
Accompagner un bébé qui souffre de reflux (2/2)
Article 2 : Porter un bébé souffrant de reflux Après avoir évoqué le quotidien avec un enfant souffrant de RGO dans le premier article de cette thématique, l’article qui suit va lui être consacré aux spécificités de portage que le reflux induit. Entre théorie et pratique… Dans les conseils fréquents concernant l’accompagnement de bébé ayant un reflux, on retrouve le fait de garder bébé vertical au maximum, et le portage. Sur le papier, le portage c’est idéal car cela apaise les bébés stressés, favorise l’endormissement, propose une posture verticale, libère les bras du parents, et j’en passe… Ca, c’est la théorie. En pratique c’est une autre paire de manches ! Les bébés souffrant de reflux ont un besoin VISCERAL d’être porté, mais bien souvent NE LE SUPPORTENT PAS ! Ils veulent qu’on les prenne, qu’on les cocoone et les rassure… Mais ne tolèrent pas le contact. En outre étant extrêmement raides, les installations sont plus complexes (pour ne pas dire parfois carrément acrobatiques). Vous l’aurez compris avec ces quelques lignes, la pratique dans la vraie vie n’a rien d’évident ! Le cercle vicieux de l’hyperextension La première difficulté en portage, c’est l’hyperextension, et les difficultés de manipulations qu’elle induit ! Attention, le RGO n’a pas le monopole de l’hyperextension, il y a plein d’autres facteurs pouvant favoriser cette dernière (comme un torticolis par exemple). On en parle ici dans le contexte de l’accompagnement d’un bébé souffrant de reflux car c’est une des difficultés majeures qu’on peut rencontrer, mais les conseils qui suivent s’appliquent quelle que soit la cause initiale. Les bébés qui souffrent de reflux sont décrits généralement comme des bébés très toniques… C’est ce qui ressort souvent de l’hyperextension, et cela n’a rien à voir avec une éventuelle « avance » sur le plan du développement psychomoteur. La posture normale (au sens de la norme) d’un tout petit est une posture souple et regroupée, avec le dos plutôt arrondi (cf position physiologique). Lorsque l’hyperextension s’invite, le bébé devient très raide, il adopte des postures droites (voire carrément « cambrées »), dans le jargon du portage on entend parfois parler de « bébé piquet ». On pourrait penser que ces postures « jetées en arrière » sont antalgiques pour le tout-petit, qu’elles soulagent un peu sa douleur en libérant l’estomac et limitant l’occurrence des remontées, mais en fait non, c’est même tout le contraire ! Ce sont en réalité des positions « réflexes » face à la douleur. Pour faire simple, on confond cause et conséquence, le bébé ne se cambre pas pour avoir moins mal, il se cambre PARCE QU’il a mal. Comme on imagine (à tort donc) qu’en restant tout droit notre bout de chou aura moins mal, on va naturellement le laisser s’installer ainsi, voire l’y encourager. Cela induit 2 choses : 1/ une digestion plus compliquée (si vous restiez vous-même en position cambrée après un repas, vous verriez que ce n’est pas des plus aidants pour le digérer correctement), elle-même vectrice si vous avez bien suivi…. de remontées acides 2/ une habitude posturale doublée d’une contracture trop prononcée des muscles dorsaux, qui vont empêcher votre tout-petit de revenir vers des postures plus regroupées (un peu comme s’il avait un élastique trop tendu tiré dans le dos) Et voilà le cercle vicieux. La posture en hyperextension est également problématique sur d’autres plans qu’on ne détaillera pas ici. Mais me direz-vous, c’est bien gentil, mais que fait-on pour pallier cela et corriger le tir ? Accompagner l’enroulement au quotidien La première chose à faire, c’est de traiter la douleur (cf 1er article de la série consacré au reflux). Ensuite au quotidien, on va veiller à « travailler » en douceur les « bonnes » postures, tout en limitant au maximum tous les gestes susceptibles de réinduire des hyperextensions (et vous allez voir qu’ils sont nombreux !). Ainsi on évitera tout ce qui stimulera votre bout de chou « vers l’arrière », comme par exemple : Un mobile au-dessus de sa tête (préférez une installation plutôt vers ses pieds) Des jouets derrière sa tête A bras on veillera aussi à éviter tout ce qui pourrait l’encourager à se cambrer, notamment en utilisant l’avant-bras plutôt que la main pour le porter. En effet, lorsqu’on utilise la main, ou si on place l’avant-bras trop derrière les fesses, cela créée une pression qui ramène son bassin vers l’avant au lieu de l’inviter à s’asseoir. En somme c’est comme si on lui disait « jette toi en arrière », et à cet âge, eh bien ils écoutent ce qu’on dit ! C’est à voir comme une véritable rééducation, autant de la gestuelle du parent que de la posture globale de l’enfant. NB : en position physiologique l’estomac n’est pas sensé être comprimé, si bébé n’est pas « tassé » ou « affaissé », son estomac reste libre. Et le portage dans tout ça ? Le portage on y vient. On a vu que ce dernier pouvait être plus délicat à mettre en place du fait des postures raides du tout-petit. L’autre aspect complexe, c’est la tolérance du bébé, surtout lorsque la douleur n’est pas encore soulagée. Comme pour tout ce qui va toucher aux besoins un peu spécifiques, il est difficile de tirer des généralités et il va vous falloir faire plusieurs tests pour trouver l’outil qui conviendra le mieux à votre bout de chou, et vous armer d’un peu de patience ! Les conseils qui suivent sont ceux qui semblent être adéquats pour une majorité de bébés souffrant de reflux, mais ne constituent malheureusement pas une baguette magique marchant à tous les coups ! Choisir et ajuster son système Le choix du système doit tenir compte à la fois des besoins du tout-petit, mais également de l’aisance du porteur. Côté bébé on va généralement préférer des systèmes très stables et pas trop contenants. Côté porteur on préfèrera des systèmes qui peuvent s’installer « facilement » même avec un bébé qui hurle et se raidit (on se comprend…) Vous l’aurez compris, l’écharpe de portage (a fortiori extensible) n’est clairement pas le choix numéro 1 ! Elle peut être mal supportée par votre bout de chou (trop serrée, enveloppante), et nécessite une excellente maîtrise pour être installée lorsqu’il est en crise. Les systèmes type mei-tai ou préformés sont souvent mieux tolérés car moins contenants, et ils présentent l’immense avantage d’avoir de la matière entre les jambes. Comprendre : lorsque choupinou est raide comme un piquet, hurle et gesticule, il reste possible de l’installer dans le porte-bébé même pour un néophyte… L’installation sera complètement ratée selon les critères usuels de la physiologie, mais il sera en sécurité !!!! Et cela vous permettra de rapidement marcher et le bercer pour l’apaiser, sans trop solliciter votre corps. Une fois plus serein, il sera toujours temps de reprendre les réglages… Le sling est également un système qui dans certains cas fonctionne bien, notamment car il permet une installation très progressive mieux supportée par les enfants. Si vous utilisez un sling ou une écharpe, une bonne astuce consiste à démarrer les ajustements par la lisière du bas, et non celle du haut comme on le fait usuellement. Vous l’aurez sans doute remarqué mais souvent ce sont les réglages et passages de matière vers la nuque et les épaules qui déclenchent les pleurs : en commençant à serrer vers le bassin, cela permettra à votre petit bout de s’habituer en douceur. N’hésitez pas à faire des pauses après chaque réglage, et à marcher et bercer votre bébé pour bien qu’il se détende avant de procéder au réglage suivant. Accepter l’imperfection Dernier point mais pas le moindre : malgré tout ce qui a été vu au travers de ces 2 articles, il est plus que probable que votre tout petit n’adopte pas des positions très « conventionnelles » dans son système de portage. Oubliez la boule de bébé, avec les genoux bien remonté et le dos bien arrondi… Parfois quand on arrive à obtenir un angle de 90° (ou quasi) entre le fémur et le dos, on est hyper contents et on sait qu’on arrivera difficilement à mieux ! Et à vrai dire, ce n’est pas grave ! Ce qui compte c’est avant tout que les besoins de votre bout de chou soient respectés, et que vous-même puissiez souffler un peu aussi et/ou vaquer à quelques occupations les mains libres… Les voies respiratoires sont dégagées ? Il n’est pas à risque de chuter ? Alors tout est parfait. Il ne vous reste plus qu’à mettre tout ceci en application ! N’hésitez pas également à vous faire accompagner par une monitrice de portage pour vous faire aider et ajuster les portages à votre situation spécifique. Courage et gardez le cap ! Vous êtes les meilleurs parents que possible pour votre bébé, le reflux n’est heureusement pas éternel et entre vos bons soins et sa croissance, les choses finiront par être plus faciles.

Accompagner un bébé qui souffre de reflux (1/2)
Le reflux gastro-oesophagien, au quotidien Tous les parents ayant été confrontés à cette situation le savent : entre les pleurs, le sentiment d’impuissance, la fatigue engendrée, et sans parler des lessives à gogo, être parent d’un bébé qui souffre de reflux, c’est l’enfer ! Et malheureusement cette situation n’est pas rare puisqu’on estime que cette pathologie concerne 1 bébé sur 5, soit 20% des tout-petits. Signaux évocateurs, coups de pouce pour soulager, astuces portage… On en parle au travers de 2 articles consacrés spécifiquement à cette thématique ! Régurgitations physiologique ou Reflux gastro-œsophagien (RGO) ? En premier lieu quelques petites explications. Le reflux gastro-œsophagien (RGO pour les intimes), c’est ce qu’on appelle plus communément les remontées acides. Mesdames pendant la grossesse, il est probable que vous ayez expérimenté ça, et si oui en général vous vous en souvenez. Parce que ça fait (très) mal. Cela correspond à une remontée d’une partie du contenu de l’estomac dans l’œsophage, lequel n’est absolument pas conçu pour supporter l’acidité du liquide en question. Cela génère donc des sensations très désagréables de brûlure, et peut à plus ou moins long terme occasionner une inflammation de la muqueuse de l’œsophage (œsophagite). Il n’est pas rare de s’interroger sur la différence entre un reflux (pathologique) et des régurgitations (physiologique), d’autant qu’il est assez commun de s’entendre dire qu’un bébé qui régurgite c’est normal, et qu’un bébé qui pleure, c’est normal aussi. Certes ça peut être vrai dans une certaine mesure, mais les parents même d’un premier enfant se rendent bien compte quand l’intensité des pleurs de leur bébé n’est pas normale. Les régurgitations physiologiques sont reliées à une immaturité du petit clapet à la base de l’œsophage. Après une tétée ou un biberon, le trop-plein ressort (souvent au même moment qu’on propose le rot), sans que choupinou ne paraisse le moins du monde gêné d’avoir retapissé tout votre t-shirt. D’ailleurs il vous fait un grand sourire ! Les régurgitations physiologiques ont donc lieu juste après le repas, le lait qui sort n’est pas du tout caillé – prédigéré. Et surtout votre bout de chou n’est pas ni gêné ni douloureux par ces dernières. Dans le cas d’un RGO, les remontées sont moins liées aux repas, elles existent même lorsque l’estomac est « vide », et elles sont extrêmement acides. Dans les signaux qui peuvent y faire penser, on peut retrouver (de façon non exhaustive) : Un bébé qui pleure énormément, est très agité, nerveux… Il supporte souvent difficilement la station allongée et vous devez le garder vertical un maximum de temps Il lui arrive de régurgiter à distance des tétées du lait caillé Il semble « mâchonner » souvent Vous l’entendez régulièrement ravaler quelque chose (et il pleure ou se raidit souvent dans la foulée) Il est extrêmement raide, très tendu, hypertonique et semble ne jamais se détendre Il peut avoir une haleine « acide » Il peut avoir une voix qui devient rauque, éraillée Évidemment tous les bébés ne vont pas montrer les mêmes signaux, certains n’en présenteront que quelques-uns, d’autres la quasi-totalité… A noter que le reflux n’est pas forcément associé à des renvois de lait, on parle alors de reflux « interne ». A partir du moment où vous avez des doutes sur ce sujet, il est vivement conseillé d’en faire part au médecin ou pédiatre en charge du suivi médical de votre bébé, pour qu’il puisse établir (ou non si ce n’est pas ça) un diagnostic, et le cas échéant, proposer des traitements pour soulager votre tout-petit. Soulager la douleur La première difficulté qui se pose en général, c’est la douleur à laquelle votre bout de chou est confronté. Il pleure, beaucoup, de véritables hurlements qui vous laissent totalement impuissants à le soulager. On abordera plus spécifiquement après l’alimentation, qui joue un rôle dans cette histoire, mais modifier ou améliorer cette dernière est bien souvent insuffisant pour vraiment limiter la casse. C’est là que le médecin intervient. Pansements gastriques, anti-acides (inhibiteurs de la pompe à protons), il a plein de cordes à son arc et peut aider votre famille et soulager votre bébé. Même si évidemment personne n’aime donner des médicaments à son tout-petit, une douleur importante pèse grandement dans la balance bénéfices-risques (et soyons honnêtes, quand on a une crise de migraine ou autre douleur… on prend aussi un antalgique. C’est du même ordre pour nos p’tits bouts). Le reflux peut parfois impacter d’autres sphères de la santé de votre bébé en induisant notamment une plus grande fragilité sur le plan ORL, ou en provoquant de la toux. Le premier réflexe à avoir donc, c’est de prendre un RDV pour aborder le sujet avec un professionnel de santé, ce qui n’empêche pas en parallèle de chercher d’autres leviers d’action, notamment au travers de l’alimentation. Alimentation et reflux Si l’alimentation du bébé est toujours sujette à débat et réflexions, c’est encore plus vrai dès lors que le bébé présente quelques particularités ! On entend souvent qu’en cas de reflux, il faut espacer les repas et épaissir le lait, or ce n’est pas forcément une très bonne idée ! En effet, les remontées les plus douloureuses ont lieu non pas lorsqu’il y a du lait dans l’estomac, mais lorsque celui-ci est « vide » ! On rappelle que dans ce cas pathologique, les remontées sont présentes même en dehors des repas, qu’il y ait du lait dans le ventre ou non. La présence de lait aide à tempérer un peu l’acidité et à rendre le reflux moins douloureux. Dans le cas du lait épaissi, il s’avère souvent être un peu moins digeste, ce qui peut favoriser…. les reflux. En outre si bébé ne régurgite plus, le contenu de l’estomac remonte quand même toujours, juste moins haut, et au lieu de ne brûler qu’à la montée, il brûle aussi à la descente… On conseille donc plutôt de fractionner les repas en donnant des petites quantités à la fois mais plus souvent (d’autant que boire du lait soulage la douleur), pour aider à limiter l’acidité et éviter l’effet « grosse quantité d’un coup » qui est souvent moins digeste. Si le bébé est allaité, il n’est pas question ni de le tirer pour l’épaissir, ni de stopper l’allaitement ! Le lait maternel est un véritable « médicament » en cas de reflux, ses propriétés cicatrisantes notamment aident grandement à limiter les occurrences d’œsophagite. Il est également très digeste. Ne pas hésiter à proposer autant de fois que bébé le réclame. Si le bébé n’est pas allaité, quelques petites astuces peuvent aider à favoriser sa digestion : Impérativement chauffer le lait. A « température ambiante », la préparation est très indigeste et demande au bébé énormément d’énergie pour réguler sa température interne après un repas perçu comme froid (18-20 degrés c’est assez froid comparativement à la température corporelle de 37), énergie qui n'est pas allouée à la digestion. Proposer le biberon de façon physiologique : bébé semi-assis sur les genoux de son parent, biberon proposé horizontal. Il y aura de l’air sur le haut de la tétine, c’est normal et pas grave. Cette façon de donner permet au tout-petit d’être actif dans sa prise, de ne pas subir un flux trop important, et de plus facilement faire des pauses et ressentir sa satiété. Ne pas hésiter à proposer « à la demande » comme au sein, avec des petites quantités plus fréquentes (évidemment pas toutes les 30mn non plus). Plus bébé aura faim et s’agacera, plus la prise du biberon sera chaotique et moins il gèrera correctement => reflux. La vérité, c’est qu’il n’existe pas de solution magique unique côté alimentation. Charge à chaque parent de faire des tests et de trouver l’équilibre qui semble le mieux convenir à son bébé. Il y a souvent un petit ajustement dans le fractionnement, où on se rend compte par exemple que le bout de chou est plus confortable si on laisse 1h30 entre 2 tétées et que si on donne vraiment tout le temps comme il réclame ça ne le calme pas vraiment. A vous de voir ce qui est le plus adapté à votre famille (même si on est d’accord, ce n’est pas simple !). A noter que dans certains cas, on peut retrouver derrière le reflux une allergie aux protéines de lait de vache (généralement non IGE-médiée), en présence d’autres signaux d’appel cela peut être à discuter avec le médecin pour évaluer la pertinence de tests et/ou éviction. Si votre bébé semble subitement présenter des difficultés importantes à s’alimenter (sous-entendu : il a trop mal), c’est un motif de consultation urgente. N’hésitez pas à appeler le 15 pour obtenir des conseils. Survivre au quotidien… On est d’accord que dit comme ça, ce n’est pas très encourageant, mais les parents passés par là le savent et le confirmeront : le quotidien avec un « bébé RGO » comme on le lit parfois, c’est le mode survie ! Les pleurs importants sont extrêmement fatigants et difficiles à vivre pour les familles. C’est une pathologie qui devrait induire chez les professionnels de santé qui accompagnent le bébé une grande vigilance sur la santé (psychologique en particulier) des parents. C’est un facteur favorisant notamment les dépressions post-partum ou les syndromes du bébé secoué. Une fois le contexte posé, qu’est-ce qu’on fait ? On fait de son mieux.Et comme on peut surtout. Soulager la douleur est une priorité. Pour le reste, si la maison est en bazar et qu’on mange un peu plus de pâtes que d’habitude, ma foi ce n’est pas si grave. C’est le bon moment pour appeler à l’aide autour de vous : grands-parents, oncles et tantes, amis… Pouvoir laisser votre bébé 1h pour souffler dormir, ou déléguer un peu de ménage et de cuisine. Vous pouvez aussi trouver de l’écoute et des ressources auprès des PMI ou de lieux d’accueil parents-enfants (LAEP). D’une manière générale il faut bien intégrer que si votre enfant pleure, ce n’est aucunement de votre faute. Vous ne faites rien « mal », ce n’est pas lié à une incompétence X ou Y de votre part. Vous faites tout le nécessaire pour aider votre bout de chou (d’ailleurs vous êtes précisément en train de lire cet article !). Il s’agit bel et bien d’une pathologie. On a donc fait le tour ici de ce qu’est le reflux, et de quelques ressources et clés pour le quotidien. Le portage physiologique s’avère également être une aide conséquente dans le quotidien, c’est à lire dans le 2nd article consacré à ce thème.

Mômes en vadrouille, une nouvelle expérience familiale
Le beau temps s’installe et avec lui, l’envie de vous balader et de partager de beaux moments en famille… Voyager avec un bébé vous paraît complexe et laborieux ? Pas de panique, notre nouvelle gamme « Mômes en vadrouille » arrive pour vous simplifier la vie ! Dans la famille « en vadrouille »… Dans la famille « en vadrouille », je demande d’abord… le porte-bébé ! Le Néo+ est un porte-bébé dit préformé (avec des clips et des sangles), il est destiné au portage des enfants de 3 mois à 3-4 ans. Confectionné dans le même tissu que nos écharpes de portage (coton bio sergé brisé), il allie soutien, confort et légèreté (ce qui est appréciable lorsque le thermomètre grimpe !). Il dispose de multiples réglages qui permettent de s’ajuster parfaitement aux morphologies à la fois des bébés et des porteurs, et propose différents modes de portage (haut sur le buste ou calé sur le bassin, bretelles croisées ou non…) qui permettent à chacun de trouver son installation idéale. Vous aimiez notre Néo+ ? Vous allez adorer sa nouvelle version ! Les petits + du Néo+ Version 2 + de physiologie Grâce à une assise plus profonde, qui permet à bébé d’instantanément s’installer bien au fond de la poche, sans manipulation spécifique de son porteur. Cette assise plus profonde permet également d’utiliser le porte-bébé un peu plus longtemps (entre 3 et 4 ans au lieu de 3 ans pour la 1ère version) ! + d’ergonomie Nous avons disposé des anneaux aux extrémités des sangles de réglages du porte-bébé. Grâce à cela : La manipulation des sangles est plus facile, on les attrape mieux (surtout quand bébé fait la java en même temps qu’on essaye de l’installer !) Il est plus facile d’identifier rapidement tous les points d’ajustements du porte-bébé, moins de risque d’en louper un et donc plus de confort à l’arrivée. + de confort Nous avons ajouté un petit pad amovible sur la sangle de la ceinture. Les personnes ayant une morphologie très fine peuvent sauter directement au paragraphe suivant. Pour l’immense majorité des autres pour lesquelles les mousses de la ceinture actuelle ne font pas tout le tour de leur bassin, plus de soucis de sangle qui ripe ou qui cisaille le dos ou le ventre : le pad apporte du moelleux, une meilleure répartition de la pression, et une plus grande stabilité sur le bassin. + de randonnées Vous avez le réflexe de chercher un ancrage sur vos bretelles en portage dorsal quand la balade devient plus longue ? On a pensé à vous et intégré des repose-pouce au porte-bébé ! + de made in France Bon en vrai, de ce côté-là rien ne change, tout est toujours intégralement cousu par nos couturières aux doigts de fée dans notre local de Saint Bonnet le Château (Loire)… Nous avons juste ajouté un discret petit drapeau tricolore contre une des bretelles, parce qu’on est heureux et fiers de toujours pouvoir continuer à assurer nos productions en France ! A ce sujet, saviez-vous que nos tissus sont tissés et teints également dans la Loire ? Envie d'en savoir plus ? Découvrez notre article sur les Valeurs de Néobulle par ici ! Et + d’accessoires grâce à des boucles disposées à certains points clés du porte-bébé, et destinées à accueillir la suite des nouveautés ! Les alliés des aventures familiales Parce que quand on est parents, chaque sortie est une aventure, nous avons souhaité vous accompagner jusqu’au bout ! Marre de galérer avec 15 sacs en plus du bébé ? Vous adorez le portage mais ne savez pas comment transporter les affaires de bébé ? La famille « en vadrouille » vous propose ses nouveaux accessoires : le Lange en Vadrouille et le Bib en vadrouille. Le lange en vadrouille, est un sac-banane pratique et ingénieux. Il contient un tapis de change amovible et permet de transporter partout facilement tout le nécessaire pour changer bébé. Besoin d’emporter un body, un pyjama et quelques couches ? Tout rentre dedans ! Pour éviter que la recherche des petits objets qu’on y enfourne (comme les clés par exemple) ne tourne à la spéléologie, le lange en vadrouille propose des poches de rangements internes. Le lange en vadrouille suit vos besoins et vos envies, il peut au choix : Se clipser sur la ceinture du néo+ v2 en portage ventral Se clipser en bandoulière sur le néo+ v2 en portage dorsal Se clipser autour des poignées de la poussette Se porter en bandoulière, même pour une sortie sans bébé ! Peur de ne pas trouver de quoi réchauffer le repas de bébé en cours de balade ? Le bib en vadrouille complète la gamme ! Contenant isotherme, il peut accueillir aussi bien un biberon, une petite bouteille d’eau, un goûter ou un repas… Lui aussi se clipse sur les boucles du néo+ v2, ou de n’importe quel autre sac ou passant de pantalon ! A vous la liberté avec bébé ! Dans quelle aventure allez-vous vous lancer ?

Les valeurs de Néobulle
Néobulle a été créée en 2005 par Séverine Martial. On vous en parle souvent, de l’éthique et des valeurs de notre entreprise, une petite touche par-ci par-là, disséminées au gré de nos actions du quotidien… mais jamais vraiment plus en profondeur. Et si on reprenait un peu le tout ? Au commencement… Difficile de parler des valeurs de Néobulle sans revenir aux sources de sa création ! A l’origine, il y avait Séverine, maman de 4 enfants, infirmière et consultante en lactation. Consciente du besoin des mamans de se faire accompagner, elle a créé une association de soutien à l’allaitement, puis à la parentalité, et de fil en aiguille s’est retrouvée à fabriquer des écharpes de portage et des slings pour les parents de l’association, puis à destination du grand public. Néobulle est ainsi née, presque « par hasard » en somme, de l’envie d’aider les familles ! Cette vocation d’accompagnement et de soutien, c’est finalement le fil rouge de tous les choix et actions de l’entreprise. Au cœur des besoins des familles Chez Néobulle, on n’aime pas trop le superflu ! Nos produits sont tous réfléchis via le prisme des besoins des familles. C’est un vrai travail de fourmi de suivre les tendances, lister les problématiques rencontrées au quotidien et tenter d’y apporter des solutions vraiment pertinentes sans pour autant tomber dans les effets de mode ! La fabrication française Chez Néobulle, tout est français ! C’est un engagement très fort, qui induit des contraintes majeures. Nos gammes de portage sont confectionnées intégralement dans l’atelier intégré à nos locaux, à Saint Bonnet le Château, par nos couturières expérimentées. Nos gammes de soin sont assemblées et mises en flacon par notre partenaire local Abiessence, selon les formules établies par notre responsable scientifique Claire. Pour chaque nouveau produit, c’est un véritable travail de fourmi qui est réalisé notamment par Valérie, pour trouver LE fabricant français qui pourra nous proposer la référence souhaitée (elle gère ainsi plus de 3000 références !) ! Tout est mis en œuvre pour optimiser au maximum les découpes, éviter le gaspillage, faire en sorte que le travail de la couturière ne soit pas trop fastidieux… et proposer à l’arrivée un produit à un prix le plus juste que possible. Des produits sains Pas de superflu dans les gammes… mais pas non plus dans nos matières premières ! Exit conservateurs, produits transformés, pesticides et autres additifs… Nous utilisons toujours lorsque c’est possible des textiles bio et exempts de teintures toxiques pour nos systèmes de portage, et des composés issus de l’agriculture biologique pour nos soins. Nos formules de soin se veulent les plus minimalistes que possible : chaque ingrédient de nos formules a une action. Nos porte-bébés sont étudiés pour accompagner les spécificités de développement de chaque âge, notamment pour ce qui concerne les nouveau-nés qui ont des besoins particuliers. Pour cette raison nous faisons le choix de proposer des systèmes différents selon les âges. Respect de l’environnement Chez Néobulle, nous prêtons une attention toute particulière à l’impact de notre activité sur l’environnement. Nous n’avons d’ailleurs pas attendu les normes RSE pour cela ! Nous favorisons les circuits ultra-courts, une bonne partie de nos productions textiles et de soins se situe d’ailleurs dans un rayon de 50km. Nous utilisons des produits naturels, pour la plupart certifiés bio Nous veillons à limiter au maximum les déchets et cherchons des solutions pour les valoriser. Par exemple, nos chutes textiles servent à confectionner des petites pochettes de rangement pour des soins, nous en donnons à des écoles de stylisme et les salariés peuvent également en récupérer pour leurs projets personnels. Notre nouveau bâtiment est aussi éco-construit et s’intègre harmonieusement dans la nature environnante. Bienveillance Chez Néobulle, la bienveillance s’applique également à toute l’entreprise et pas juste aux familles accompagnées ! Tout est mis en œuvre pour le bien-être des salariés. Chacun est libre de choisir ses horaires, en fonction de ses contraintes familiales (et c’est comme ça qu’on retrouve souvent le bâtiment quasi vide les mercredis !). Grâce au management socio-économique (ISEOR), chacun est responsable de ses missions et de son activité, ce qui est plus gratifiant et valorisant que de simplement suivre des consignes. Côté confection nous cherchons à limiter les douleurs et blessures et autres TMS. Les couturières réalisent de A à Z les porte-bébés qui leurs sont confiés, pas de travail à la chaîne, afin de ne pas devoir réaliser de gestes trop répétitifs et ne pas tomber dans l’ennui. La conception des porte-bébés est également réfléchie pour ne pas exiger de gestes susceptibles de provoquer des tendinites. Et vous, vous saviez tout ça ?

Les pleurs de bébé
Les pleurs font souvent partis de notre quotidien avec l'arrivée de bébé. Ils peuvent être difficiles à vivre, notamment lorsqu'ils sont fréquents ou lorsqu'on ne parvient pas à comprendre leurs significations. Parfois, en tant que parents, nous sommes démunis, épuisés, face à ces derniers, ce qui peut se comprendre. Pourtant, les pleurs sont si importants pour bébé. C'est son unique moyen pour communiquer qu'il a besoin de quelque chose, que quelque chose ne va pas.... Étant donné qu'il n'a pas encore acquit la parole ni la marche pour se déplacer et subvenir lui-même à ses propres besoins. C'est pour lui une question de survie avant tout !! Que se cache-t-il derrière ces pleurs ? Bébé peut avoir un besoin physiologique (la soif, la faim, la couche sale, la chaleur...) ou émotionnel (la peur, le fait de se sentir seul, la sur-stimulation...). Si bébé pleure c'est qu'il a quelque chose, il ne peut pas faire de caprice avant un âge avancé, car son cerveau n'est pas assez mature pour gérer ses émotions. C'est évident que cela peut paraître parfois usant pour un parent mais la réponse à ses pleurs demeure importante. Les dernières recherches en neurosciences, en psychologie... abondent en ce sens. D'après une étude de psychologie de l'université de Notre Dame des États Unis, par exemple, « laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte ». Il ne s'agit pas de culpabiliser les parents à ce sujet mais de donner l'information. Ni même de culpabiliser les générations qui nous ont précédés ou les personnes de notre entourage qui nous encouragent à laisser pleurer bébé par exemple. Chacun fait avec ce qu'il a reçu de ses parents, avec certains conseils de proches ou de professionnels…. Les avancées à ce sujet sont relativement récentes et parfois encore bien méconnues de beaucoup. Vous pensez peut-être que tout cela est bien beau dans la théorie mais parfois la pratique est tout autre et, tout simplement, on n'en peut plus ! Il est aussi important de savoir s'écouter avec bienveillance, en tant que parent. Ce n'est pas toujours un rôle facile à tenir. Avant de « craquer », mieux vaut parfois momentanément poser bébé en lieu totalement sécurisé et lui signifier qu'on a besoin de 5 minutes pour se reprendre... Ou encore, passer le relais à quelqu'un de confiance. En tout cas, ne restez pas seuls dans ces moments, vous pouvez en parler à vos proches ou à des professionnels de confiance, à d'autres parents (lors d'ateliers avec d'autres parents par exemple) et vous verrez probablement que vous n'êtes pas si seul à traverser ces difficultés, que d'autres pourront peut-être vous apporter des solutions qui vous conviendront... Et si les pleurs étaient vu sous un angle plus positif ? Savez-vous qu'ils permettent la sécrétion d'hormones favorisant la montée de lait, qu’ils favorisent le lien d'attachement parent – bébé, le sentiment de sécurité chez bébé lorsqu'il y a une réponse adaptée de son parent ? Les larmes aident aussi à restaurer l'équilibre chimique du corps après un stress... Il ne s'agit donc pas de les éliminer à tout prix mais plutôt d'apprendre à les accueillir et les accompagner parfois. Qu'en est-il des coliques ? Aujourd’hui, le terme colique est parfois utilisé fréquemment dès que bébé pleure. Non pas que ces dernières n'existent pas, mais c'est un terme qui peut être « restrictif », car parfois se cache derrière un problème émotionnel et pas forcément de douleur au ventre (bien que cela puisse arriver aussi !). En tant que parent, nous sommes avant tout garant de la sécurité de bébé, en cherchant ce qui le dérange. Nous devons veiller à apporter une réponse adaptée au besoin immédiat, à la gêne. En cas de doute (suspicions de douleur, maladie...), il ne faut pas hésiter à consulter un médecin. Et aussi garder en tête que même propre, rassasié... certaines émotions peuvent demeurer ingérable pour un bébé. Enfin, si vous avez tout essayé, qu’apparemment tout vous semble bien pour le bien être de bébé, peut être est il envisageable de juste le tenir dans ses bras avec amour et lui verbaliser qu'il peut pleurer en sécurité si il en a besoin… D'ailleurs n'est ce pas une preuve de confiance qu'il vous montre, en s'autorisant à pleurer à vos côtés ? « Imaginez que vous venez tout juste de traverser une expérience traumatisante, quelque chose quivous a profondément perturbé. Vous êtes au bord des larmes et êtes incapable de vous relaxer ou de vousconcentrer. Vous allez trouver une amie ou votre conjoint pour avoir de l’aide. Vous commencez à parlerde ce qui vous est arrivé et de ce que vous ressentez à ce propos.Après un moment d’empathie, votre amie commence à vous calmer en vous disant : « Ça va aller, çava aller, n’y pense plus, s’il te plait ne pleure pas, je ne supporte pas quand tu pleures. Allez, fais moi unsourire maintenant. Laisse moi te préparer quelque chose à manger. Peut-être devrais tu voir unmédecin ? ». Vous allez probablement sécher vos larmes et intérioriser votre souffrance, de façon àpréserver votre amitié et également parce que la réponse de votre amie vous a montré que vous ne pouvez pas être vous-même en sa présence.Maintenant, imaginez- vous dans la même situation, recevant une réponse différente de votre amie.Vous commencez à parler de ce qui vous est arrivé et de ce que vous ressentez. Votre amie vous regardedroit dans les yeux, se penche en avant, et vous prend la main en disant : « Je suis là pour toi, racontemoi ce qui s’est passé. Je peux voir que tu souffres vraiment et je veux que tu saches que je t’aime et que je veux t’aider à surmonter cette expérience ».Elle vous embrasse et vous vous relâchez dans de profonds sanglots, protégé par sa présence. Vousvous laissez aller, parfois de façon incohérente, et elle vous dit : « Raconte m’en plus … Et ensuite ques’est-il passé ? Cela a dû te faire beaucoup de peine. ». Vous la trouverez sincère et cette confiance vousrendra capable de vous laisser aller et de finalement vous reprendre. Votre relation sera plus forte, votre amie se sentira bien parce qu’elle aura été là pour vous et vous vous sentirez plus à même de retrouver un fonctionnement serein. » Article « À l’écoute des bébés», de Vimala McClure, fondatrice de l'AFMB (Association Française de Massage Bébé)

Chouchouter son P'tit Evo
Vous venez de recevoir votre P’tit Evo, vous avez enfin la boîte entre vos mains, et la question fuse : « Mais au fait, on peut le laver ? Et comment ? » Pas de panique, on vous dit tout ! Avant utilisation avec votre bout de chou Il est enfin là, la tentation est si grande de s’en servir TOUT DE SUITE… Mais on sait tous comment ça finit : on se dit que c’est bon juste on essaye et on le lave, et puis finalement on s’en sert et on ne trouve plus le temps de le passer en machine… Soyez forts, RESISTEZ ! Comme des vêtements neufs, il est vivement conseillé de laver votre porte-bébé avant première utilisation. Contrairement à nos écharpes de portage, qui ont besoin d’un premier lavage chez vous pour atteindre leur taille et comportement définitifs, nos p’tit évo sont cousus dans un textile dont le processus de teinture inclut un pré-lavage et ils sont donc déjà « prêts à l’emploi » de ce point de vue là. Malgré tout, le tissu passe entre de nombreuses mains, est manipulé sur différentes surface, etc… Autant dire qu’une fois chez vous, il n’est pas très « propre ». Un des grands kiff de nos petits bouts étant de mâchouiller les bretelles de leurs systèmes de portage, nous vous recommandons très vivement de le passer en machine avant d’y installer votre merveille ! Comment laver votre p’tit évo ? Le p’tit évo étant constitué d’un coton qualitatif, c’est un porte-bébé qui n’est pas très fragile et il est très facile d’entretien, ce qui est un critère primordial quand on a un sérial-régurgiteur. Le lavage peut ainsi être réalisé simplement en machine (et pas à la main !), avec une lessive de préférence écologique. Pour éviter une usure prématurée du tissu et une consommation d’énergie trop importante, nous conseillons de rester sur un cycle à 30 degrés max, avec un essorage pas trop fort (800 tours). L’idéal lorsque c’est possible, est de le laver seul pour éviter que d’autres vêtements ne dégorgent dessus, et de le mettre dans un filet de lavage ou une taie d’oreiller, pour que les bretelles ou les clips de ceinture ne se coincent pas dans le joint du tambour (à défaut, nous vous conseillons de fermer le clip de ceinture). Le coton étant naturellement doux et souple, il n’est pas nécessaire d’ajouter de l’assouplissant (cela graisse inutilement les fibres). Pensez au préalable à desserrer au maximum tous les réglages (largeur d’assise et hauteur de tablier), pour que les fibres ne se déforment pas et que le séchage soit plus rapide. Sauf urgence absolue (toi-même tu sais…), l’utilisation du sèche-linge est déconseillée car il risque d’endommager le tissu et la mousse de ceinture. Astuce : n’hésitez pas à utiliser un cintre pour l’étendre plus facilement ! Outre le premier lavage qui est donc vivement recommandé avant première utilisation, la fréquence ultérieure est assez fluctuante… Tout dépend de la vitesse à laquelle il va se salir (bébé qui régurgite beaucoup ou pas notamment…), et d’à quel point il vous est indispensable au quotidien ! On vous laisse évaluer à quel moment l’odeur de lait caillé devient plus ennuyeuse que de vous passer du porte-bébé quelques heures. Astuce : le p’tit évo c’est comme un jean : plus on le porte et plus il devient doux, souple et moelleux ! A chaque lavage il est normal qu’il soit un peu plus rêche, mais il se retransformera en cocon douillet très rapidement ! Et au quotidien ? Au quotidien ensuite, tout est une question de bon sens. On évitera notamment de laisser son p’tit évo sur la plage arrière de la voiture et en plein soleil, ce qui occasionnerait une décoloration de ce dernier (NB : la décoloration n’altère pas l’intégrité du porte-bébé, c’est juste un problème esthétique), et il peut être intéressant de vérifier de temps en temps que tout est ok côté coutures ou qu’il n’y a pas d’accroc dans l’assise. Nous l’avons soigneusement inspecté sous toutes ses coutures avant de vous le confier… C’est désormais à vous de le zieuter un petit coup de temps en temps ! Il n’y a pas d’autres précautions particulières à prendre, nos porte-bébés étant spécifiquement pensés pour accompagner toutes vos aventures du quotidien et n’étant de fait pas fragiles ! Vous voilà au top pour l’entretien de votre p’tit évo, on espère qu’il va vous permettre de vivre avec votre bébé plein de chouettes aventures !

Se baigner avec son bébé
Que ce soit parce que les beaux jours arrivent, ou plus basiquement parce qu’on envisage une sortie piscine en famille ou des séances de bébés nageurs, les questions autour de la baignade avec un bébé sont fréquentes. A partir de quel âge ? Comment ? Avec quelles précautions ? Peut-on le porter dans l’eau ? On vous dit tout ! Quand peut-on emmener son bébé se baigner ? Avant d’envisager une sortie à la piscine ou à la mer avec son bout de chou, il faut être un peu patient ! En effet, il est recommandé généralement d’attendre autour de 4 à 6 mois (pour des raisons d’immunité notamment). Cette préconisation se base sur le fait qu’il s’agit généralement de lieux fréquentés, et où l’humidité et la chaleur peuvent favoriser la propagation des germes, mais pas que… Un tout petit a généralement plus de difficultés à réguler sa température corporelle, de fait il risque de très vite se refroidir dans une eau plus froide que 37°C. De fait, même dans votre piscine personnelle bien entretenue, à moins que l’eau n’y soit à 36-37, il faudra attendre un peu ! En attendant s’il fait très chaud, rien ne vous empêche de tremper un peu les petits pieds de votre bébé chez vous si cela vous fait envie ! Quelles précautions faut-il prendre ? On a évoqué l’âge de l’enfant plus haut, ainsi que la température de l’eau. Il est à noter que même avec un bébé un peu plus grand, cette dernière reste un paramètre important à prendre en compte car plus votre loulou est petit, plus vite il se refroidira. A titre indicatif, pour les séances de bébés nageurs l’eau est généralement un peu plus chauffée (autour de 33-34) que pendant les heures d’ouverture habituelles, une astuce lorsqu’on souhaite programmer une sortie en famille peut être de venir juste après une séance, tandis que l’eau n’est pas encore redescendue à sa température usuelle. D’une manière générale, on rappelle toujours que l’été il est conseillé d’éviter d’exposer son enfant au soleil aux heures les plus chaudes de la journée. Privilégiez idéalement un temps de baignade avant 11h et après 16-17h, à l’ombre, avec des protections solaires adaptées (chapeau, lunettes, top anti UV, crème solaire…), et pensez à proposer à boire régulièrement. Restez attentifs à votre enfant en permanence dès lors que vous êtes à proximité d’un point d’eau (rappel : un enfant peut se noyer dans quelques centimètres d’eau, et cela peut malheureusement aller très vite !), et soyez également en vigilance de son état général (lèvres bleues, grelottements, coup de chaleur…) Et le portage dans tout ça ? Déjà votre allié du quotidien, le portage est également un véritable atout pour faciliter les sorties à la piscine ou à la mer. En premier lieu parce qu’on ne se téléporte malheureusement pas de la voiture ou du bus jusqu’au bord de l’eau ! Il faut transporter les sacs, mais surtout éventuellement gérer aussi un aîné survolté, etc… Porter le plus jeune permet d’être plus réactif et plus pragmatiquement de pouvoir juste traverser la plage par exemple, ce qui n’est pas possible avec une poussette. Si vous allez à la piscine, il n’est pas non plus permis d’évoluer à l’intérieur avec la poussette (hygiène, etc…), l’avoir en portage est plus simple et plus stable que de le tenir à bras. En second lieu cela permet de sécuriser les déplacements sur un sol parfois glissant, ou là encore de pouvoir s’occuper de 2 enfants à la fois dans un environnement qui nécessite de la vigilance. Il existe désormais des systèmes de portage dédiés à la baignade. C’est le cas notamment de notre Aquabulle, en lycra, qui présente l’avantage de s’installer très rapidement et facilement, et de sécher très vite. A noter que les « vrais » porte-bébés sont généralement, comme les poussettes, interdits dans les piscines, tandis que l’aquabulle lui y est autorisé ! Le portage dans l’eau peut aider certains bouts de chou un peu impressionnés en les rassurant et en les contenant, et ouvrir à de nouvelles sensations lors de ce contact particulier avec son parent. Porter dans l’eau nécessite un système qui s’enlève facilement pour pouvoir sortir immédiatement le bébé en cas de soucis (oubliez les écharpes conçues pour la baignade, dangereuses de fait). Il n’est pas recommandé d’être seul pour gérer 2 enfants jeunes dans l’eau, ni d’aller à des endroits où on n’a pas pieds. Vous voilà parés pour les prochaines baignades ! Alors, piscine ou plage par chez vous ?

Quel porte-bébé choisir pour randonner ?
Debout les campeurs et hauts les cœurs ! Vous avez hâte de partager votre passion pour la randonnée avec votre bébé, et de lui faire découvrir plein de beaux paysages, mais vous hésitez sur le matériel de portage qui serait le plus adapté pour cette pratique ? Cet article est fait pour vous ! Le classique Dans le domaine de la randonnée, lorsqu’on pense porte-bébé, on imagine directement les « tours » rigides, qui proposent certes quelques rangements mais s’avèrent assez peu physiologiques et ergonomiques. Ces modèles sont conçus par des spécialistes du matériel de randonnée certes, mais pas par des spécialistes du portage de bébés. Cette petite nuance est en réalité une clé essentielle, car en toute logique : un bébé n’a pas tout à fait le même comportement que du matériel technique, des vêtements ou des bouteilles d’eau (si c’est le cas : consultez !). Entre autres choses : l’enfant y est souvent suspendu par l’entrejambe : top confort pendant plusieurs heures de balade… il n’y a pas de réel soutien du bébé qui ne peut donc pas s’y endormir sans se retrouver complètement de travers (corolaire : le parent se retrouve avec une charge complètement déséquilibrée) l’enfant est très éloigné de son porteur : le centre de gravité se retrouve très déporté vers l’arrière et le ressenti de ses mouvements est amplifié. Ce choix de conception est d’autant plus étonnant qu’il va totalement à l’encontre des bonnes pratiques usuelles consistant à caler les charges lourdes le plus proche que possible du porteur, pour limiter justement les effets de leviers et l’augmentation du poids ressenti ! Personne n’imaginerait caler un pack d’eau qui bouge 30cm derrière le haut de son sac. Ce type de matériel est en outre particulièrement lourd et encombrant (armatures, gros volume), et il faut attendre que l’enfant ait au moins 9-10 mois pour l’y installer. Le confortable Pour quel matériel opter donc ? Et bien ça dépend. Non pas du sens du vent ni de l’âge du capitaine (quoique…), mais surtout de si votre bout de chou marche ou non… Option 1 : Babychou ne marche pas Dans cette configuration, on sait de façon sûre qu’il sera porté l’intégralité du temps de la randonnée. C’est sur le confort qu’il faut miser ! Ce dernier étant subjectif, le plus simple reste d’utiliser le système de portage avec lequel vous êtes le plus à l’aise : écharpe, mei-tai ou préformé, même s’il y a des longueurs qui pendent de toute façon vous n’êtes pas censés réinstaller bébé 15 fois une fois partis. Bémol : si votre chouchou usuel c’est le sling, dans ce cas précis pour le coup ce n’est sans doute pas celui à privilégier, du fait de l’asymétrie qui risque de le rendre rapidement désagréable ! Option 2 : choupinou marche Dans cette configuration, les choses se compliquent. L’enfant est GRAND. L’enfant est FORT. L’enfant veut CONQUERIR LE MOOOOOONDE. Et il veut faire cela MOI TOUT SEUL. Mais pas trop quand même… Comprendre qu’il va se lancer à l’assaut de l’univers, mais seulement 100 mètres à la fois. Ensuite il sera trop fatigué. Il faudra le porter. Puis le laisser réexplorer MOI TOUT SEUL MOI GRAND 100 mètres. Et ainsi de suite. Pendant les X (insérer ici un chiffre trop élevé pour votre patience) km de la randonnée. Préservez votre santé mentale (et vos tympans) et rangez l’écharpe de portage. C’est précisément le bon moment pour dégainer un porte-bébé préformé ! Clipsé à votre taille, il permettra de laisser monter et descendre votre bambin aussi souvent que ne le nécessite son périple, tout en ne demandant pas de réglages et ajustements trop fastidieux. Légers et peu volumineux, les porte-bébés physiologiques préformés sont de vrais indispensables pour les parents qui aiment marcher sans être trop encombrés. Et ils garantissent le confort à la fois du bébé mais aussi du porteur ! Astuce : La balade est un peu longue ? Notre néo + propose 2 modes de portage différents qui permettent de changer en cours de randonnée la zone du corps du porteur qui est sollicitée, et de prolonger confortablement la sortie. Alors, prêts pour de nouvelles aventures avec bébé ?

Les 10 astuces pour concilier allaitement et travail
Le congé maternité touche à sa fin et c'est bientôt temps pour vous de retourner travailler. Votre bébé est allaité et vous pensiez le sevrer, mais saviez-vous qu'il est tout à fait possible de concilier activité professionnelle et allaitement, et que cela n'a rien de si terrible que ça ? On vous donne quelques astuces pour y voir plus clair et moduler en fonction de vos contraintes et envies ! 1 - Allaitement, travail et législation C'est souvent assez méconnu, mais le code du travail octroie aux mères 1h par jour pour allaiter leur bébé (ou tirer leur lait), et ce toute la première année de vie de l'enfant. En l'absence de dispositions autres particulières, cette heure se répartit en 2 périodes de 30mn, une dans la matinée et l'autre dans l'après-midi. Les entreprises comptant plus de 100 femmes dans leurs effectifs peuvent en théorie être mises en demeure d'aménager une salle spécifique, mais sur ce point ne nous leurrons pas : ce n'est jamais appliqué ! Vous comptez échanger avec votre supérieur pour voir comment vous organiser ? La rhétorique est importante : ne demandez pas si vous pouvez avoir votre heure, au risque qu'on vous la refuse (même si c'est interdit). Soyez plutôt claire et informelle, et sans laisser d'ouverture simple à un refus éventuel : "J'allaite mon bébé, je tirerai mon lait en milieu de matinée et d'après-midi comme le code du travail me l'autorise, comment s'organise-t-on ?". 2 - Tirer son lait ou pas ? Lorsqu'on pense allaitement et travail, on imagine directement les tirages de lait. La réalité, c'est qu'entre le sevrage complet et l'allaitement exclusif, il existe une infinité de solutions alternatives. Vous pouvez tirer votre lait plusieurs fois pour maintenir l'allaitement exclusif Vous pouvez ne tirer votre lait qu'une fois dans la journée pour vous soulager et entretenir la lactation : votre bébé recevra alors du lait artificiel pour compléter ses besoins Vous pouvez choisir de ne pas tirer du tout et d'uniquement conserver les tétées en votre présence Plus votre bébé est jeune, plus il est conseillé d'essayer de maintenir au moins 1 tirage dans la journée : d'une part pour éviter que votre lactation ne se tarisse faute de stimulations suffisantes, d'autre part pour limiter l'inconfort de votre côté. Plus votre bébé sera au sein en votre présence, plus il y a de chances que l'allaitement se poursuive. L'erreur classique (si votre souhait est de poursuivre et que vous ne souhaitez pas que l'allaitement s'interrompe) consiste à passer au mixte avant la reprise et de donner du lait artificiel même en votre présence : avec un bébé de moins de 6 mois il est probable que la lactation ne soit pas suffisamment stimulée et que très rapidement vous manquiez de lait et finissiez par sevrer totalement votre bébé. Plus basiquement : dès que maman est là, on donne le sein. Le lait artificiel étant réservé aux temps de garde exclusivement. 3 - Préparer des réserves d'avance Organisation et anticipation sont les mots clés de la survie de la reprise du travail lorsqu'on est parents. C'est d'autant plus vrai lorsqu'on souhaite maintenir son allaitement ! Si votre souhait est que votre bébé reçoive uniquement votre lait, nous vous conseillons de préparer des réserves pour avoir un peu d'avance pour d'une part les premiers jours de garde, d'autre part pallier aux petites baisses de régime éventuelles et aux aléas de tirage. Le plus simple est de prévoir chaque jour, idéalement au même moment de la journée (le soir une fois bébé couché par exemple), un petit tirage. On appelle cela une "tétée fictive", on simule avec le tire-lait une tétée supplémentaire. Souvent on ne récolte pas grand chose puisque cela se rajoute aux prises usuelles de bébé, cela peut être de l'ordre de 30 ou 40mL... Pris isolément c'est effectivement maigre, mais sur une période d'un mois cela représente 1 litre de lait d'avance ce qui n'est pas négligeable ! Bonus : ce tirage peut être maintenu après la reprise et les WE et venir compléter les tirages du jour. A noter que les quantités obtenues sur cette tétée fictive ne sont pas du tout représentatives de ce que vous réussirez à tirer en conditions réelles : en remplacement d'une tétée c'est bien plus productif ! 4 - Faire donner le lait Que ce soit du lait maternel ou une préparation pour nourrissons, la façon de le faire donner en l'absence de la maman est assez importante. Le biberon est souvent vu comme un indispensable : non seulement il n'en est rien (on peut faire donner son lait dans d'autres contenants), mais il présente en outre un risque non négligeable de mise en péril de l'allaitement. Au biberon bébé n'a qu'à pincer la tétine et le lait arrive tout seul sans efforts à faire : il n'est pas rare que bébé finisse par préférer la facilité et s'agacer au sein (voire le refuser), faisant croire aux mamans qu'elles n'ont plus assez de lait (en réalité c'est surtout que bébé ne veut plus faire l'effort de l'obtenir) ou que leur enfant a choisi de se sevrer (avant 2 ans, un enfant n'est pas censé se sevrer seul, c'est généralement la conséquence d'un élément extérieur). Si le mode de garde est ouvert à la question, l'idéal est de proposer le lait dans un verre par exemple, bébé viendra alors le laper ou on lui fera boire à toutes petites gorgées. A noter que dans certaines néonats le lait est donné ainsi aux prématurés, c'est de fait tout à fait accessible à des enfants à terme en bonne santé ! Si la discussion est impossible, on vous conseille de choisir des biberons avec des tétines longues et souples (contrairement aux idées véhiculées par les marques : plus c'est "proche" du sein pire c'est), à la vitesse de débit minimum (au sein le débit n'augmente pas : il ne devrait pas augmenter au bib non plus). Bébé allaité ou non, le biberon devrait être donné chauffé (favorise la digestion et le bien-être métabolique) et horizontal avec un enfant semi-assis, de sorte que le bébé doive fournir un effort pour obtenir le lait et qu'il puisse bien sentir sa satiété et fractionner ses prises. Idéalement on privilégiera des petites prises régulières et fractionnées, comme au sein, plutôt que de grosses quantités espacées. 5- Entraîner bébé ou pas ? S'il est rassurant de savoir que son enfant prendra bien le lait en son absence, les nombreux tests préalables à la reprise sont souvent très stressants et peu fructueux. Le plus souvent il est conseillé de faire faire des tentatives par une autre personne que la maman, et que celle-ci soit absente un petit moment. Beaucoup de bébés refusent en bloc tous les essais tant que ce n'est pas "pour de vrai", et finissent par prendre sans broncher une fois maman au travail. A l'inverse, certains enfants qui prenaient très bien pendant les essais refusent en bloc dès lors que la vraie garde commence. Il est très fréquent aussi que bébé choisisse d'attendre le retour de sa maman pour s'alimenter. Ce n'est objectivement pas pire que de "faire ses nuits" : si on considère normal qu'un bébé dorme 12h de suite sans s'alimenter ni boire, qu'il attende 9 ou 10h en journée n'est pas plus problématique ! Bien souvent c'est transitoire et au bout de quelques jours ou semaines, les enfants finissent par se dire que c'est plus sympa de manger et acceptent enfin le lait en journée. A noter que pour débloquer certaines situations et selon l'âge du bébé, on peut éventuellement épaissir le lait (avec de l'agar-agar par exemple) pour le faire donner à la petite cuiller. Il n'y a pas vraiment de règle autre que faire un peu comme on le sent, comme cela sera le moins stressant pour nous, et de veiller à ne pas insister trop face aux refus pour éviter de finir par braquer complètement son enfant. Si bébé sera amené à prendre du lait artificiel, il peut néanmoins être pertinent de s'assurer au préalable qu'il n'y est pas allergique. 6 - Conserver le lait tiré Le lait maternel est vivant et se conserve différemment et plus longtemps que le lait artificiel. Stocké dans la partie la plus froide du frigo il peut se conserver jusqu'à 5 jours. Il vaut néanmoins mieux le congeler dans les 24h qui suivent le tirage pour être sûr de ne pas devoir le jeter ! Si les temps de trajet sont importants et malgré la glacière, il vaut mieux également congeler ou faire donner le lait tiré au plus vite. Lorsqu'on souhaite mélanger les laits de différents tirage, il faut au préalable les amener à la même température (mettre le lait fraîchement tiré au frigo 1h avant de le mélanger avec un tirage précédent). En journée au travail, n'hésitez pas à voir si la salle de pause ou l'infirmerie disposent d'un frigo, le cas échéant à investir dans une glacière électrique. Le lait maternel peut être chauffé et proposé 2 fois, mais la décongélation compte pour une. Cela veut dire qu'une fois décongelé, il ne pourra être proposé qu'une seule fois. On peut être tenté pour optimiser les contenants (souvent onéreux) de les remplir au maximum, mais cela induit que si bébé ne prend que 10mL sur une poche de 200mL ensuite, il y aura 190mL qui ne pourront plus être consommés ! Pour optimiser les stocks, on peut par exemple utiliser des bacs à glaçons bien propres puis les transvaser une fois formés dans des sacs de congélations classiques. Cela permet de ne décongeler ensuite que le strict nécessaire. Astuce anti-gaspi : si malgré tout il vous restait du lait impropre à la consommation, n'hésitez pas à l'ajouter à l'eau du bain ! Idéal pour hydrater et adoucir la peau. 7 - Bien choisir son tire-lait Le choix du tire-lait est également un critère important pour optimiser la poursuite de l'allaitement. Il va de soit qu'une machine qui vous blesse et est trop encombrante ou bruyante vous dissuadera rapidement de continuer (et sera en outre peu efficace) ! Il existe plein de marques différentes, et surtout des tailles de téterelles (l'embout qui vient sur le sein) différentes. Selon votre morphologie de poitrine et votre sensibilité, on ne choisira pas le même matériel. Il peut être intéressant de prendre un rdv avec une consultante en lactation pour faire le tour de ce qui existe et voir ce qui sera le plus adapté à vos besoins et contraintes : plutôt du manuel ou de l'électrique, quelle taille de téterelle choisir, etc... A noter qu'il existe désormais des petits tire-laits à glisser directement dans le soutien-gorge, ultra pratiques et discrets ! 8 - Miser sur la diversification Lorsque votre enfant sera en âge d'être diversifié (vers 6 mois), petit à petit les contraintes pourront s'alléger. Un enfant qui reçoit une part de solides plus importante dans son alimentation peut manger des yaourts ou du fromage en votre absence en lieu et place du lait tiré par exemple. Entre 6 et 12 mois selon les femmes, la lactation est généralement suffisamment en place pour commencer à supprimer les tirages sans que la production ne se tarisse. Cela devient assez simple : maman est là, bébé tète, maman n'est pas là, il prend un peu plus de solides. L'équilibre alimentaire se construit sur plusieurs jours/semaines et non au jour le jour, ce n'est de fait pas un soucis qu'il reçoive plus ou moins d'apports de lait/produits laitiers selon les jours. 9 - Pas de pression ! Plus facile à dire qu'à faire on est ok ! On garde en tête qu'une maman n'est pas une machine, et qu'on a tout à fait le droit d'ajuster l'organisation selon la réalité du quotidien. Vous souhaitiez éviter le lait artificiel mais vous êtes au bout du rouleau et/ou vous avez des soucis pour obtenir les bonnes quantités ? Vous avez le droit de lâcher un peu prise, ce d'autant plus si votre bébé est en âge d'être diversifié : après tout c'est aussi une forme de diversification ! Vous avez tenté de poursuivre mais finalement cela vous pèse ? Vous avez tout à fait le droit de changer d'avis en cours de route et ce n'est pas dramatique. Il aura eu la chance de bénéficier de votre lait un bon moment et chaque tétée en plus reçue c'est tout bénef pour lui et vous ! 10 - Se faire accompagner Parce que l'allaitement n'est pas du tout culturel chez nous, et que les bonnes pratiques ont été un peu oubliées, n'hésitez pas à vous faire accompagner dans votre projet ! Que ce soit via une association de soutien de votre secteur géographique ou via une consultante en lactation certifiée IBCLC ou titulaire d'un DU lactation humaine, rien de tel qu'une aide éclairée et bienveillante pour mettre de côté les critiques et commentaires désobligeants et faire le plein de bonnes idée et astuces pour s'organiser au mieux. Le soutien de l'entourage (et notamment du papa) est également primordial ! N'hésitez pas à découvrir nos produits créer spécialement pour vous aider durant l'allaitement Bonus - la chasse aux mythes ! Le petit point bonus recoupe tout ce qui a trait plus généralement à l'allaitement, et qui est souvent exacerbé par le projet de poursuite malgré la reprise du travail. Dès lors que l'entourage plus ou moins proche en a vent, c'est la course aux commentaires et avis non sollicités ! Bouchez vos oreilles aux "Nan mais t'y arriveras pas" et autres "Mais t'es folle ça va te fatiguer" sans oublier les sous-entendus aigris à base de "mère parfaite alors que le lait artificiel c'est aussi bien". On rappelle que ce qui fatigue n'est pas l'allaitement mais plus basiquement le fait d'avoir un bébé ! Et qu'allaité ou non il aura toujours autant besoin de ses parents (y compris et parfois surtout la nuit, tout particulièrement une fois la garde commencée puisqu'il profitera alors des temps nocturnes pour faire le plein de "papa/maman"...). Vous l'aurez compris, allaitement et travail peuvent parfaitement se concilier, avec ou sans tirages, et selon les modalités qui vous conviennent ! A chaque famille de trouver l'équilibre qui lui convient sans se mettre de pression inutile. A vous le bonheur des tétées de retrouvailles le soir en récupérant vos bouts de chou !





