Le Journal Néobulle

Conseils de portage, routines de soins, vie de parent… Retrouvez ici tous nos articles pour vous accompagner au naturel, dès la naissance.

BébéLes essentiels de la randonnée en famille
Bébé

Les essentiels de la randonnée en famille

Vive les vacances ! Ha l’air frais de la campagne, les petits sentiers bordés de fleurs et de fraises des bois, les beaux panoramas… Vous avez hâte de partager votre passion pour la randonnée avec bébé, et on vous comprend ! Mais prévoir les affaires de bébé c’est parfois un vrai casse-tête, et si on vous aidait à ne rien oublier avant le départ ? 1 – Un porte-bébé Avez-vous déjà imaginé prendre une poussette sur un sentier escarpé ? Oubliez tout de suite cette idée saugrenue ! Certains ont testé (sisi on en a déjà vu chez Néobulle !), et franchement, c’est non. Le porte-bébé est de très loin l’accessoire INDISPENSABLE de tous les parents randonneurs, que leur enfant marche ou non d’ailleurs (parce que même bons marcheurs, les bambins se fatiguent vite, et les porter à bras en plus des sacs ce n’est pas des plus pratique). Envie d’en savoir plus sur comment choisir votre porte-bébé idéal ? C’est par ici ! Sinon sachez que notre nouvelle version du Néo+ a été spécialement pensée pour accompagner les aventures familiales, avec plein de petits détails (reposes-pouces, boucles pour fixer des accessoires…) qui font la différence ! 2 – De quoi se protéger Difficile (impossible) de s’assurer qu’on restera bien à l’ombre sur tout le trajet… Impératif donc de prévoir de quoi protéger bébé du soleil : Un chapeau, idéalement qui couvre la nuque Des lunettes de soleil adaptées à sa taille et avec une bonne protection (catégorie 3 mini) Des vêtements confortables et légers mais couvrants (qui ont le mérite de protéger aussi des insectes !) Selon l’âge de votre enfant, pensez également à la crème solaire (indice 50 et à appliquer toutes les 2 à 3h). Et parce que parfois le temps se gâte et/ou se rafraîchit sans prévenir, un petit gilet et un vêtement imperméable peuvent compléter l’équipement ! 3 – De quoi s’hydrater C’est une évidence mais on le rappelle quand même ! Toujours avoir de l’eau en abondance sur soi, autant pour les adultes que pour les enfants. Prévoyez ultra large, et rajoutez encore 1 ou 2L de sécurité à ces estimations généreuses, vous aurez ainsi la bonne quantité ! Les enfants ne se rendent pas toujours compte qu’ils ont soif aussi n’hésitez pas à faire des pauses fréquentes pour leur proposer quelques gorgées d’eau. A noter qu’un enfant fatigué et grognon est peut-être simplement légèrement déshydraté !  Si votre bébé est encore allaité exclusivement, pas besoin d’eau (qui est moins hydratante que votre lait !), mais des petites tétées. 4 – De quoi soigner les petits bobos Même s’il n’est pas nécessaire d’emporter la maison complète, il est toujours conseillé d’avoir le minimum syndical sur soi pour soigner les petits tracas les plus courants : Un désinfectant et quelques compresses, pour nettoyer les égratignures Nos 2 sticks d’urgence badaboum et p’tits bobos, pour aider à résorber les petites blessures et contusions Des pansements Un antalgique adapté aux âges de tous les membres de la famille et facile à administrer  (99% de chance que ce soit inutile mais pour le coup ça prend peu de place et on est content de l’avoir quand on en a besoin !) Un tire-tique Notre stick adoupik pour soulager les piqûres d’insectes et la chute dans les orties ! 5 – A manger ! La rando l’estomac vide, de base, c’est déjà une mauvaise idée… Avec des petits, cela devient plus que critique ! Si d’habitude choupinou picore péniblement le contenu de son assiette, soyez assurés que le grand air va lui ouvrir l’appétit et qu’il y a fort à parier qu’il se transforme en estomac sans fond. Ce n’est donc pas le moment ni d’oublier les goûters, ni de lésiner sur les quantités ! Misez sur tout ce qui apporte de l’énergie mais reste digeste : fruits secs, barre de céréales… Un petit coup de mou ? Un « convoi » qui peine à avancer pour cause de fatigue ? C’est le bon moment de rebooster les troupes avec un petit en-cas ! 6 – De quoi changer bébé Quelques couches, quelques lingettes et un body de rechange… Le B.A.BA de toutes les sorties avec bébé ! On vous conseille d’y ajouter aussi un petit sac qui fera office de poubelle, et que vous pourrez jeter à votre retour. Rien de pire que de se retrouver avec la couche sale qui déborde dans les mains et rien pour la stocker le temps de finir la balade ! 6 – Et comment on transporte tout ça ? Une fois l’enfant sanglé dans son porte-bébé, comment est-ce qu’on transporte tout ça facilement et sans se transformer en Sherpa ? Grâce à nos 2 nouveaux accessoires pardi ! Du change aux vêtements en passant par la pharmacie, le lange en vadrouille permettra de stocker tout ce qui concerne bébé. Fixé directement sur le porte-bébé néo+ V2 sa charge se répartit parfaitement et il encombre très peu le porteur, tout en évitant d’accumuler XXX sacs et sangles qui s’entremêlent. Côté repas le bib en vadrouille comme son nom l’indique peut permettre de garder l’eau du bib au chaud… mais pas que ! Il peut tout aussi bien servir à conserver une petite bouteille d’eau ou le repas de bébé à la bonne température. Lui aussi se fixe directement sur le néo+ V2, ou à défaut sur le passant de votre short… Vous voilà prêts à partir à l’aventure avec bébé !

lecture_6minZoom sur les poussées dentaires

Zoom sur les poussées dentaires

Ha les dents… On pourrait probablement écrire des scénarios de films d’horreur à destination des parents à ce sujet ! Elles gênent les bébés quand elles poussent, elles gênent quandelles tombent, quand elles nécessitent un appareil, quand elles sont cariées… Comme il n’est pas question de passer directement au dentier histoire de gagner en sérénité et qu’à chaque jour suffit sa peine, et si on faisait un petit tour d’horizon des trucs et astuces pour soulager bébé lorsque les quenottes s’annoncent ? Les signaux évocateurs Si en moyenne la 1ère quenotte pointe autour de 4 à 7 mois, en réalité les dents peuvent arriver un peu n’importe quand… Certains bébés naissent d’ailleurs avec une dent ! Elles sortent parfois « par surprise », on se lève un matin et on constate avec stupeur un truc blanc dans la bouche de bébé qui n’y était pas la veille, et sans qu’on l’ait vu venir. Mais le plus souvent, il y a des signaux évocateurs. On retrouve de façon non exhaustive : Un bébé ronchon, qui pleure plus que d’habitude Un sommeil perturbé Les gencives gonflées Il  bave comme un escargot Il porte tout à sa bouche et cherche à mordre Les joues rouges Les fesses irritées Quel rapport entre les dents et les fesses rouges me direz-vous ? La poussée dentaire génère une hyper-salivation, qui augmente l’acidité des selles notamment, et induit donc indirectement des irritations. Une autre cause possible est qu’en portant ses doigts et différents objets à sa bouche, il absorbe une quantité de pathogènes plus importante, lesquels peuvent induire eux aussi des selles liquides et acides qui agressent la peau du siège. Qui dit augmentation de l’acidité, dit aussi exacerbation d’un éventuel reflux gastro-œsophagien pour les bébés concernés. Besoin d’infos plus spécifiques sur le RGO ? On vous renvoie vers l’article dédié ! Entre les premiers signaux évocateurs et l’arrivée de la première dent, il peut se passer plusieurs semaines voire mois, avec des alternances de phases de gêne et de phase d’accalmie. NB : vers 3 mois, lorsque bébé se met subitement à baver, cela n’est pas forcément en lien avec une poussée dentaire, cela correspond aussi au moment où les glandes salivaires sont arrivées à maturité ! Dans quel ordre ? Les premières dents à arriver sont généralement les incisives centrales, puis latérales. Viennent ensuite les premières molaires, puis les canines, puis les secondes molaires. Ca, c’est la théorie. En pratique il arrive que certains bouts de chou commencent par voir arriver d’abord une incisive latérale, voire une canine (plus exceptionnel) ! Il n’est pas rare que les dents soient un peu espacées, pas de panique, les dents définitives étant plus larges, cela leur permet d’avoir de la place lorsqu’elles arriveront quelques années plus tard. Soulager bébé D’un léger inconfort à une douleur intense, les bébés ne sont malheureusement pas tous logés à la même enseigne… Il peut être parfois difficile pour les parents de voir son tout-petit souffrir et de ne pas parvenir à l’aider. Plusieurs petites astuces peuvent vous servir pour passer le cap : Notre huile Premières dents : elle amollit la gencive, tempère l’inflammation et aide à diminuer la douleur. Des jouets à mastiquer : n’hésitez pas à proposer des textures variées (silicone, bois…) pour voir ce que votre bout de chou préfère ! Du froid : certains jeux peuvent être placés au congélateur avant d’être présentés au bébé. Le froid atténue naturellement la douleur et l’inflammation de la gencive. Porter bébé : la station allongée tend à amplifier la douleur, en maintenant bébé vertical et en le rassurant, le portage peut l’aider notamment pour les siestes. Un antalgique : si la douleur est trop importante, un peu de paracétamol peut être bénéfique, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. Parfois les bébés choisissent de mordre à pleines gencives des objets un peu insolites (souvenir d’un de mes enfants qui avait jeté son dévolu sur une vieille ceinture en cuir de son père…), au final ce sont eux qui trouvent ce qui les apaise. Attention toutefois à ne pas trop laisser traîner vos doigts dans leur bouche : les petites dents toutes neuves sont aussi très aiguisées ! On rappelle au passage que frotter la gencive avec un sucre n’est pas recommandé, quoiqu’en dise mamie. Prendre soin des premières quenottes Il n’est jamais trop tôt pour adopter les bons réflexes et prendre soin de la dentition ! Pendant la phase où les gencives « travaillent », on peut proposer des petites brosses en silicone à bébé, à mâchouiller lorsque ça le chatouille, qui « imitent » la forme et l’utilisation des vraies brosses à dents et permettent une transition en douceur vers l’usage ultérieur des vraies brosses à dents. Dès l’apparition des premières dents, vous pouvez commencer à les nettoyer en douceur avec une petite brosse adaptée et une trace de dentifrice spécifique bébé. Jusqu’à 2 ans il est conseillé de brosser les dents 2 minutes et 2 fois par jour. Les dentifrices sans fluor sont à éviter. Le fluor joue en effet un rôle protecteur majeur sur l’émail dentaire (notamment lors des attaques acides lors de l’alimentation), a un effet antiseptique sur les bactéries cariogènes, et aide à reminéraliser les surfaces lésées lors des premiers stades des caries. (source : https://www.ufsbd.fr/espace-pro/nos-ressources-thematiques/fluor/ ) En cas de doute ou de question, n’hésitez pas à prendre RDV avec un dentiste pédiatrique pour une première visite ! Vous voilà armés pour les prochains mois ! Courage, après tout il n’y a que 20 dents de lait à accompagner 😉

BébéLes indispensables de l'été

Les indispensables de l'été

C’est bientôt l’heure des départs en vacances… et des valises à préparer. Toi-même tu sais que le volume d’affaires à transporter est inversement proportionnel au volume de l’enfant. Et ton/ta conjoint(e) ne se prive pas de te rappeler en parallèle que le véhicule familial n’est pas un semi-remorque et que non vraiment emporter son lit à barreaux c’est inutile et CA NE PASSE PAS dans le coffre (même démonté). Chez Néobulle on œuvre pour la paix des familles, et on vous a concocté une petite liste des indispensables à glisser dans les bagages ! 1 – Un porte-bébé Plus compact qu’une poussette (ce qui libère BEAUCOUP de place dans le coffre pour autre chose), le porte-bébé c’est le véritable allié des vacanciers ! Grâce à notre gamme Néo, vous pourrez vous déplacer en liberté sans vous retrouver coincés par une ruelle pavée ou un accès restreint à un monument historique (souvenir de vacances au Mont Saint-Michel et à son abbaye interdite aux poussettes…). Idéal aussi pour les balades en pleine nature c’est un beau moyen pour bébé de découvrir les paysages à bonne hauteur. L’astuce Néobulle : Découvrez le Lange et le Bib en Vadrouille, les accessoires idéaux pour transporter facilement les affaires de bébé et se passer de la poussette et de sac à langer ! 2 – Se protéger du soleil On ne le redira jamais assez, le soleil n’est pas l’ami de la peau fragile de nos bouts de chou. Outre les conseils d’usage à savoir éviter le plein soleil et privilégier les sorties aux heures les plus fraîches (avant 11h et après 17h), on vous invite à glisser dans le sac : De la crème solaire indice 50 (idéalement safe pour les fonds marins si vous allez à la mer) Un chapeau ou une casquette Des lunettes de soleil bien ajustées à son visage Un top anti-UV L’astuce Néobulle : les vêtements anti-UV permettent de protéger efficacement bébé et limiter la quantité de crème solaire à utiliser (ainsi que le risque d’oubli de lui en re-tartiner) 3 – Halte aux indésirables ! La p’tite bête qui monte, qui monte, est mignonne dans la comptine, mais nettement moins dans la vraie vie ! Moustiques et autres indésirables peuvent vite transformer un séjour sympathique en enfer de la gratouille. Connaissez-vous notre gamme anti-pique ? Huiles répulsives et stick pour apaiser les démangeaisons se glissent facilement dans le sac et éloigneront naturellement les envahisseurs à 6 ou 8 pattes. Dans la même dynamique, on vous recommande vivement de prévoir une inspection complète (cheveux inclus) à chaque retour de balade en forêt pour vérifier l’absence de tique, et d’avoir donc aussi dans votre sac un tire-tique. L’astuce Néobulle : les huiles répulsives anti pique permettent aussi d’éloigner les tiques et le roll-on adou’pik est également d’un grand secours en cas de piqure de guêpe et de chute dans les orties… 4 – La trousse à pharmacie S’il n’est pas nécessaire d’embarquer l’intégralité de votre pharmacie, et même si en théorie il reste toujours facile de se procurer un soin spécifique en cas de besoin sur votre lieu de villégiature, avoir quelques soins avec vous reste tout de même rassurant et pratique (d’autant qu’on le sait, les enfants aiment bien tomber malade la nuit ou le WE, quand tout est fermé) ! Des pansements, compresses, et de quoi désinfecter une petite plaie.  Un antalgique / antipyrétique (à prévoir en dosage bébé/enfant mais aussi adulte…) Du sérum physiologique Du soluté de réhydratation Notre lot urgence avec des roll-on adaptés aux gros badaboum et à tous les p’tits bobos ! Des mouchoirs Et évidemment tous les traitements en cours de la famille (en ayant bien vérifié en amont que vous aviez de quoi finir le séjour tranquillement avant le renouvellement suivant) L’astuce Néobulle : prévoyez au fond de la valise une pochette contenant les ordonnances des traitements en cours et les carnets de santé 5 – Le nécessaire pour faire trempette Pas de blague : on n’oublie pas les maillots de bain ! Autre indispensable : notre Aquabulle ! Pas plus encombrant qu’une paire de chaussettes, grâce à lui vous pourrez traverser la plage avec bébé et vos sacs, ainsi que lui faire découvrir les vagues en toute sécurité. Envie d’en savoir plus sur la baignade avec bébé ? Retrouvez ici notre article dédié à cette thématique ! L’astuce Néobulle : l’aquabulle est aussi très pratique pour prendre une douche avec bébé au camping 6 – Des gourdes et bouteilles Rien de plus désagréable que de prévoir une excursion en famille et découvrir au moment de préparer le pique-nique qu’on a oublié les gourdes… S’il faut chaud il faut bien veiller à ce que bébé boive souvent et en quantités suffisantes pour ne pas risquer de déshydratation. Si votre bébé est en allaitement exclusif, votre lait est plus hydratant que de l’eau grâce aux sucres et sels minéraux qui le composent (équivalent d’un soluté de réhydratation). L’astuce Néobulle : proposez à boire ou à téter à votre bébé chaque fois que vous-même prenez quelques gorgées d’eau. 7 – LE DOUDOU !!! Last but not least… Le réconfort ultime de bébé, son compagnon de chaque instant, son précieux allié des siestes et des nuits, (presque) plus important que vous, j’ai nommé : LE DOUDOU ! L’oubli de ce dernier vous expose à des conséquences similaires à celles d’une guerre mondiale. Idem pour la tétine si bébé en a une, soit-dit en passant. Vraiment, ne faites pas ça. L’astuce Néobulle : prévoyez le doudou de secours ainsi que des tétines d’avance dans le fond de la valise, au cas où. Vous voilà parés pour le grand départ ! Ne nous reste plus qu’à vous souhaiter des vacances au top pleines de beaux moments en famille.

BébéAccompagner un bébé qui souffre de reflux (2/2)

Accompagner un bébé qui souffre de reflux (2/2)

Article 2 : Porter un bébé souffrant de reflux Après avoir évoqué le quotidien avec un enfant souffrant de RGO dans le premier article de cette thématique, l’article qui suit va lui être consacré aux spécificités de portage que le reflux induit. Entre théorie et pratique… Dans les conseils fréquents concernant l’accompagnement de bébé ayant un reflux, on retrouve le fait de garder bébé vertical au maximum, et le portage. Sur le papier, le portage c’est idéal car cela apaise les bébés stressés, favorise l’endormissement, propose une posture verticale, libère les bras du parents, et j’en passe… Ca, c’est la théorie. En pratique c’est une autre paire de manches ! Les bébés souffrant de reflux ont un besoin VISCERAL d’être porté, mais bien souvent NE LE SUPPORTENT PAS ! Ils veulent qu’on les prenne, qu’on les cocoone et les rassure… Mais ne tolèrent pas le contact. En outre étant extrêmement raides, les installations sont plus complexes (pour ne pas dire parfois carrément acrobatiques). Vous l’aurez compris avec ces quelques lignes, la pratique dans la vraie vie n’a rien d’évident ! Le cercle vicieux de l’hyperextension La première difficulté en portage, c’est l’hyperextension, et les difficultés de manipulations qu’elle induit ! Attention, le RGO n’a pas le monopole de l’hyperextension, il y a plein d’autres facteurs pouvant favoriser cette dernière (comme un torticolis par exemple). On en parle ici dans le contexte de l’accompagnement d’un bébé souffrant de reflux car c’est une des difficultés majeures qu’on peut rencontrer, mais les conseils qui suivent s’appliquent quelle que soit la cause initiale. Les bébés qui souffrent de reflux sont décrits généralement comme des bébés très toniques… C’est ce qui ressort souvent de l’hyperextension, et cela n’a rien à voir avec une éventuelle « avance » sur le plan du développement psychomoteur. La posture normale (au sens de la norme) d’un tout petit est une posture souple et regroupée, avec le dos plutôt arrondi (cf position physiologique). Lorsque l’hyperextension s’invite, le bébé devient très raide, il adopte des postures droites (voire carrément « cambrées »), dans le jargon du portage on entend parfois parler de « bébé piquet ». On pourrait penser que ces postures « jetées en arrière » sont antalgiques pour le tout-petit, qu’elles soulagent un peu sa douleur en libérant l’estomac et limitant l’occurrence des remontées, mais en fait non, c’est même tout le contraire ! Ce sont en réalité des positions « réflexes » face à la douleur. Pour faire simple, on confond cause et conséquence, le bébé ne se cambre pas pour avoir moins mal, il se cambre PARCE QU’il a mal. Comme on imagine (à tort donc) qu’en restant tout droit notre bout de chou aura moins mal, on va naturellement le laisser s’installer ainsi, voire l’y encourager. Cela induit 2 choses : 1/ une digestion plus compliquée (si vous restiez vous-même en position cambrée après un repas, vous verriez que ce n’est pas des plus aidants pour le digérer correctement), elle-même vectrice si vous avez bien suivi…. de remontées acides  2/ une habitude posturale doublée d’une contracture trop prononcée des muscles dorsaux, qui vont empêcher votre tout-petit de revenir vers des postures plus regroupées (un peu comme s’il avait un élastique trop tendu tiré dans le dos) Et voilà le cercle vicieux. La posture en hyperextension est également problématique sur d’autres plans qu’on ne détaillera pas ici. Mais me direz-vous, c’est bien gentil, mais que fait-on pour pallier cela et corriger le tir ? Accompagner l’enroulement au quotidien La première chose à faire, c’est de traiter la douleur (cf 1er article de la série consacré au reflux). Ensuite au quotidien, on va veiller à « travailler » en douceur les « bonnes » postures, tout en limitant au maximum tous les gestes susceptibles de réinduire des hyperextensions (et vous allez voir qu’ils sont nombreux !). Ainsi on évitera tout ce qui stimulera votre bout de chou « vers l’arrière », comme par exemple : Un mobile au-dessus de sa tête (préférez une installation plutôt vers ses pieds) Des jouets derrière sa tête A bras on veillera aussi à éviter tout ce qui pourrait l’encourager à se cambrer, notamment en utilisant l’avant-bras plutôt que la main pour le porter. En effet, lorsqu’on utilise la main, ou si on place l’avant-bras trop derrière les fesses, cela créée une pression qui ramène son bassin vers l’avant au lieu de l’inviter à s’asseoir. En somme c’est comme si on lui disait « jette toi en arrière », et à cet âge, eh bien ils écoutent ce qu’on dit ! C’est à voir comme une véritable rééducation, autant de la gestuelle du parent que de la posture globale de l’enfant. NB : en position physiologique l’estomac n’est pas sensé être comprimé, si bébé n’est pas « tassé » ou « affaissé », son estomac reste libre. Et le portage dans tout ça ? Le portage on y vient. On a vu que ce dernier pouvait être plus délicat à mettre en place du fait des postures raides du tout-petit. L’autre aspect complexe, c’est la tolérance du bébé, surtout lorsque la douleur n’est pas encore soulagée. Comme pour tout ce qui va toucher aux besoins un peu spécifiques, il est difficile de tirer des généralités et il va vous falloir faire plusieurs tests pour trouver l’outil qui conviendra le mieux à votre bout de chou, et vous armer d’un peu de patience ! Les conseils qui suivent sont ceux qui semblent être adéquats pour une majorité de bébés souffrant de reflux, mais ne constituent malheureusement pas une baguette magique marchant à tous les coups ! Choisir et ajuster son système Le choix du système doit tenir compte à la fois des besoins du tout-petit, mais également de l’aisance du porteur. Côté bébé on va généralement préférer des systèmes très stables et pas trop contenants. Côté porteur on préfèrera des systèmes qui peuvent s’installer « facilement » même avec un bébé qui hurle et se raidit (on se comprend…) Vous l’aurez compris, l’écharpe de portage (a fortiori extensible) n’est clairement pas le choix numéro 1 ! Elle peut être mal supportée par votre bout de chou (trop serrée, enveloppante), et nécessite une excellente maîtrise pour être installée lorsqu’il est en crise. Les systèmes type mei-tai ou préformés sont souvent mieux tolérés car moins contenants, et ils présentent l’immense avantage d’avoir de la matière entre les jambes. Comprendre : lorsque choupinou est raide comme un piquet, hurle et gesticule, il reste possible de l’installer dans le porte-bébé même pour un néophyte… L’installation sera complètement ratée selon les critères usuels de la physiologie, mais il sera en sécurité !!!! Et cela vous permettra de rapidement marcher et le bercer pour l’apaiser, sans trop solliciter votre corps. Une fois plus serein, il sera toujours temps de reprendre les réglages…     Le sling est également un système qui dans certains cas fonctionne bien, notamment car il permet une installation très progressive mieux supportée par les enfants. Si vous utilisez un sling ou une écharpe, une bonne astuce consiste à démarrer les ajustements par la lisière du bas, et non celle du haut comme on le fait usuellement. Vous l’aurez sans doute remarqué mais souvent ce sont les réglages et passages de matière vers la nuque et les épaules qui déclenchent les pleurs : en commençant à serrer vers le bassin, cela permettra à votre petit bout de s’habituer en douceur. N’hésitez pas à faire des pauses après chaque réglage, et à marcher et bercer votre bébé pour bien qu’il se détende avant de procéder au réglage suivant. Accepter l’imperfection Dernier point mais pas le moindre : malgré tout ce qui a été vu au travers de ces 2 articles, il est plus que probable que votre tout petit n’adopte pas des positions très « conventionnelles » dans son système de portage. Oubliez la boule de bébé, avec les genoux bien remonté et le dos bien arrondi… Parfois quand on arrive à obtenir un angle de 90° (ou quasi) entre le fémur et le dos, on est hyper contents et on sait qu’on arrivera difficilement à mieux ! Et à vrai dire, ce n’est pas grave ! Ce qui compte c’est avant tout que les besoins de votre bout de chou soient respectés, et que vous-même puissiez souffler un peu aussi et/ou vaquer à quelques occupations les mains libres… Les voies respiratoires sont dégagées ? Il n’est pas à risque de chuter ? Alors tout est parfait. Il ne vous reste plus qu’à mettre tout ceci en application ! N’hésitez pas également à vous faire accompagner par une monitrice de portage pour vous faire aider et ajuster les portages à votre situation spécifique. Courage et gardez le cap ! Vous êtes les meilleurs parents que possible pour votre bébé, le reflux n’est heureusement pas éternel et entre vos bons soins et sa croissance, les choses finiront par être plus faciles.

BébéAccompagner un bébé qui souffre de reflux (1/2)

Accompagner un bébé qui souffre de reflux (1/2)

Le reflux gastro-oesophagien, au quotidien Tous les parents ayant été confrontés à cette situation le savent : entre les pleurs, le sentiment d’impuissance, la fatigue engendrée, et sans parler des lessives à gogo, être parent d’un bébé qui souffre de reflux, c’est l’enfer ! Et malheureusement cette situation n’est pas rare puisqu’on estime que cette pathologie concerne 1 bébé sur 5, soit 20% des tout-petits. Signaux évocateurs, coups de pouce pour soulager, astuces portage… On en parle au travers de 2 articles consacrés spécifiquement à cette thématique ! Régurgitations physiologique ou Reflux gastro-œsophagien (RGO) ? En premier lieu quelques petites explications. Le reflux gastro-œsophagien (RGO pour les intimes), c’est ce qu’on appelle plus communément les remontées acides. Mesdames pendant la grossesse, il est probable que vous ayez expérimenté ça, et si oui en général vous vous en souvenez. Parce que ça fait (très) mal. Cela correspond à une remontée d’une partie du contenu de l’estomac dans l’œsophage, lequel n’est absolument pas conçu pour supporter l’acidité du liquide en question. Cela génère donc des sensations très désagréables de brûlure, et peut à plus ou moins long terme occasionner une inflammation de la muqueuse de l’œsophage (œsophagite). Il n’est pas rare de s’interroger sur la différence entre un reflux (pathologique) et des régurgitations (physiologique), d’autant qu’il est assez commun de s’entendre dire qu’un bébé qui régurgite c’est normal, et qu’un bébé qui pleure, c’est normal aussi. Certes ça peut être vrai dans une certaine mesure, mais les parents même d’un premier enfant se rendent bien compte quand l’intensité des pleurs de leur bébé n’est pas normale. Les régurgitations physiologiques sont reliées à une immaturité du petit clapet à la base de l’œsophage. Après une tétée ou un biberon, le trop-plein ressort (souvent au même moment qu’on propose le rot), sans que choupinou ne paraisse le moins du monde gêné d’avoir retapissé tout votre t-shirt. D’ailleurs il vous fait un grand sourire ! Les régurgitations physiologiques ont donc lieu juste après le repas, le lait qui sort n’est pas du tout caillé – prédigéré. Et surtout votre bout de chou n’est pas ni gêné ni douloureux par ces dernières. Dans le cas d’un RGO, les remontées sont moins liées aux repas, elles existent même lorsque l’estomac est « vide », et elles sont extrêmement acides. Dans les signaux qui peuvent y faire penser, on peut retrouver (de façon non exhaustive) : Un bébé qui pleure énormément, est très agité, nerveux… Il supporte souvent difficilement la station allongée et vous devez le garder vertical un maximum de temps Il lui arrive de régurgiter à distance des tétées du lait caillé Il semble « mâchonner » souvent Vous l’entendez régulièrement ravaler quelque chose (et il pleure ou se raidit souvent dans la foulée) Il est extrêmement raide, très tendu, hypertonique et semble ne jamais se détendre Il peut avoir une haleine « acide » Il peut avoir une voix qui devient rauque, éraillée Évidemment tous les bébés ne vont pas montrer les mêmes signaux, certains n’en présenteront que quelques-uns, d’autres la quasi-totalité… A noter que le reflux n’est pas forcément associé à des renvois de lait, on parle alors de reflux « interne ». A partir du moment où vous avez des doutes sur ce sujet, il est vivement conseillé d’en faire part au médecin ou pédiatre en charge du suivi médical de votre bébé, pour qu’il puisse établir (ou non si ce n’est pas ça) un diagnostic, et le cas échéant, proposer des traitements pour soulager votre tout-petit. Soulager la douleur La première difficulté qui se pose en général, c’est la douleur à laquelle votre bout de chou est confronté. Il pleure, beaucoup, de véritables hurlements qui vous laissent totalement impuissants à le soulager. On abordera plus spécifiquement après l’alimentation, qui joue un rôle dans cette histoire, mais modifier ou améliorer cette dernière est bien souvent insuffisant pour vraiment limiter la casse. C’est là que le médecin intervient. Pansements gastriques, anti-acides (inhibiteurs de la pompe à protons), il a plein de cordes à son arc et peut aider votre famille et soulager votre bébé. Même si évidemment personne n’aime donner des médicaments à son tout-petit, une douleur importante pèse grandement dans la balance bénéfices-risques (et soyons honnêtes, quand on a une crise de migraine ou autre douleur… on prend aussi un antalgique. C’est du même ordre pour nos p’tits bouts). Le reflux peut parfois impacter d’autres sphères de la santé de votre bébé en induisant notamment une plus grande fragilité sur le plan ORL, ou en provoquant de la toux. Le premier réflexe à avoir donc, c’est de prendre un RDV pour aborder le sujet avec un professionnel de santé, ce qui n’empêche pas en parallèle de chercher d’autres leviers d’action, notamment au travers de l’alimentation. Alimentation et reflux Si l’alimentation du bébé est toujours sujette à débat et réflexions, c’est encore plus vrai dès lors que le bébé présente quelques particularités ! On entend souvent qu’en cas de reflux, il faut espacer les repas et épaissir le lait, or ce n’est pas forcément une très bonne idée ! En effet, les remontées les plus douloureuses ont lieu non pas lorsqu’il y a du lait dans l’estomac, mais lorsque celui-ci est « vide » ! On rappelle que dans ce cas pathologique, les remontées sont présentes même en dehors des repas, qu’il y ait du lait dans le ventre ou non. La présence de lait aide à tempérer un peu l’acidité et à rendre le reflux moins douloureux. Dans le cas du lait épaissi, il s’avère souvent être un peu moins digeste, ce qui peut favoriser…. les reflux. En outre si bébé ne régurgite plus, le contenu de l’estomac remonte quand même toujours, juste moins haut, et au lieu de ne brûler qu’à la montée, il brûle aussi à la descente… On conseille donc plutôt de fractionner les repas en donnant des petites quantités à la fois mais plus souvent (d’autant que boire du lait soulage la douleur), pour aider à limiter l’acidité et éviter l’effet « grosse quantité d’un coup » qui est souvent moins digeste. Si le bébé est allaité, il n’est pas question ni de le tirer pour l’épaissir, ni de stopper l’allaitement ! Le lait maternel est un véritable « médicament » en cas de reflux, ses propriétés cicatrisantes notamment aident grandement à limiter les occurrences d’œsophagite. Il est également très digeste. Ne pas hésiter à proposer autant de fois que bébé le réclame. Si le bébé n’est pas allaité, quelques petites astuces peuvent aider à favoriser sa digestion : Impérativement chauffer le lait. A « température ambiante », la préparation est très indigeste et demande au bébé énormément d’énergie pour réguler sa température interne après un repas perçu comme froid (18-20 degrés c’est assez froid comparativement à la température corporelle de 37), énergie qui n'est pas allouée à la digestion. Proposer le biberon de façon physiologique : bébé semi-assis sur les genoux de son parent, biberon proposé horizontal. Il y aura de l’air sur le haut de la tétine, c’est normal et pas grave. Cette façon de donner permet au tout-petit d’être actif dans sa prise, de ne pas subir un flux trop important, et de plus facilement faire des pauses et ressentir sa satiété. Ne pas hésiter à proposer « à la demande » comme au sein, avec des petites quantités plus fréquentes (évidemment pas toutes les 30mn non plus). Plus bébé aura faim et s’agacera, plus la prise du biberon sera chaotique et moins il gèrera correctement => reflux. La vérité, c’est qu’il n’existe pas de solution magique unique côté alimentation. Charge à chaque parent de faire des tests et de trouver l’équilibre qui semble le mieux convenir à son bébé. Il y a souvent un petit ajustement dans le fractionnement, où on se rend compte par exemple que le bout de chou est plus confortable si on laisse 1h30 entre 2 tétées et que si on donne vraiment tout le temps comme il réclame ça ne le calme pas vraiment. A vous de voir ce qui est le plus adapté à votre famille (même si on est d’accord, ce n’est pas simple !). A noter que dans certains cas, on peut retrouver derrière le reflux une allergie aux protéines de lait de vache (généralement non IGE-médiée), en présence d’autres signaux d’appel cela peut être à discuter avec le médecin pour évaluer la pertinence de tests et/ou éviction. Si votre bébé semble subitement présenter des difficultés importantes à s’alimenter (sous-entendu : il a trop mal), c’est un motif de consultation urgente. N’hésitez pas à appeler le 15 pour obtenir des conseils. Survivre au quotidien… On est d’accord que dit comme ça, ce n’est pas très encourageant, mais les parents passés par là le savent et le confirmeront : le quotidien avec un « bébé RGO » comme on le lit parfois, c’est le mode survie ! Les pleurs importants sont extrêmement fatigants et difficiles à vivre pour les familles. C’est une pathologie qui devrait induire chez les professionnels de santé qui accompagnent le bébé une grande vigilance sur la santé (psychologique en particulier) des parents. C’est un facteur favorisant notamment les dépressions post-partum ou les syndromes du bébé secoué. Une fois le contexte posé, qu’est-ce qu’on fait ? On fait de son mieux.Et comme on peut surtout. Soulager la douleur est une priorité. Pour le reste, si la maison est en bazar et qu’on mange un peu plus de pâtes que d’habitude, ma foi ce n’est pas si grave. C’est le bon moment pour appeler à l’aide autour de vous : grands-parents, oncles et tantes, amis… Pouvoir laisser votre bébé 1h pour souffler dormir, ou déléguer un peu de ménage et de cuisine. Vous pouvez aussi trouver de l’écoute et des ressources auprès des PMI ou de lieux d’accueil parents-enfants (LAEP). D’une manière générale il faut bien intégrer que si votre enfant pleure, ce n’est aucunement de votre faute. Vous ne faites rien « mal », ce n’est pas lié à une incompétence X ou Y de votre part. Vous faites tout le nécessaire pour aider votre bout de chou (d’ailleurs vous êtes précisément en train de lire cet article !). Il s’agit bel et bien d’une pathologie. On a donc fait le tour ici de ce qu’est le reflux, et de quelques ressources et clés pour le quotidien. Le portage physiologique s’avère également être une aide conséquente dans le quotidien, c’est à lire dans le 2nd article consacré à ce thème.

lecture_6minMômes en vadrouille, une nouvelle expérience familiale

Mômes en vadrouille, une nouvelle expérience familiale

Le beau temps s’installe et avec lui, l’envie de vous balader et de partager de beaux moments en famille… Voyager avec un bébé vous paraît complexe et laborieux ? Pas de panique, notre nouvelle gamme « Mômes en vadrouille » arrive pour vous simplifier la vie ! Dans la famille « en vadrouille »… Dans la famille « en vadrouille », je demande d’abord… le porte-bébé ! Le Néo+ est un porte-bébé dit préformé (avec des clips et des sangles), il est destiné au portage des enfants de 3 mois à 3-4 ans. Confectionné dans le même tissu que nos écharpes de portage (coton bio sergé brisé), il allie soutien, confort et légèreté (ce qui est appréciable lorsque le thermomètre grimpe !). Il dispose de multiples réglages qui permettent de s’ajuster parfaitement aux morphologies à la fois des bébés et des porteurs, et propose différents modes de portage (haut sur le buste ou calé sur le bassin, bretelles croisées ou non…) qui permettent à chacun de trouver son installation idéale. Vous aimiez notre Néo+ ? Vous allez adorer sa nouvelle version ! Les petits + du Néo+ Version 2 + de physiologie Grâce à une assise plus profonde, qui permet à bébé d’instantanément s’installer bien au fond de la poche, sans manipulation spécifique de son porteur. Cette assise plus profonde permet également d’utiliser le porte-bébé un peu plus longtemps (entre 3 et 4 ans au lieu de 3 ans pour la 1ère version) ! + d’ergonomie Nous avons disposé des anneaux aux extrémités des sangles de réglages du porte-bébé. Grâce à cela : La manipulation des sangles est plus facile, on les attrape mieux (surtout quand bébé fait la java en même temps qu’on essaye de l’installer !) Il est plus facile d’identifier rapidement tous les points d’ajustements du porte-bébé, moins de risque d’en louper un et donc plus de confort à l’arrivée. + de confort Nous avons ajouté un petit pad amovible sur la sangle de la ceinture. Les personnes ayant une morphologie très fine peuvent sauter directement au paragraphe suivant. Pour l’immense majorité des autres pour lesquelles les mousses de la ceinture actuelle ne font pas tout le tour de leur bassin, plus de soucis de sangle qui ripe ou qui cisaille le dos ou le ventre : le pad apporte du moelleux, une meilleure répartition de la pression, et une plus grande stabilité sur le bassin. + de randonnées Vous avez le réflexe de chercher un ancrage sur vos bretelles en portage dorsal quand la balade devient plus longue ? On a pensé à vous et intégré des repose-pouce au porte-bébé ! + de made in France Bon en vrai, de ce côté-là rien ne change, tout est toujours intégralement cousu par nos couturières aux doigts de fée dans notre local de Saint Bonnet le Château (Loire)… Nous avons juste ajouté un discret petit drapeau tricolore contre une des bretelles, parce qu’on est heureux et fiers de toujours pouvoir continuer à assurer nos productions en France ! A ce sujet, saviez-vous que nos tissus sont tissés et teints également dans la Loire ? Envie d'en savoir plus ? Découvrez notre article sur les Valeurs de Néobulle par ici ! Et + d’accessoires grâce à des boucles disposées à certains points clés du porte-bébé, et destinées à accueillir la suite des nouveautés ! Les alliés des aventures familiales Parce que quand on est parents, chaque sortie est une aventure, nous avons souhaité vous accompagner jusqu’au bout ! Marre de galérer avec 15 sacs en plus du bébé ? Vous adorez le portage mais ne savez pas comment transporter les affaires de bébé ? La famille « en vadrouille » vous propose ses nouveaux accessoires : le Lange en Vadrouille et le Bib en vadrouille. Le lange en vadrouille, est un sac-banane pratique et ingénieux. Il contient un tapis de change amovible et permet de transporter partout facilement tout le nécessaire pour changer bébé. Besoin d’emporter un body, un pyjama et quelques couches ? Tout rentre dedans ! Pour éviter que la recherche des petits objets qu’on y enfourne (comme les clés par exemple) ne tourne à la spéléologie, le lange en vadrouille propose des poches de rangements internes. Le lange en vadrouille suit vos besoins et vos envies, il peut au choix : Se clipser sur la ceinture du néo+ v2 en portage ventral Se clipser en bandoulière sur le néo+ v2 en portage dorsal Se clipser autour des poignées de la poussette Se porter en bandoulière, même pour une sortie sans bébé ! Peur de ne pas trouver de quoi réchauffer le repas de bébé en cours de balade ? Le bib en vadrouille complète la gamme ! Contenant isotherme, il peut accueillir aussi bien un biberon, une petite bouteille d’eau, un goûter ou un repas… Lui aussi se clipse sur les boucles du néo+ v2, ou de n’importe quel autre sac ou passant de pantalon ! A vous la liberté avec bébé ! Dans quelle aventure allez-vous vous lancer ?

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Journal de bordLes valeurs de Néobulle

Les valeurs de Néobulle

Néobulle a été créée en 2005 par Séverine Martial. On vous en parle souvent, de l’éthique et des valeurs de notre entreprise, une petite touche par-ci par-là, disséminées au gré de nos actions du quotidien… mais jamais vraiment plus en profondeur. Et si on reprenait un peu le tout ? Au commencement… Difficile de parler des valeurs de Néobulle sans revenir aux sources de sa création ! A l’origine, il y avait Séverine, maman de 4 enfants, infirmière et consultante en lactation. Consciente du besoin des mamans de se faire accompagner, elle a créé une association de soutien à l’allaitement, puis à la parentalité, et de fil en aiguille s’est retrouvée à fabriquer des écharpes de portage et des slings pour les parents de l’association, puis à destination du grand public. Néobulle est ainsi née, presque « par hasard » en somme, de l’envie d’aider les familles ! Cette vocation d’accompagnement et de soutien, c’est finalement le fil rouge de tous les choix et actions de l’entreprise. Au cœur des besoins des familles Chez Néobulle, on n’aime pas trop le superflu ! Nos produits sont tous réfléchis via le prisme des besoins des familles. C’est un vrai travail de fourmi de suivre les tendances, lister les problématiques rencontrées au quotidien et tenter d’y apporter des solutions vraiment pertinentes sans pour autant tomber dans les effets de mode ! La fabrication française Chez Néobulle, tout est français ! C’est un engagement très fort, qui induit des contraintes majeures. Nos gammes de portage sont confectionnées intégralement dans l’atelier intégré à nos locaux, à Saint Bonnet le Château, par nos couturières expérimentées. Nos gammes de soin sont assemblées et mises en flacon par notre partenaire local Abiessence, selon les formules établies par notre responsable scientifique Claire. Pour chaque nouveau produit, c’est un véritable travail de fourmi qui est réalisé notamment par Valérie, pour trouver LE fabricant français qui pourra nous proposer la référence souhaitée (elle gère ainsi plus de 3000 références !) ! Tout est mis en œuvre pour optimiser au maximum les découpes, éviter le gaspillage, faire en sorte que le travail de la couturière ne soit pas trop fastidieux… et proposer à l’arrivée un produit à un prix le plus juste que possible. Des produits sains Pas de superflu dans les gammes… mais pas non plus dans nos matières premières ! Exit conservateurs, produits transformés, pesticides et autres additifs… Nous utilisons toujours lorsque c’est possible des textiles bio et exempts de teintures toxiques pour nos systèmes de portage, et des composés issus de l’agriculture biologique pour nos soins. Nos formules de soin se veulent les plus minimalistes que possible : chaque ingrédient de nos formules a une action. Nos porte-bébés sont étudiés pour accompagner les spécificités de développement de chaque âge, notamment pour ce qui concerne les nouveau-nés qui ont des besoins particuliers. Pour cette raison nous faisons le choix de proposer des systèmes différents selon les âges. Respect de l’environnement Chez Néobulle, nous prêtons une attention toute particulière à l’impact de notre activité sur l’environnement. Nous n’avons d’ailleurs pas attendu les normes RSE pour cela ! Nous favorisons les circuits ultra-courts, une bonne partie de nos productions textiles et de soins se situe d’ailleurs dans un rayon de 50km. Nous utilisons des produits naturels, pour la plupart certifiés bio Nous veillons à limiter au maximum les déchets et cherchons des solutions pour les valoriser. Par exemple, nos chutes textiles servent à confectionner des petites pochettes de rangement pour des soins, nous en donnons à des écoles de stylisme et les salariés peuvent également en récupérer pour leurs projets personnels. Notre nouveau bâtiment est aussi éco-construit et s’intègre harmonieusement dans la nature environnante. Bienveillance Chez Néobulle, la bienveillance s’applique également à toute l’entreprise et pas juste aux familles accompagnées ! Tout est mis en œuvre pour le bien-être des salariés. Chacun est libre de choisir ses horaires, en fonction de ses contraintes familiales (et c’est comme ça qu’on retrouve souvent le bâtiment quasi vide les mercredis !). Grâce au management socio-économique (ISEOR), chacun est responsable de ses missions et de son activité, ce qui est plus gratifiant et valorisant que de simplement suivre des consignes. Côté confection nous cherchons à limiter les douleurs et blessures et autres TMS. Les couturières réalisent de A à Z les porte-bébés qui leurs sont confiés, pas de travail à la chaîne, afin de ne pas devoir réaliser de gestes trop répétitifs et ne pas tomber dans l’ennui. La conception des porte-bébés est également réfléchie pour ne pas exiger de gestes susceptibles de provoquer des tendinites. Et vous, vous saviez tout ça ?

BébéLes pleurs de bébé

Les pleurs de bébé

            Les pleurs font souvent partis de notre quotidien avec l'arrivée de bébé. Ils peuvent être difficiles à vivre, notamment lorsqu'ils sont fréquents ou lorsqu'on ne parvient pas à comprendre leurs significations. Parfois, en tant que parents, nous sommes démunis, épuisés, face à ces derniers, ce qui peut se comprendre. Pourtant, les pleurs sont si importants pour bébé. C'est son unique moyen pour communiquer qu'il a besoin de quelque chose, que quelque chose ne va pas.... Étant donné qu'il n'a pas encore acquit la parole ni la marche pour se déplacer et subvenir lui-même à ses propres besoins. C'est pour lui une question de survie avant tout !! Que se cache-t-il derrière ces pleurs ? Bébé peut avoir un besoin physiologique (la soif, la faim, la couche sale, la chaleur...) ou émotionnel (la peur, le fait de se sentir seul, la sur-stimulation...). Si bébé pleure c'est qu'il a quelque chose, il ne peut pas faire de caprice avant un âge avancé, car son cerveau n'est pas assez mature pour gérer ses émotions.  C'est évident que cela peut paraître parfois usant pour un parent mais la réponse à ses pleurs demeure importante. Les dernières recherches en neurosciences, en psychologie... abondent en ce sens. D'après une étude de psychologie de l'université de Notre Dame des États Unis, par exemple, « laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte ». Il ne s'agit pas de culpabiliser les parents à ce sujet mais de donner l'information. Ni même de culpabiliser les générations qui nous ont précédés ou les personnes de notre entourage qui nous encouragent à laisser pleurer bébé par exemple. Chacun fait avec ce qu'il a reçu de ses parents, avec certains conseils de proches ou de professionnels…. Les avancées à ce sujet sont relativement récentes et parfois encore bien méconnues de beaucoup.             Vous pensez peut-être que tout cela est bien beau dans la théorie mais parfois la pratique est tout autre et, tout simplement, on n'en peut plus ! Il est aussi important de savoir s'écouter avec bienveillance, en tant que parent. Ce n'est pas toujours un rôle facile à tenir. Avant de « craquer », mieux vaut parfois momentanément poser bébé en lieu totalement sécurisé et lui signifier qu'on a besoin de 5 minutes pour se reprendre... Ou encore, passer le relais à quelqu'un de confiance. En tout cas, ne restez pas seuls dans ces moments, vous pouvez en parler à vos proches ou à des professionnels de confiance, à d'autres parents (lors d'ateliers avec d'autres parents par exemple) et vous verrez probablement que vous n'êtes pas si seul à traverser ces difficultés, que d'autres pourront peut-être vous apporter des solutions qui vous conviendront... Et si les pleurs étaient vu sous un angle plus positif ? Savez-vous qu'ils permettent la sécrétion d'hormones favorisant la montée de lait, qu’ils favorisent le lien d'attachement parent – bébé, le sentiment de sécurité chez bébé lorsqu'il y a une réponse adaptée de son parent ? Les larmes aident aussi à restaurer l'équilibre chimique du corps après un stress... Il ne s'agit donc pas de les éliminer à tout prix mais plutôt d'apprendre à les accueillir et les accompagner parfois. Qu'en est-il des coliques ? Aujourd’hui, le terme colique est parfois utilisé fréquemment dès que bébé pleure. Non pas que ces dernières n'existent pas, mais c'est un terme qui peut être « restrictif », car parfois se cache derrière un problème émotionnel et pas forcément de douleur au ventre (bien que cela puisse arriver aussi !). En tant que parent, nous sommes avant tout garant de la sécurité de bébé, en cherchant ce qui le dérange. Nous devons veiller à apporter une réponse adaptée au besoin immédiat, à la gêne. En cas de doute (suspicions de douleur, maladie...), il ne faut pas hésiter à consulter un médecin. Et aussi garder en tête que même propre, rassasié... certaines émotions peuvent demeurer ingérable pour un bébé. Enfin, si vous avez tout essayé, qu’apparemment tout vous semble bien pour le bien être de bébé, peut être est il envisageable de juste le tenir dans ses bras avec amour et lui verbaliser qu'il peut pleurer en sécurité si il en a besoin… D'ailleurs n'est ce pas une preuve de confiance qu'il vous montre, en s'autorisant à pleurer à vos côtés ?             « Imaginez que vous venez tout juste de traverser une expérience traumatisante, quelque chose quivous a profondément perturbé. Vous êtes au bord des larmes et êtes incapable de vous relaxer ou de vousconcentrer. Vous allez trouver une amie ou votre conjoint pour avoir de l’aide. Vous commencez à parlerde ce qui vous est arrivé et de ce que vous ressentez à ce propos.Après un moment d’empathie, votre amie commence à vous calmer en vous disant : « Ça va aller, çava aller, n’y pense plus, s’il te plait ne pleure pas, je ne supporte pas quand tu pleures. Allez, fais moi unsourire maintenant. Laisse moi te préparer quelque chose à manger. Peut-être devrais tu voir unmédecin ? ». Vous allez probablement sécher vos larmes et intérioriser votre souffrance, de façon àpréserver votre amitié et également parce que la réponse de votre amie vous a montré que vous ne pouvez pas être vous-même en sa présence.Maintenant, imaginez- vous dans la même situation, recevant une réponse différente de votre amie.Vous commencez à parler de ce qui vous est arrivé et de ce que vous ressentez. Votre amie vous regardedroit dans les yeux, se penche en avant, et vous prend la main en disant : « Je suis là pour toi, racontemoi ce qui s’est passé. Je peux voir que tu souffres vraiment et je veux que tu saches que je t’aime et que je veux t’aider à surmonter cette expérience ».Elle vous embrasse et vous vous relâchez dans de profonds sanglots, protégé par sa présence. Vousvous laissez aller, parfois de façon incohérente, et elle vous dit : « Raconte m’en plus … Et ensuite ques’est-il passé ? Cela a dû te faire beaucoup de peine. ». Vous la trouverez sincère et cette confiance vousrendra capable de vous laisser aller et de finalement vous reprendre. Votre relation sera plus forte, votre amie se sentira bien parce qu’elle aura été là pour vous et vous vous sentirez plus à même de retrouver un fonctionnement serein. » Article « À l’écoute des bébés», de Vimala McClure, fondatrice de l'AFMB (Association Française de Massage Bébé)

lecture_5minporte-bébé p'tit évo posé sur une table

Chouchouter son P'tit Evo

Vous venez de recevoir votre P’tit Evo, vous avez enfin la boîte entre vos mains, et la question fuse : « Mais au fait, on peut le laver ? Et comment ? » Pas de panique, on vous dit tout ! Avant utilisation avec votre bout de chou Il est enfin là, la tentation est si grande de s’en servir TOUT DE SUITE… Mais on sait tous comment ça finit : on se dit que c’est bon juste on essaye et on le lave, et puis finalement on s’en sert et on ne trouve plus le temps de le passer en machine… Soyez forts, RESISTEZ ! Comme des vêtements neufs, il est vivement conseillé de laver votre porte-bébé avant première utilisation. Contrairement à nos écharpes de portage, qui ont besoin d’un premier lavage chez vous pour atteindre leur taille et comportement définitifs, nos p’tit évo sont cousus dans un textile dont le processus de teinture inclut un pré-lavage et ils sont donc déjà « prêts à l’emploi » de ce point de vue là. Malgré tout, le tissu passe entre de nombreuses mains, est manipulé sur différentes surface, etc… Autant dire qu’une fois chez vous, il n’est pas très « propre ». Un des grands kiff de nos petits bouts étant de mâchouiller les bretelles de leurs systèmes de portage, nous vous recommandons très vivement de le passer en machine avant d’y installer votre merveille ! Comment laver votre p’tit évo ? Le p’tit évo étant constitué d’un coton qualitatif, c’est un porte-bébé qui n’est pas très fragile et il est très facile d’entretien, ce qui est un critère primordial quand on a un sérial-régurgiteur. Le lavage peut ainsi être réalisé simplement en machine (et pas à la main !), avec une lessive de préférence écologique. Pour éviter une usure prématurée du tissu et une consommation d’énergie trop importante, nous conseillons de rester sur un cycle à 30 degrés max, avec un essorage pas trop fort (800 tours). L’idéal lorsque c’est possible, est de le laver seul pour éviter que d’autres vêtements ne dégorgent dessus, et de le mettre dans un filet de lavage ou une taie d’oreiller, pour que les bretelles ou les clips de ceinture ne se coincent pas dans le joint du tambour (à défaut, nous vous conseillons de fermer le clip de ceinture). Le coton étant naturellement doux et souple, il n’est pas nécessaire d’ajouter de l’assouplissant (cela graisse inutilement les fibres). Pensez au préalable à desserrer au maximum tous les réglages (largeur d’assise et hauteur de tablier), pour que les fibres ne se déforment pas et que le séchage soit plus rapide. Sauf urgence absolue (toi-même tu sais…), l’utilisation du sèche-linge est déconseillée car il risque d’endommager le tissu et la mousse de ceinture. Astuce : n’hésitez pas à utiliser un cintre pour l’étendre plus facilement ! Outre le premier lavage qui est donc vivement recommandé avant première utilisation, la fréquence ultérieure est assez fluctuante… Tout dépend de la vitesse à laquelle il va se salir (bébé qui régurgite beaucoup ou pas notamment…), et d’à quel point il vous est indispensable au quotidien ! On vous laisse évaluer à quel moment l’odeur de lait caillé devient plus ennuyeuse que de vous passer du porte-bébé quelques heures. Astuce : le p’tit évo c’est comme un jean : plus on le porte et plus il devient doux, souple et moelleux ! A chaque lavage il est normal qu’il soit un peu plus rêche, mais il se retransformera en cocon douillet très rapidement ! Et au quotidien ? Au quotidien ensuite, tout est une question de bon sens. On évitera notamment de laisser son p’tit évo sur la plage arrière de la voiture et en plein soleil, ce qui occasionnerait une décoloration de ce dernier (NB : la décoloration n’altère pas l’intégrité du porte-bébé, c’est juste un problème esthétique), et il peut être intéressant de vérifier de temps en temps que tout est ok côté coutures ou qu’il n’y a pas d’accroc dans l’assise. Nous l’avons soigneusement inspecté sous toutes ses coutures avant de vous le confier… C’est désormais à vous de le zieuter un petit coup de temps en temps ! Il n’y a pas d’autres précautions particulières à prendre, nos porte-bébés étant spécifiquement pensés pour accompagner toutes vos aventures du quotidien et n’étant de fait pas fragiles ! Vous voilà au top pour l’entretien de votre p’tit évo, on espère qu’il va vous permettre de vivre avec votre bébé plein de chouettes aventures !

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