sac à langer…), et ils présentent en outre un potentiel de transformation en doudou assez intéressant. - Les lingettes lavables : substitut assez facile aux cotons et lingettes jetables dont on se sert pour nettoyer les fesses de bébé pendant le change, les lingettes lavables font tout aussi bien le job ET elles sont écologiques puisqu’évitent pas mal de déchets. Simples d’entretien, elles restent très utiles également plus tard pour débarbouiller le visage ou rincer les petites mains pleines de chocolat. Envie d’avoir quelque chose de plus complet que juste quelques lingettes ? Visez les kits qui allient des lingettes lavables et les produits de soinqui peuvent les compléter et se glissent facilement dans le sac à langer ! 7 – Des petits plats Ce cadeau là est un peu à part, mais s’inscrit totalement dans la lignée du soutien parental nécessaire en post-partum. Se faire apporter un ou plusieurs plats à mettre au congel, c’est profiter pleinement de la visite de son proche puisqu’on sait qu’ensuite on ne devra pas préparer le repas une fois celui-ci parti ! Et c’est également appréciable d’avoir de l’avance pour les jours un peu difficiles où la fatigue et les pleurs de bébé se mêlent. Marche aussi pour des heures de ménage ou de garde de bébé selon les besoins ! 8 – Un sac à langer nomade On connaît tous le sac à langer sans fond qui permet d’amener avec soi la moitié de la maison. Rassurant pour les premières sorties où on a tendance à le charger un peu « au cas où », mais finalement assez vite encombrant, surtout pour des petites sorties… Le sac à langer nomade se glisse facilement sous la poussette ou dans un grand sac à main, et permet d’avoir à portée de main et avec un encombrement minimum tous les indispensables pour le change de bébé. C’est également un véritable atout pour les parents qui aiment voyager et randonner ! 9 – Des jeux « simples » Par jeux simples, on entend tout ce qui ne contient pas de piles. Que ce soit pour vos nerfs (et vos tympans) ou pour ceux de votre bébé, plus les jeux sont simples et mieux c’est. Exit le bidule qui clignote en faisant du bruit (toujours trop fort et sans possibilité de réglage), et qui surstimule et excite bébé ! On lui préférera des jeux en bois ou en tissu, qui éveillent les sens (le toucher notamment) en douceur. Vaut aussi pour le mobile : un objet qui tourne en faisant de la lumière et de la musique juste au-dessus de la tête de bébé, c’est plus proche de la boule disco en boîte de nuit que de la berceuse apaisante ! 10 – Une couverture de portage/chancelière Le saviez vous ? Les vêtements épais (manteau, combi pilote…) sont déconseillés dans les sièges auto (risque sécuritaire car la sangle n’est plus bien ajustée sur l’enfant) et les porte-bébés (impossibilité de bien régler le système notamment). On retrouve sur le marché des couvertures de portage et des chancelières pour la poussette ou la voiture. Néobulle vous simplifie la vie en combinant les 2 besoins en un seul produit ! Une couverture pensée pour accompagner le portage en protégeant bébé des intempéries grâce à son extérieur déperlant et coupe-vent, ET qui peut s’utiliser en chancelière grâce à l’ouverture permettant de passer la sangle. Votre bout de chou pourra ainsi passer du système de portage au cosy en restant bien au chaud. La liste n’est évidemment pas exhaustive mais on espère que ça vous donnera à vous et à vos proches quelques idées ! A noter que certains besoins arrivant également plus tard dans la vie de bébé et ne pouvant pas être anticipables : les bons cadeaux ou les cagnottes peuvent permettre d’éviter d’acheter plein de choses « inutiles » parce qu’ « il faut », et de profiter en décalé des attentions des proches ! Pour un bon cadeau, c' est par ici !

Porter l’hiver
Trop chaud ? Trop froid ? C’est l’éternelle question de TOUS les parents, qui se pose en réalité jusqu’à ce que l’enfant soit en âge d’exprimer clairement comment il se sent (et où, généralement, on ne le croit pas d’ailleurs, mais ça c’est un autre sujet…). La solution la plus évidente est de favoriser le contact et la proximité avec votre tout-petit, et donc de le porter. Mais comment le couvrir et être sûr qu’il n’aura pas froid alors que les températures descendent ? On vous propose un petit tour d’horizon des bonnes pratiques. Habiller bébé dans le porte-bébé On conseille toujours d’habiller son bébé normalement, comme en intérieur, en se rappelant que le porte-bébé compte comme pour un vêtement : si votre tout-petit a une petite brassière au sol sur son tapis par exemple, dans le porte-bébé il convient de lui enlever, car la matière du système autour de lui la remplace. A partir du moment où on souhaite sortir, on se couvre plus forcément, mais autour de bébé et soi et non chacun individuellement. Le réflexe premier est souvent de vouloir mettre une combinaison (combi-pilote) ou un manteau à son enfant. Cela pose plusieurs problèmes : C’est très inconfortable pour votre bébé, surtout si on cherche à préserver une position physiologique : imaginez vous assis, accroupi en combinaison de ski et vous aurez un petit aperçu ! C’est assez raide : cela empêche généralement votre bébé de pouvoir porter ses mains à sa bouche, or il en a besoin pour s’apaiser et se sécuriser. C’est d’ailleurs valable aussi dans une poussette ! Cela crée des épaisseurs importantes au niveau des articulations, qui peuvent notamment gêner la bonne circulation sanguine dans les jambes Cela peut gêner le bon dégagement des voies respiratoires en créant de l’épaisseur au niveau de la gorge Cela empêche le bon réglage des systèmes de portage et peut poser des problèmes de sécurité (risque accru de chute, en sling notamment) Et surtout : bébé étant plus loin de vous, il se refroidit aussi beaucoup plus car ne bénéficie plus de votre chaleur corporelle ! Ce qui est donc totalement contre-productif. Porter au-dessus de votre manteau est déconseillé aussi : Impossible de faire une installation correcte de cette façon Risque de blessure à cause des boutons et fermetures éclairs Et comme pour la combinaison : plus bébé est loin de vous plus il se refroidit facilement. L’idée est donc d’avoir votre petit cœur avec ses vêtements d’intérieur normaux, éventuellement une petite brassière fine supplémentaire si vraiment il fait -10°C, et ensuite : on couvre ce qui dépasse du porte-bébé : bonnet, chaussons/jambières (les mains sont contre vous et se ne se refroidissent pas) on met son manteau habituel et on positionne une couverture de portage pour faire la jonction sur le bébé (les manteaux larges ont tendance à revenir sur les voies respiratoires) L’avantage de procéder ainsi est qu’en cas de passage dans des lieux plus chauds (magasin par ex), cela permet de découvrir un peu son bébé facilement et d’éviter qu’il ne « cuise » dans sa combinaison et ne pleure pendant que vous finissez vos courses. A noter que les vêtements épais sont également déconseillés en voiture : le harnais du siège-auto ou de la coque doit être très ajusté sur le bébé, avec une combinaison il se retrouve réglé sur l’épaisseur, or en cas de choc elle s’aplatit et l’enfant peut passer à travers le harnais, il n’est donc plus protégé le chauffage de la voiture réchauffe vite l’habitacle et votre bébé aura beaucoup trop chaud. NB : La couverture de portage Néobulle est conçue pour être utilisée aussi en voiture, ce qui en fait un outil de choix pour la logistique du quotidien ! Dégager les voies respiratoires La crainte du froid ne doit pas vous faire oublier lesrègles de sécurité élémentaires, le dégagement des voies respiratoires en tête de liste. Il n’est pas rare l’hiver de voir les parents remonter au maximum la couverture ou leur manteau jusqu’en haut de la tête de leur tout-petit, pour être bien sûrs que l’air froid ne viendra pas le gêner. De fait, l’air froid ne le gênera pas, mais l’air tout court ne circulera pas ! Or il ne vous aura pas échappé qu’il en a un peu besoin pour respirer. Comme pour le porte-bébé, la couverture ou le manteau doivent remonter au plus haut derrière la nuque de votre enfant, laissant le visage visible et dégagé. Un bonnet ou une cagoule sont largement suffisants pour protéger sa tête. « Mets ta p’tite laine tu vas attraper la mort ! » D’une manière assez générale, derrière la peur du froid se cache en réalité celle que l’enfant ne tombe malade, largement véhiculée par les croyances populaires et les injonctions corrélées à « bien couvrir bébé parce qu’ils se refroidissent vite tu sais ». D’une part, trop couvrir n’est pas meilleur que pas assez. Et surtout on ne tombe pas malade à cause du froid mais bien à cause d’éléments pathogènes dans l’environnement (virus, etc…). Si le froid peut sensibiliser un peu les muqueuses et l’humidité favoriser la prolifération des germes, il n’est pas responsable directement du fait de tomber malade. Vous pourriez courir nus dans la neige par exemple, si votre route ne croisait pas celle d’un virus vous resteriez en bonne santé (en plus le froid ça conserve) ! Éviter les passages de bras en bras et les bisous, aérer le logement, bien laver les mains et porter un masque si on est malade seront des mesures bien plus efficaces pour préserver votre bout de chou des maux de l’hiver (bronchiolite par exemple) ! Chanter sous la pluie Porter c’est aussi faciliter les sorties par temps de pluie. Nous dédicaçons ce paragraphe à ceux qui ont déjà dû trouver en urgence dans quel sens installer l’habillage pluie de la poussette sous une pluie battante, à ceux qui ont dû éponger leur entrée pleine de l’eau dégoulinant dudit habillage pluie et de la boue des roues, et à ceux qui se sont retrouvés à pousser la poussette sous le déluge sans avoir de main disponible pour un parapluie. On sait que vous savez ! (Les autres, on vous laisse imaginer) Contre vous et avec un simple parapluie, vous pouvez continuer vos trajets tranquillement et au sec ! Portage et activités hivernales La Montagne, ça vous gagne ? Oui mais avec un bon porte-bébé ! De nombreuses activités hivernales sont accessibles lorsqu’on porte son bébé. Évidemment on vous déconseille l’ascension du Mont-Blanc, mais une petite balade ou une randonnée en raquettes sont tout à fait possibles ! Les précautions d’usages sont assez basiques : Privilégier le portage dorsal en raison des risques de chute accrus en ventral Eviter une promenade trop longue, surtout s’il fait très froid (pensez bien que votre bébé lui ne fait pas d’effort physique et qu’il se refroidit plus vite que vous) Faire des petites pauses très régulières pour mobiliser un peu votre bébé et vous assurer que ses extrémités ne se refroidissent pas trop. Les pieds notamment sont très sujets aux risques d’engelure. Ce risque est très amoindri par l’utilisation d’un porte-bébé physiologique et par la proximité importante avec le porteur (loin de vous dans un porte-bébé à armatures l’enfant se refroidit beaucoup plus vite !) En cas de températures « extrêmes », vous pouvez opter pour des petits vêtements en laine plutôt qu’en coton : souples et fin, ils gardent bébé au chaud sans faire transpirer/macérer ni entraver ses mouvements et son confort. Vous appréciez également le portage si vous avez des aînés à récupérer sur le front de neige (étonnamment les roues de la poussettes roulent nettement moins bien sur la neige). En bref, vous l’aurez compris, proche de vous il est bien plus simple d’évaluer si votre enfant a chaud ou froid, et il régule bien plus facilement sa température. Accessoirement il vous tient chaud à vous aussi ce qui ne gâche rien au plaisir !

Quel porte-bébé préformé utiliser dès la naissance ?
Votre petite merveille va bientôt arriver et vous souhaitez la porter. Vous avez lu partout que l’écharpe était idéale, mais cela vous fait peur ou ne vous attire pas du tout. Pas de panique : le marché du portage est très varié et il existe désormais des porte-bébés préformés tout à fait adaptés aux spécificités du nouveau-né ! A quoi doit-on faire attention pour bien choisir ? On vous explique tout ! Le nouveau-né hypotonique A la naissance, le tout-petit est complètement hypotonique : pour simplifier il est tout mou, un peu comme une poupée de chiffon, et n’est pas capable de mouvements volontaires et maîtrisés ni de simplement stabiliser son corps. Cela est lié notamment à l’immaturité d’une part de son système nerveux (les gaines de myéline notamment, qui aident à véhiculer les influx nerveux, ne sont pas bien formées), et d’autre part de celle des muscles qui n’ont pas encore été entraînés. Le tonus du nouveau-né va suivre la maturation de la gaine de myéline : d’abord le long de la colonne vertébrale, ce qui va permettre le développement du tonus axial (autour de 3-4 semaines, vous observerez que bébé commence à se stabiliser sur son axe vertical), puis le long des bras et des jambes (comptez 5-6 mois pour que bébé réussisse à attraper volontairement quelque chose). Porter un nouveau-né implique de prendre en compte l’absence de tonus pour proposer une installation qui vient la compenser. Dans une écharpe de portage on utilise notamment les réglages précis du tissu, dans un porte-bébé qui ne permet pas un ajustement aussi fin, on peut jouer sur 2 facteurs : La taille du tablier L’emboîtement des corps Un porte-bébé à la bonne taille Un porte-bébé trop grand risque de flotter et bailler dans le dos d’un tout-petit, n’offrant pas la stabilité nécessaire pour pallier à l’absence de réglages précis : le nouveau-né risque de s’affaisser à l’intérieur, ce qui n’est pas optimum pour dégager ses voies respiratoires. Pour réduire la taille du tablier, les marques proposent plusieurs options. Option 1 : l’utilisation d’un réducteur / coussin : Avec un réducteur ou un coussin, le tablier en lui-même ne se règle pas, mais le bébé est assis plus haut sur le dispositif ce qui diminue artificiellement la hauteur. Dans cette configuration, les pieds de l’enfant ne peuvent pas sortir car l’assise est trop large, ils restent donc à l’intérieur. Cela pose comme soucis que l’appui sous la plante des pieds stimule un réflexe de poussée : bébé va automatiquement venir pousser sur ses jambes, rapidement il sera susceptible de se mettre debout à l’intérieur du système. D’une manière générale vers 3 ou 4 mois il sera trop grand pour le réducteur mais trop petit pour le système principal, et vous serez coincés. L’utilisation d’un réducteur doit toujours vous interpeler : on vous vend un porte-bébé conçu pour un enfant de 6-8 mois minimum en essayant de bidouiller pour que ça passe pour un plus petit. Corollaire plus parlant : c’est comme si on vous vendait une paire de chaussures 4 pointures trop grandes sous couvert que le pied va grandir, en vous disant de mettre des semelles en attendant que ce soit la bonne pointure. Option 2 : proposer des réglages sur le tablier : Les réglages permettent de diminuer la hauteur et la largeur du dossier et de l’ajuster à la taille réelle du bébé. Cette solution est plus pertinente car elle permet une meilleure évolutivité générale du système. La limite est qu’on ne peut pas faire évoluer un tablier de la naissance à 4 ans car la quantité de matière nécessaire au portage d’un plus grand ne peut pas être suffisamment repliée pour que la taille soit assez petite pour stabiliser un nouveau-né. Il y a donc des tailles de porte-bébé, en général on retrouve des fourchettes du style : naissance/2 ans, 3-4 mois/3 ans, 1 an/5 ans. Un système de portage vendu pour porter de la naissance à 4 ans doit donc toujours vous interpeler également ! Aucun matériel en puériculture n’est aussi évolutif car les besoins d’un nouveau-né et d’un enfant de 4 ans sont trop différents, il vous faut changer de poussette, de lit, de siège auto, etc… Le portage ne fait pas exception à cette règle. L’emboîtement des corps La notion d’emboîtement des corps est une notion clé qui se traduit par la recherche d’une hauteur de portage permettant au nouveau-né de se caler naturellement sur le corps de son porteur. Cela lui permet d’être stable et c’est en grande partie ce qui permet en portage physiologique de ne pas avoir besoin de tenir sa tête car elle se cale sur le buste. Le respect de l’emboîtement des corps est essentiel tant que l’enfant n’est pas capable par lui-même de soutenir son dos ! On donne comme repère que la station assise est bien acquise (vers 8-10 mois si on veut être rigoureux, quand il sait s’asseoir tout seul). En général, pour trouver le bon endroit, il faut viser au-dessus des seins des femmes et des pectoraux des hommes : si le portage est trop bas, le bébé se retrouve avec la tête en plein dedans et n’a d’autre choix que de partir en arrière ou sur le côté pour les éviter (c’est comme si on vous mettait 2 énormes coussins un peu rigides en pleine tête, vous chercherez à les contourner et n’irez pas vous caler dedans). L’autre conséquence est que le bébé perdant l’ancrage nécessaire à sa stabilité, il s’affaisse. Si sur les femmes l’emboîtement des corps est assez intuitif, chez les hommes il nécessite au début un peu plus de réflexion car il n’est pas naturel de remonter autant l’enfant sur son corps : il faut réellement viser le plus haut que possible, comme si on voulait avoir sa tête nichée dans le cou (pour plus de confort, on peut décentrer légèrement l’installation). Reprenons nos porte-bébés préformés, problème : l’immense majorité de ces derniers est conçu de sorte à répartir la charge sur la ceinture. Cela induit un portage bas sur le bassin qui n’est pas du tout en adéquation avec ce que nous venons de voir concernant l’emboîtement des corps. Il faut donc rechercher un porte-bébé dont la conception permet un portage haut sur le buste : ces derniers sont reconnaissables par la fixation de la bretelle sur la ceinture et non le tablier. Cela permet en donnant le réglage de remonter l’enfant au lieu de le plaquer. Attention : ce type de portage répartit la charge intégralement sur les bretelles (comprendre : les épaules du porteur), pour que le confort soit au rendez-vous il convient de prendre le temps de bien serrer à fond pour avoir un bébé le plus haut que possible et qui fait corps avec vous. Cela évite l’effet de suspension très désagréable. Le corps de la jeune maman Nous avons fait le tour des besoins du tout-petit, il convient également de s’intéresser aux besoins de la jeune mère. En post-partum immédiat il est vivement déconseillé d’exercer des pressions sur l’abdomen afin de laisser le temps au périnée de se renforcer et aux organes de retrouver leur place. Avec un porte-bébé dont le poids est réparti sur la ceinture, on peut être tenté de l’installer à la taille pour remonter l’enfant et chercher l’emboîtement des corps, mais ce faisant on comprime le ventre en exerçant une pression vers le bas, et produisant un effet « tube de dentifrice » entre les organes et le périnée, ce qui vous l’aurez compris est une très mauvaise idée ! Même sans aller jusqu’à cet extrême, le simple fait de sentir un appui sur le ventre est généralement assez inconfortable, ce d’autant plus que la ceinture est souvent rigide. L’utilisation d’un porte-bébé répartissant la charge sur les bretelles est donc indispensable pour la bonne récupération de la maman. La ceinture dans ce cadre ne sert qu’à stabiliser le début de la mise en place, en cours de portage elle ne sert plus à rien et pourrait même être décrochée si on le souhaitait. Il est également souhaitable que cette ceinture soit souple et non rigide : même sans être serrée sur l’abdomen elle pourrait gêner la jeune maman. Installé bien haut sur son buste, le poids du bébé se fera en outre moins ressentir ce qui est sécurisant lorsqu’on n’a pas encore bien repris possession de son corps. La gamme néo Chez Néobulle la gamme néo a été pensée pour essayer de s’adapter au mieux aux différentes contraintes listées plus haut. Le néo et le my néo ont été conçus spécifiquement pour le portage d’un nouveau-né, avec une taille de tablier réduite et un portage exclusivement sur les bretelles pour éviter d’avoir à se prendre la tête sur le choix du type de portage alors que bébé vient juste d’arriver et qu’on est fatigués. Le My néo en tricot est parfait pour la première année, le néo en tissu d’écharpe pourra permettre d’aller jusqu’aux 2 ans de votre bout de chou. Le néo plus s’adresse à des bébés un peu plus grands, à partir de 3 mois environ et jusqu’à 3 ans. S’agissant d’un âge de transition avec un enfant qui nécessite encore un portage haut sur le buste mais qui en grandissant va peser plus lourd et dont le portage sera plus confortable avec une répartition du poids sur le bassin, ce porte-bébé vous propose les 2 modes de portage avec 2 fixations possible de la bretelle : sur la ceinture ou sur le tablier. Vous voici un peu mieux armés pour choisir votre porte-bébé idéal en déjouant les sirènes du marketing ! Ne reste plus qu’à profiter de votre petit cœur. https://www.youtube.com/watch?v=lZfwO6HLkYY






