
La simplicité au cœur du portage
La naissance d’un bébé est un moment émotionnel et physique d’une intensité rare. Comment ne pas s’émerveiller et s’étonner d’avoir réussi à créer un petit être si parfait ? Il est enfin là, devant nous, dans nos bras. Si minuscule. Passé le tsunami de son arrivée, il n’est pourtant pas rare de brusquement se poser un milliard de questions. Le doute s’installe, pernicieux. Vais-je être à la hauteur ? Vais-je réussir à m’en occuper ? Quel jeune parent ne s’est pas senti d’un coup écrasé par la soudaine prise de conscience de la responsabilité qui lui incombe ? Responsabilité largement amplifiée par les injonctions à bien faire portées par l’ensemble de la société. Le portage est un excellent révélateur de tout ce qui peut se jouer autour de la parentalité en termes d’implication et de peur de mal faire. Tout le monde porte. Si si ! Lorsqu’on parle de portage, on imagine souvent un porte-bébé, mais en réalité le premier et principal portage du quotidien, c’est celui qui se pratique à bras ! Chaque parent en étant doté d’un ou 2 fonctionnels et chaque bébé devant bien à un moment ou un autre être manipulé, ne serait-ce que pour être changé, tout le monde le pratique… Ensuite effectivement certains outils ont été proposés, tout du long de l’évolution de l’espèce humaine, d’abord rudimentaires puis de plus en plus perfectionnés. Selon les cultures et les traditions, porter son enfant peut être encouragé, indispensable, ou au contraire mal perçu voire déconseillé. On va porter tantôt emmailloté, tantôt non, dans des positions plutôt droites ou plutôt regroupées, vertical ou horizontal, et j’en passe… Dès lors qu’on cherche des informations sur internet concernant le portage, c’est la panique ! Il faut porter physio, en écharpe, mais attention si le nœud est mal fait c’est mauvais pour bébé et si en plus il est habillé avec un pyjama à pieds, non vraiment ce n’est pas bon… Un porte-bébé non physio ? Mais quelle horreur ça va lui abîmer la colonne… Au milieu de tout ça n’oublions pas le fameux conseil de tatie Cunégonde qui rappelle que de son temps on s’embêtait pas avec tout ça et que quand même, on en est pas morts… et en plus ça va en faire un capricieux, un bébé à bras. Du coup on en fait quoi de babychou ? Et bien ça dépend… De lui déjà, en tout premier lieu. Parce que n’oublions pas que c’est quand même le principal intéressé ! Les bébés ont tous des besoins qui leur sont propres, certains vont aimer dès le début avoir leur petit espace et s’éclater sur leur tapis, d’autres au contraire ne s’apaiseront que portés constamment par leurs parents. Aucune des 2 situations n’est anormale, et surtout dans le cas où l’enfant a un besoin de portage plus intense que la moyenne, garder en tête que cela ne durera pas éternellement. On ne connaît pas d’ados de 15 ans en bonne santé toujours portés ni allaités. La naissance reste une étape éprouvante pour le nouveau-né qui arrive d’un milieu très contenant, où il évoluait en apesanteur dans un liquide filtrant la plupart des stimuli, et où il ne connaissait ni la faim, ni l’inconfort, ni la douleur. Certains ont besoin d’un peu plus de temps que d’autres pour s’acclimater et demandent à être un peu plus accompagnés. En moyenne on constate que vers 3 mois la plupart ont passé ce cap et commencent d’ailleurs à réclamer à aller au sol. Et le parent du coup ? A chacun aussi de trouver son équilibre dans sa relation avec bébé. Des fois il est plus facile de ne pas se poser de questions et de répondre aux besoins de l’enfant sans réfléchir, en sachant que ça passera. Des fois c’est plus compliqué à vivre et on négocie avec lui pour trouver un terrain d’entente, un compromis… Dans les 2 cas là encore il n’y a pas de règle. Pas de « mieux ». L’idéal restant toujours de faire ce qui nous correspond et d’observer son enfant. Et d’accepter que les besoins et les réponses peuvent varier selon les jours parce que nous ne sommes pas des machines (et tant pis pour les bons conseils de Tatie Cunégonde) ! Et avec quoi on porte ? Dans la continuité du reste, la souplesse est de mise. Aucune étude à ce jour n’a pu démontrer de risques accrus de blessures ou malformations relatifs à un type de portage dit « non physiologique » pratiqué avec un bébé n’ayant aucune pathologie déjà présente. On conseillera de s’orienter vers un portage physiologique pour des questions de confort, mais c’est tout. Le portage parfait n’existe que dans les livres, les seules règles à respecter sont celles de sécurité à savoir un bébé porté verticalement, les voies respiratoires dégagées, et qui ne risque pas de chuter. Ce sont du coup les premiers objectifs de portage à atteindre avec son bout de chou, le reste n’est qu’une question de confort. On rappellera que derrière une jolie photo, il y a parfois un certain nombre d’essais et des centaines d’autres clichés ratés ! Quant aux vêtements de bébé c’est une affaire de bon sens : des habits souples et confortables (qui se verrait faire une sieste en robe de mariée ou un cours de yoga en jean slim ? Personne ? Alors pareil pour bébé, exit la robe à froufrous et le petit pantalon étroit). Et si le pyjama commence à être trop court et tirer sur les pieds, il suffit d’en changer de taille. En bref, il convient de remettre de la simplicité dans l’équation.Bébé a besoin d’être porté ? Portons-le, autant que nécessaire pour que chacun y trouve son compte. Il préfère être posé ? Posons-le. L’outil nous convient et nous facilite la vie ? Tant qu’il respecte la sécurité ma foi tout est parfait. Être parent est sans doute la tâche la plus complexe de notre vie, celle qui cristallisera toute notre énergie, toutes nos pensées, et surtout toutes nos angoisses, pendant plusieurs (dizaines d’) années. Il est toujours facile de critiquer et juger la façon de faire des autres, et quoi que nous fassions avec nos enfants ce ne sera jamais assez bien ! Alors tant qu’à se planter, autant le faire de bon cœur avec quelque chose qui nous paraissait correct. Et accessoirement se construire avec des parents parfaits mais quelle pression pour nos enfants ! Le portage c’est avant tout le plaisir du contact avec son tout petit, la création d’un lien indestructible. Peu importent l’outil et la beauté du geste, personne ne décernera à quiconque de médaille s’il arrive à bien utiliser une écharpe ! Seuls comptent l’envie, les besoins, et que cela permette de faciliter le quotidien en limitant les pleurs.

Quelle matière choisir pour mon écharpe ?
En tissu plus soutenant et respirant ? En tricot plus enveloppant mais moins pérenne ? Plutôt du coton basique et facile d’entretien ou un lin plus ferme ? A moins qu’un peu de viscose ne vienne fluidifier le tout et apporter un petit vent de fraîcheur ? Vous voici perdus dans la jungle du portage et des multiples choix qui s’offrent à vous. Besoin d’aide pour mieux comprendre ? On vous propose un petit article pour faire le point sur les matières couramment utilisées dans la confection des porte-bébés et sur l’impact qu’elles auront sur leur utilisation. 1 – En tissu ou en tricot ? La toute première notion à connaître, la primordiale, c’est le distinguo entre les tissus et les tricots. Vous pensiez que les écharpes étaient toutes des grands bouts de tissu identiques ou presque ? Perdu, il en existe en réalité 3 modèles répartis en 2 catégories principales : les tissées et les tricotées avec ou sans élastane ! Et savoir à quelle catégorie appartient votre outil a un impact assez important sur l’utilisation que vous en aurez ! Le tricot est constitué d’un seul même fil, généralement de coton, tricoté. Évidemment pas avec les aiguilles de mamie : on utilise un métier à tricoter industriel. Cela donne une matière plus ou moins extensible : prenez votre t-shirt, c’est un tricot par exemple. Les tricots constitués intégralement de coton, présentent une extensibilité sans mémoire de forme : lorsqu’on étire la matière, elle reste déformée ensuite. Dans le portage, c’est une matière qui est agréable pour porter un nouveau-né mais qui le plus souvent va être très peu pérenne : dès lors que le bébé grandit et grossit, le tricot poche et l’enfant est mal soutenu à l’intérieur, rendant l’installation inconfortable. Plus le tricot est fin moins il est soutenant, si votre écharpe est tellement fine qu’elle en est transparente, c’est plutôt mauvais signe quant à sa durabilité ! Si l’étiquette de composition est inaccessible, on reconnait ces matières là à leur comportement : plutôt rigide quand on l’étire dans la longueur, plutôt molle et reste un peu déformée dans la largeur. A noter que les notices des écharpes vendues avec ces écharpes ne correspondent souvent pas à leur utilisation et proposent des nouages irréalisables avec (notamment les installations de type « nœud de base », qu’on réalise intégralement avant d’y mettre l’enfant, mais qui ne peuvent être proposées qu’avec des tricots contenant de l’élastane en combinaison du coton) Les tricots contenant en combinaison du coton un peu d’élastane ou spandex (autour de 5% en général), bénéficient quant à eux d’une mémoire de forme qui permet à la matière de retrouver sa forme initiale après étirement. Ce sont des tricots bien plus dynamiques et qui sont du coup plus soutenants que leurs homologues sans élastane. Si on veut jouer sur la sémantique, on peut parler d’écharpe élastique en plus d’extensible. Le répondant obtenu permet à l’écharpe d’être utilisée plusieurs mois, la durabilité réelle dépend ensuite de sa largeur et de sa densité, en moyenne on se situe entre 4-6 mois et 12-18 mois. Armure Tricot Les écharpes tricotées nécessitent toutes 2 à 3 épaisseurs de matières en soutien du dos du bébé pour être sécuritaires : les nouages en simple couche comme un kangourou ou un enveloppé-croisé pans non déployés ne sont pas adaptés. Dans la plupart des cas, on déconseille également leur utilisation pour un portage dans le dos. Les tissus sont quant à eux confectionnés sur un métier à tisser, avec plusieurs fils de chaîne et la trame. Le tissage utilisé dans le portage est ce qu’on appelle un tissage sergé-brisé. On vous épargne les détails techniques, en gros lorsque vous prenez une toile (ex : un torchon), elle est très rigide lorsqu’on la tire sur les longueurs et largeurs, mais très extensible dans la diagonale avec une tendance à la déformation (vous voyez le pantalon en lin qui semble prendre 4 tailles au bout de 10mn de marche ? C’est à cause de la déformation de la toile !). On n’utilise pas de toile pour réaliser des écharpes car la rigidité des longueurs tend à cisailler au niveau des lisières et la déformation de la diagonale n’est pas optimum pour offrir un bon soutien au bébé. Ce serait sécuritaire, mais peu confortable. Le sergé-brisé est moins « sec » dans les longueurs et largeurs, et élastique dans les diagonales (cf pour les tricots si vous avez bien suivi : extensible mais avec une mémoire de forme qui offre plus de résistance). Pour exemple, les jeans sont réalisés avec un tissage sergé (pas brisé, mais ça ressemble un peu !). Les écharpes tissées sont très pérennes, elles peuvent supporter sans broncher des tractions de plus de 700kg (NB : si votre bébé atteint ce poids : consultez !). Une seule épaisseur est suffisante pour apporter un bon soutien à votre tout-petit ce qui permet notamment de réaliser des nouages kangourou. Armure tissée Toile Armure tissée Jacquard Armure tissée Sergé croisé 2 – Du coup, c’est quoi le mieux ? Tout le monde est encore avec moi ? On continue ! Le choix entre un tricot ou un tissu est principalement subjectif : le portage c’est avant tout une question de sensations ! Les tricots apportent des sensations extrêmement enveloppantes, surtout ceux avec de l’élastane qui confèrent un véritable effet seconde peau. Vous ne faites qu’un avec votre bébé ! Ils sont moins pérennes que les tissus mais sont également moins onéreux : cela peut permettre à moindre coût de voir d’abord si on apprécie le portage avant d’investir dans un autre système qui ira plus loin. Il n’est pas rare de débuter les premières semaines avec une écharpe, puis de basculer vers un mei-tai ou un préformé lorsque bébé grandit et/ou qu’on souhaite le porter dans le dos avec des installations moins techniques. En contrepartie, contrairement aux idées reçues, ils sont souvent plus techniques à manipuler : quand on tire sur la matière, elle se déforme avant de se tendre, et elle ne se tend que si vous la tirez dans le bon axe ! Le manque de feedback peut parfois mettre en difficulté un débutant qui aura du mal à évaluer si ses réglages sont corrects. Autre point négatif à prendre en compte : ce sont des écharpes qui tiennent chaud ! 3 épaisseurs de matière + le synthétique de l’élastane : au-delà de 20-25°C cela peut devenir assez inconfortable ! Enfin l’élastane est un matériau qui présente une durée de vie limitée. Même (et surtout) inutilisée dans un placard, l’écharpe s’abîme : vous voyez la vieille paire de chaussettes oubliées dans un tiroir ? l’élastique qui fait CRRRRCCCRCRRRR et se casse quand vous tirez dessus ? Pareil. Du moins l’écharpe ne se déchire pas et reste sécuritaire, mais elle devient raide et beaucoup moins confortable. A éviter d’occasion donc. Les tissus sont en revanche très durables et pourront servir pour porter plusieurs enfants (voire même leurs propres enfants ensuite !). Le tissage est généralement plus respirant que le tricot qui se doit d’être très dense pour être soutenant, et le fait qu’il ne s’utilise qu’en une seule couche le rend tout à fait utilisable même en plein été (cf l’article sur le portage l’été). Les écharpes tissées souffrent d’une mauvaise réputation de porte-bébé difficile à manipuler et un peu rêche : comme vous l’aurez compris il n’en est rien ! Elles présentent un feedback très pédagogique qui permet de bien ressentir les réglages et les marques de bonne qualité sont douces et souples dès les premières utilisations. 3 – Et la matière ? Outre les notions de travail du fil, la composition du fil a elle aussi son importance : coton, lin, chanvre, laine, soie, viscose de bambou… Vous n’aurez pas le même rendu en fonction de la matière choisie ! Classiquement le coton reste la fibre la plus employée : polyvalente, douce, légère et facile à laver, elle présente les caractéristiques idéales ! Le lin et le chanvre sont régulièrement cités pour l’été : s’ils sont effectivement plus frais, leurs fibres sont également plus rigides. Cela rend l’écharpe un peu plus rêche et moins facile à ajuster. A quelques exceptions prêt, les porte-bébés contenant du lin ou du chanvre sont généralement destinés à des bambins plus lourds et qui se tiennent suffisamment pour que leur musculature compense des réglages moins précis, ils sont plus soutenant c’est-à-dire qu’à épaisseur égale avec du coton, vous ressentirez moins le poids de votre enfant avec. La soie et la laine sont des matériaux qui sont thermorégulateurs : ils tiennent chaud l’hiver mais gardent le frais l’été. Ils sont souvent légèrement plus élastiques que le coton et très agréables si on supporte le côté un peu « piquant » de la laine (même si les laines de qualité sont très douces et n’ont plus rien à voir avec celles des pulls et cagoules qui nous ont traumatisés enfants !). Le gros point noir reste leur entretien, plus délicat, à fuir avec un bébé qui régurgite beaucoup ! Les viscoses sont des matériaux synthétiques mais qui sont généralement frais et très fluides. Ils apportent aux écharpes une très grande souplesse et sont très prisés en association avec le coton pour le portage de tout-petits et pour l’été. 4 –Où se situent les gammes Néobulle ? My sling My sling, My cocon et My néo sont des systèmes de portage constitués en tricot : ils sont donc extensibles et enveloppants, et destinés à un portage la première année de bébé.My sling est cousu dans un tricot 100% coton mais qui présente une grande densité qui malgré son utilisation en simple couche lui confère un soutien assez étonnant ! My cocon My cocon est composée d’un mélange de viscose de bambou et élastane, c’est donc une écharpe élastique. Le bambou atténue en grande partie la surchauffe liée aux 3 épaisseurs qu’elle nécessite, elle est idéale pour un portage ventral uniquement. My néo My néo présente un tablier constitué d’un tricot 3D innovant souple mais très soutenant. Écharpe sergé brisé coton La quasi-totalité des autres gammes est composée de coton soit de tissage sergé brisé, soit de tissage jacquard : le jacquard est une technique beaucoup plus complexe qui permet d’obtenir un motif et est donc plus esthétique. Le tissu obtenu est également plus souple, plus doux et plus agréable à manipuler et régler. Écharpe seacell Enfin les slings et écharpes de la gamme « seacell »présentent une combinaison de coton et de viscose d’algues, ce qui leur confère une grande sensation de fraîcheur et plus de fluidité. Ne reste plus qu’à choisir les coloris et cette fois-ci : on ne peut plus vous aider !!!!

L’entretien des porte-bébés
Vous venez d’acheter un porte-bébé et les sigles dédiés à son entretien sont aussi obscurs à vos yeux que des hiéroglyphes ? Votre écharpe est votre seul atout pour faire faire la sieste à votre bébé et vous n’osez pas la laver de peur de faire une bêtise (mais là quand même, il va vraiment falloir) ? Cet article est fait pour vous ! On vous donne tous nos petits conseils pour chouchouter votre matériel.

Porter bébé en voyage
Vous rêvez d’aventure, de voyage, d’embarquer dans un van, pour un road trip tout autour de l’Europe… Mais votre famille vient de s’agrandir et vous ne savez pas trop comment concilier les deux. Et si le portage était une clé essentielle pour faire aboutir votre projet ? La quête de l’encombrement minimum Les jeunes parents le savent : le volume d’équipement à emporter lorsqu’on a un bébé est inversement proportionnel à sa taille ! Or que ce soit pour un petit Week-End ou pour un voyage plus long, la location du semi-remorque nécessaire à trimballer le « au cas où », ne fait généralement pas partie des plans. Commence alors la douloureuse étape du tri. Certains arbitrages sont simples mais d’autres s’avèrent plus épineux : la maxi poussette est top confort pour bébé mais elle prend la place de 3 valises. Comprendre : il va falloir faire sans mais il va falloir trouver comment, sans rogner sur le confort de chacun. C’est ici que le porte-bébé trouve son premier intérêt : Souple, compact et léger, il se glisse facilement entre deux sacs et ne prend quasiment pas de place. Souvenir d’un WE à la montagne avec 3 enfants et un chien dans la petite voiture pleine à craquer et où l’écharpe de portage était pliée en guise de couverture sur bébé et le sling en snood autour de mon cou (la poussette quant à elle ne rentrait pas !). Précisons que le gain de place n’est valable que si on s’oriente vers des porte-bébés physiologiques : les gros sacs de rando à armatures, en plus d’être très inconfortables, ne se plient pas vraiment et occupent eux aussi un volume dingue ! Un petit vent de liberté Qui ne s’est pas déjà retrouvé coincé devant un immense escalier, une rue pavée, ou une visite de monument où l’accès des poussettes est interdit ? Le porte-bébé vous permet d’affronter tous les obstacles imprévus de votre périple sans prise de tête. Bébé vous suit partout quelque soit la topographie du terrain ! Envie d’une petite virée improvisée dans les chemins à proximité ? Un clip et c’est parti ! Un lieu inaccessible à la poussette ? Pas de plan B à improviser sur le tas, ni de risque de vol de la poussette laissée dans l’espace dédié. Que ce soit pour une journée à la plage ou une visite, grâce au portage vous restez libres de vos déplacements et pouvez voyager partout sans risque d’être bloqués ! Affronter les transports en toute sérénité Une valise dans une main, la poussette à plier dans l’autre, le bébé qui pleure à gérer au milieu et la foule qui s’agace derrière (sans aider évidemment ce serait trop simple)… La situation vous parle ? C’est celle qui se présente souvent lorsqu’on essaye de prendre le train avec son bébé. On retrouve parfois aussi des difficultés lorsqu’on prend l’avion, entre la poussette trop grosse qui doit aller en soute ou qui prend la place d’un autre bagage à main et la sécurité et le temps d’attente avant embarquement à gérer. Installé en portage, votre enfant est sécurisé pendant les manutentions diverses, vous avez les mains libres pour gérer un éventuel aîné, et vous pouvez aussi vous faufiler dans les allées plus facilement s’il a besoin d’être bercé. Le bébé globe-trotteur Côté bébé aussi on retrouve plein d’avantages à voyager en portage ! Les changements d’environnements sont parfois plus difficiles à appréhender pour certains bouts de chou : hors de chez eux, ils peuvent être nerveux, angoissés, présenter plus de difficultés à s’endormir, et leurs rythme et repères sont chamboulés. C’est d’autant plus vrai que les lieux par lesquels on transite peuvent être bruyants et impressionnants (foule, bruit, lumières…). Lovés contre vous, ils sont rassurés et sécurisés et gèrent mieux les différents bouleversements. Les lieux touristiques étant souvent très prisés, il n’est pas rare de s’y retrouver en plein bain de foule. Dans une poussette l’enfant se retrouve à hauteur des genoux des gens, même en faisant attention il peut se faire bousculer, brûler par les cigarettes tenues vers le bas, et le spectacle des jambes qui se pressent autour d’eux n’est clairement pas des plus agréable. Calé sur vous, il sera moins oppressé par la foule, et pourra lui aussi profiter des visites et panoramas. Pour les plus grands, ils apprécieront aussi de pouvoir se reposer un peu lorsqu’ils sont fatigués. Le porte-bébé idéal du petit baroudeur en herbe Maintenant que les bases sont posées : quel système de portage glisse-t-on dans notre sac de voyageur ? Si on ne doit en choisir qu’un seul, un préformé est sans doute ce qui est le plus polyvalent car il allie à la fois le confort d’une bonne répartition de la charge au pratique indispensable aux installations d’urgence ou en extérieur. Il s’utilise facilement pour passer les sécurités des aéroports ou pour réinstaller bébé au milieu de l’allée du train à l’arrivée. Compact et léger, il présente également un très faible volume d’encombrement. Echarpe, sling et mei-tai restent des alliés de choix eux aussi mais devront souvent se combiner entre eux pour palier à toutes les situations. Etant très souples ils se glissent facilement au fond d’un sac ou entre deux valises et seront appréciables pour un côté plus cocooning avec un tout petit. Il ne reste plus qu’à vous souhaiter un bon voyage !

Porter bébé l’été
Le soleil s’installe, l’été arrive, et avec eux la question tout à fait légitime : « Mais s’il fait chaud, est-ce que je vais quand même pouvoir porter mon bébé ? » La réponse est OUI, mais avec quelques pratiques de bon sens, que nous allons prendre le temps de détailler ci-dessous. 1 – Portage et thermorégulation On sait généralement tous que lorsqu’il fait froid, avoir son bébé en contact rapproché l’aide à se réchauffer. On sait également que le peau-à-peau aide grandement le nouveau-né à se réguler, notamment dans les premières semaines de vie. Ce qu’on sait moins, c’est qu’en cas de chaleur, le contact rapproché aide aussi le tout-petit à se réguler, et donc moins souffrir de la chaleur ! Qu’il fasse 30, 40 ou 50 degrés, votre corps est toujours à 37°C. Ça tombe bien, c’est la température que babychou doit aussi maintenir dans son organisme ! Le contact rapproché lui permet d’avoir un repère sur lequel se calquer, et va grandement l’aider à dépenser moins d’énergie pour réguler sa température interne. Aussi de façon tout à fait contre-intuitive, lorsqu’il fait très chaud, il vaut mieux garder bébé sur soi que dans une poussette, laquelle est constituée intégralement de rembourrage synthétique. La température à l’intérieur de la poussette est souvent plus élevée que celle de l’air extérieur, et en bonus elle n’aide pas à thermoréguler et est de fait beaucoup plus compliquée à gérer pour l’organisme de votre tout-petit. Petit point sécurité au passage : si votre bébé est installé dans une nacelle l’été, l’utilisation d’un lange pour protéger du soleil recrée les conditions d’un four et est donc à éviter ! Testé et approuvé : même pour le porteur qui pourrait penser qu’il aura vraiment trop chaud, passées les 10 premières minutes un peu inconfortables, la régulation s’installe ensuite et… finalement ça s’équilibre ! Le saviez-vous ? En cas de fièvre, le peau-à-peau et le portage peuvent aider à faire descendre la température de votre enfant en complément de ce qui aura été préconisé par le médecin (uniquement si vous-même n’avez pas 40 !) 2 – Le choix du matériel On a vu fleurir les étés précédents des articles dans les médias qui pointaient la dangerosité des écharpes de portage par canicule. Ces articles sont erronés : ils ne différencient pas les différents types de systèmes de portage existant sur le marché et ne parlent que des écharpes les plus vendues dans le commerce traditionnel, à savoir les écharpes en tricot ! L’utilisation d’un tricot, à fortiori contenant de l’élastane (synthétique = chauffe), va être effectivement déconseillée par temps chaud : ces écharpes nécessitent 3 épaisseurs de matière autour de bébé pour garantir la sécurité de l’installation et vous allez de fait cuire un peu passée la barre des 20-25 degrés ! On déconseillera également les systèmes comprenant des rembourrages sur le tablier, comme c’est le cas avec certaines marques grand public. Les écharpes et sling tissés sont en revanche tout à fait utilisables sans présenter de danger de surchauffe pour votre tout-petit : Le tissu est toujours un peu moins dense qu’un tricot et est plus respirant Étant plus soutenant, une seule épaisseur de matière suffit pour sécuriser l’installation Dans les gammes de porte-bébés préformés on appréciera tout particulièrement ceux confectionnés avec des tissus d’écharpe qui seront plus respirants que ceux en toile. Les porte-bébés asiatiques (Mei Tai) quant à eux sont également appréciés pour leur côté moins enveloppant. Dans les gammes tissées, on retrouvera généralement du coton qui est une matière naturelle très agréable à porter l’été. On peut éventuellement obtenir un gain de fraîcheur supplémentaire en choisissant des mélanges de matières comprenant par exemple du Seacellqui est une viscose d’algues qui apporte fluidité et sensation de fraîcheur à l’écharpe (attention, ce n’est pas la clim’ non plus !). Seacell "Azalée Rose" Sling "eucalyptus" P'tit Evo "Savane" 3 – l’habillage de bébé L’habillage par temps chaud est généralement très sommaire : un petit body en coton, voire carrément juste la couche, et c’est parti ! On conseillera de toujours garder une épaisseur de tissu entre votre pitchoune et vous, idéalement en matière naturelle (coton, lin, chanvre…) : le contact en peau-à-peau direct fait transpirer et ce n’est pas des plus agréables. En bonus : n’hésitez pas à utiliser un lange au niveau du décolleté, pour éviter l’effet « schloupsss » passablement insupportable quand bébé décolle sa tête ventousée par la sueur de votre buste ! Une fois dehors, on s’équipe un peu plus ! Chapeau et lunettes de soleil obligatoires, à privilégier aux cale-têtes et autres pare-soleils qui peuvent dépanner mais entravent la tête de l’enfant et le protègent moins (en plus des risques accrus de suffocation si trop couvrants). Le détail qu’on oublie toujours : attention à la réverbération de certains sols qui peuvent engendrer des coups de soleil sous les pieds ! Vous pouvez au choix mettre une paire de chaussettes fines, utiliser un peu de crème solaire adaptée aux bébés ou simplement couvrir avec un lange fin les jambes de votre bébé. 4 – Choisir le bon horaire Du bon sens mais il est toujours bon de le rappeler : on évite le plein soleil à 14h ! Privilégiez les balades le matin ou le soir, et plutôt à l’ombre. NB : pas de panique pour autant si vous devez passez 3mn au soleil le temps de changer de trottoir ! S’il fait vraiment trop chaud et que vous n’avez pas d’impératifs, restez au calme chez vous. 5 – Se rafraîchir en cours de portage Là encore rien de très exotique : il est conseillé de faire des pauses très régulières pour hydrater votre tout-petit (rappel : chez le bébé allaité, l’eau est non seulement inutile mais potentiellement délétère : le lait maternel en début de tétée ayant une composition proche de celle d’un soluté de réhydratation, il hydrate beaucoup mieux). Vous pouvez l’aider à mieux supporter la chaleur en utilisant un brumisateur (sur les jambes et les bras, on évite la tête !), en passant un gant de toilette frais, ou en humidifiant légèrement son chapeau. Surveillez régulièrement que tout est OK pour votre bout de chou, s’il devient tout rouge notamment sortez le du système pour lui donner à boire. A éviter : le pain de glace dans le dos de votre bébé (oui, on l’a déjà vu…) ! En bref, vous l’aurez compris, porter votre bébé l’été n’est non seulement pas un problème si tant est que l’habillage et le système de portage soient bien adaptés, mais en plus peut l’aider à mieux gérer la chaleur ! Ne reste qu’à profiter !

Porter son bébé : y-a-t-il une durée maximum ?
un bébé en position physiologique, lové contre sa maman dans un sling en maille écru

Un atelier de portage, ça sert à quoi ?
un atelier de portage, une monitrice de dos avec un poupon, montre à une maman et son enfant comment installer une écharpe de portage.
Les bienfaits du portage en 8 points
1 - Des sensations déjà connues Bébé a passé 9 mois dans le ventre de sa maman en totale symbiose. Bercé par les mouvements et dans une température constante. Une véritable bulle de bien-être ! Le portage permet une transition tout en douceur car il apporte une continuité de la grossesse. Bébé va retrouver des sensations déjà vécues qui pourront lui apporter un sentiment de sécurité et de sérénité : La chaleur Les bercements L’odeur connue de son parent Les voix de ses parents Les vibrations La position physiologique La proximité Se sentir contenu Il est donc normal que bébé ressente le besoin d’être porté et d’être au contact de ses parents ou figures d’attachement. 2 -Construire des liens d' attachement Qu’est-ce que le lien d’attachement ? C’est le lien affectif qui relie bébé avec ses figures d’attachement. C’est la plupart du temps avec ses parents que le bébé crée ses premiers liens d’attachement. L’attachement avec son bébé se construit tout au long de la vie et lui permet de se développer sur différents plans (relationnels, émotionnels…). Bébé va créer le lien d’attachement avec les personnes qui prennent le plus souvent soin de lui et répondent à ses besoins. Cela lui permet de se sentir en sécurité et de prendre confiance en lui. Ce lien se crée naturellement, mais, pour des raisons et situations différentes, il peut aussi prendre du temps à se construire. Par exemple : un accouchement difficile, un bébé né prématurément, son histoire personnelle, des évènements de vie…mais cela arrive même sans complications. Ne pas hésiter à solliciter les professionnels qui nous entourent si les difficultés persistent. Et le portage dans tout ça ? Justement ! Le portage peut contribuer positivement à la construction du lien d’attachement ! N’hésitez pas à porter bébé afin de le découvrir et prendre le temps de créer et renforcer ce lien. Sentir son bébé, sa peau, son odeur, son bien-être et son calme lorsqu’il est porté contre vous sont des moments qui vous aideront à vous connecter à lui et à vous sentir plus confiant dans votre nouveau rôle parental. « Pour bien se détacher, l’enfant doit pouvoir bien s’attacher »,Bernard Golse, pédopsychiatre. 3- Moins de pleurs Pourquoi mon bébé pleure ? Les pleurs sont le premier moyen d’expression du bébé, c’est donc une question de survie. La parole (ou les signes) ne vient que plus tard. Il est donc normal que notre bébé pleure, il exprime ses besoins : de câlins, de manger, de boire, de dormir, d’être changé... mais aussi ses émotions et ressentis (froid, chaud, douleur…). Un bébé nait immature sur le plan biologique et a un grand besoin de proximité et de contact avec ses figures d’attachement (la plupart du temps ses parents). Le portage va aider à apaiser votre enfant et lui permettra de se sentir en sécurité. Bébé va rapidement se calmer en portage grâce à aux sensations déjà connues qui vont lui apporter un sentiment de sécurité. Il y aura donc moins de pleurs et vous saurez plus facilement quand il a besoin d’autre chose. Certains bébés pleurent beaucoup et d’autres moins ! Peut-être qu’il vous faudra du temps au début pour apprendre à décoder ses pleurs... Il faut également se faire confiance, vous connaissez votre bébé mieux que tout le monde. Vous arriverez donc dans la majorité des cas à le comprendre ! Si les pleurs persistent et vous paraissant anormaux, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé. Ne restez pas isolé face aux pleurs intenses de bébé, passez le relais si vous le pouvez, et si vous êtes seul(e) et que cela devient trop compliqué, posez votre bébé en sécurité et allez respirer et reprendre vos esprits dans une autre pièce. Il est normal de se sentir parfois épuisé et démuni face aux pleurs de bébé. Les pleurs peuvent parfois aussi être l’expression d’un inconfort digestif (souvent observé les premiers mois de bébé), le portage l’aidera ainsi grâce au massage (ventre contre ventre), au mouvement, à la chaleur et au réconfort. Le soir est également plus propice aux pleurs de décharge émotionnelle. Le portage vous aidera donc à diminuer les pleurs. 4- Favorise le sommeil Le sommeil est une question particulièrement appréhendée par les parents. « Ton bébé fait ses nuits ? » Oui, votre bébé fait SES nuits. Le sommeil d’un enfant n’est pas comme celui d’un adulte. Par exemple son horloge biologique est programmée à sa naissance sur 25h et ce n’est que plus tard qu’elle sera mature et donc sur 24 heures. De même que ses cycles de sommeil ne sont pas les mêmes que nous. Avant que votre enfant puisse acquérir le même cycle de sommeil que vous, il passera par plusieurs étapes durant ses premières années de vie. Ces étapes seront fluctuantes et peuvent passer par des phases de régression. Vous l’aurez compris le sommeil d’un enfant ne ressemble donc pas au notre et de ce fait il est normal de ne pas toujours comprendre ses besoins de sommeil. Portage et sommeil ? En portage, votre enfant va donc pouvoir s’endormir et rester éveillé comme il le veut. Le portage permet à bébé de trouver son rythme de sommeil et aux parents de moins s’en soucier. Le sentiment de sécurité en portage lui permet d’avoir un sommeil serein. Les siestes en portage la journée ne sont pas un frein au sommeil de nuit. L’endormissement va également être grandement facilité et vous serez donc moins épuisé à endormir votre enfant et votre bébé sera apaisé et sécurisé. 5- Portage & Allaitement Si vous avez fait le choix d’un allaitement maternel, le portage sera votre allié. Effectivement, au-delà d’un mode d’alimentation, c’est un mode de vie que vous avez choisi, et le portage ira dans ce sens. Tout d’abord la proximité maman/bébé va favoriser la sécrétion de l’ocytocine : hormone de l’allaitement et de l’attachement. La maman repèrera plus facilement les signaux de faim car elle y sera plus sensible grâce à la proximité. L’allaitement à la demande sera ainsi facilité. Le bébé porté va retrouver les mêmes sensations que lorsqu'il est au sein (chaleur, contact, battement du cœur...). Et pourra ainsi espacer ses tétées petit à petit. Dans certains cas, le bébé pourra même être allaité dans l’outil de portage ce qui peut être pratique dans certaines situations du quotidien ou lorsque bébé a fortes demandes (pics de croissance par exemple). L’allaitement pourra se faire en public discrètement pour celles qui le souhaitent grâce à la solution de portage. 6 - Favorise son développement psychomoteur Le contact rapproché avec son parent va permettre au bébé de développer son cerveau qui est en pleine construction. Le saviez-vous ? En un an, le taille du cerveau du bébé humain va presque doubler ! Même si le bébé humain né dépendant de son parent, il dispose de plusieurs compétences : sensorielles, affectives, motrices…. Le portage permet de stimuler ses compétences sensorielles déjà développés dans le ventre de la maman (odorat, vue, ouïe…) ; Ces expériences sensorielles au contact de son environnement vont contribuer favorablement à son développement, tout en étant en sécurité contre son porteur ! Le bébé participe activement à son portage (en position physiologique) pour s’agripper à son porteur lors des déplacements, des changements de direction, de mouvements…ce qui lui permet d’acquérir un meilleur sens de l’équilibre et d’exercer son tonus dans une logique de développement. Par exemple, tout petit, il va apprendre à tenir sa tête, puis ses épaules et son dos. Plus grand, il sera aux premières loges en portage pour participer aux activités du porteur (repas, loisirs…). C’est l’occasion de lui faire profiter d’un autre champ visuel et de découvrir des odeurs, couleurs, mémoriser les gestes…. Le saviez-vous ? la vue est le dernier sens à se développer intra-utéro ! A la naissance, le bébé voit en moyenne entre 20 et 30 cm, la parfaite distance pour se plonger dans les yeux de son porteur lorsque bébé est porté ! 7- Avantage pour le porteur Penchons-nous maintenant sur le porteur ! Quels avantages avez-vous au portage ? Avoir les mains libres : pouvoir vaquer à ses activités quotidiennes en ayant bébé bien lové contre soi ! Pratique dans le quotidien et encore plus quand on a plusieurs enfants à s’occuper ! Prendre plus facilement du temps pour soi : balades, sorties, repas …. sans attendre que bébé ait fini sa sieste ! Renforce le lien d’attachement avec votre bébé et valorise vos compétences parentales C’est l’outil passe-partout ! En ville… sur un sentier…dans les transports en commun…dans les escaliers ! Qui plus est, les outils de portage prennent très peu de place dans un sac ou le coffre d’une voiture ! Répondre plus rapidement aux besoins de bébé grâce au contact rapproché ! Cela aide le parent à observer son bébé et apprendre à mieux le connaitre. Préserve votre périnée pour les porteurs en le portant à bonne hauteur (haut et serré contre soi) Réduit les pleurs de bébé et favorise donc la diminution du stress/anxiété chez les parents ! Favorise l’allaitement. Préserve votre dos et développe vos muscles en répartissant harmonieusement le poids de bébé ! Pour le coparent : ressentir certaines sensations uniques de la grossesse. C’est également un très bon outil de transition lors des adaptations : à la crèche, chez une assistante maternelle ou encore chez les grands parents car il permet d’avoir au bébé des repères et du réconfort. 8- Un outil de prévention Le portage est un excellent outil de prévention contre la plagiocéphalie (déformation du crâne, appelé communément “tête plate”). Effectivement, avec le portage on évite les appuis du crâne sur des temps prolongés. Attention de ne pas empêcher les mouvements de la tête de bébé avec le moyen de portage ! Libre de ses mouvements de tête, bébé renforce ses muscles du cou et du dos et apprend très vite à tourner la tête et la soutenir. Le portage est également un excellent outil de prévention contre le reflux gastro œsophagien physiologique, du fait de la position verticale. Il aidera également les bébés souffrant d’un reflux gastro œsophagien pathologique qui sera davantage soulagé en position verticale. Au niveau digestif, la portage permet de diminuer l’inconfort (parfois appelé « coliques »), grâce à la chaleur, au massage ventre contre ventre et au sentiment de sécurité qu’il apporte. Sur le plan moteur, la position physiologique dans la solution de portage est un très bon moyen de favoriser la maturation des hanches de bébé. « Ce qui enchante un enfant, c’est le bonheur dans lequel il baigne, si vous souhaitez son bien-être, travaillez à vous rendre heureux », Boris CYRULNIK, neuropsychiatre. Règles de sécurité Visage découvert, voies respiratoires dégagées (le tissu arrive jusqu’à la nuque) Position physiologique : dos arrondi, genoux remontés plus hauts que les fesses, tête dans l’axe de la colonne et mains près du visage, respect de l’écart de hanches. Serrage du tissu ajusté Position verticale exclusive Ventre du bébé contre le porteur Observer et surveiller son bébé (coloration de la peau, respiration, signes de bien être…) Tenue adaptée pour bébé (garder à l’esprit qu’une épaisseur de tissu équivaut à une épaisseur de vêtement) et le porteur. Veillez à bien hydrater son bébé Le portage ne remplace pas un siège de transport homologué (voiture, vélo…) Adapter ses activités (pas de sports extrêmes) et ne pas porter si votre état de vigilance est modifié (médicaments, substantes psychoactives, état de somnolence…)

Focus sur le sling
L’article du jour est consacré au sling, autrement appelé « l’écharpe avec les anneaux » ou encore plus communément « le truc plus simple que l’écharpe mais siiii vous voyez bien sur l’épaule là ». Le sling donc, c’est pour qui, pour quel usage, quels en sont les avantages et inconvénients ? On vous détaille tout ça ! Qu'est-ce que le sling? Le sling est un système de portage constitué d’une bande de tissu (le même que nos écharpes de portage) d’environ 1.90m de long par 0.70m de large, à une des extrémités de laquelle 2 anneaux en aluminium sont cousus. Pour utiliser le sling, il faut au préalable le « monter » comme on dit dans le jargon, en repassant l’autre extrémité de la matière un coup au travers des 2 anneaux, puis à nouveau dans l’autre sens entre les 2 anneaux (un peu à l’image des ceintures à doubles boucles qu’on retrouve notamment dans certains vêtements sportswear). Les caractéristiques principales du sling Le sling s’enfile un peu comme une écharpe de Miss France (ou Mister Univers), en bandoulière sur l’épaule qui porte, avec la patte de matière en surplus qui pend depuis les anneaux telle une cravate. Le bébé est installé vertical dans la poche ainsi créée (comme dans une écharpe), et le réglage se fait aisément d’une main en donnant les tensions autour du bébé via la cravate qui ressort des anneaux. Du fait de sa configuration, le sling appelle à un portage décentré. En effet, sur le buste du porteur, il faut réussir à positionner 2 éléments : le bébé et les anneaux. Si on positionne le bébé au centre du buste, il n’y a plus de place pour les anneaux et cela peut donner lieu à des problèmes de stabilité de l’installation (la matière proche des anneaux est assez regroupée et ne peut pas englober l’assise complète du bébé, s’arrêtant plutôt à mi-cuisse au lieu du creux du genou) et d’inconfort (on ne peut pas régler correctement car le bébé se retrouve collé aux anneaux). Le choix du côté dépend de notre latéralité : les anneaux s’installent le plus souvent du côté prédominant car d’une part c’est le bras qui sera ensuite le plus libre (pour manger, par exemple), et d’autre part on est généralement plus précis pour régler avec notre main dominante. Pour 95% des droitiers, les anneaux seront ainsi à droite. La situation des gauchers est plus ambigüe et dépend d’à quel point on les a contrariés plus jeunes ! Le sling est un système de portage qui traverse les âges, il peut s’utiliser autant avec un nouveau-né que pour un plus grand (en complément d’un système qui répartit mieux la charge). Il est notamment idéal quand on a besoin de porter un bambin fatigué de marcher quelques minutes. Quels sont les avantages du sling ? Le sling est LE système pratico-pratique par excellence ! Il ne traîne pas au sol à l’installation, se règle et dérègle facilement d’une seule main, se met en place à une vitesse record, et ne demande que peu de manipulations. Au niveau expert (comprendre : pas en phase d’apprentissage !), c’est le seul système de portage qui peut s’installer directement avec un bébé à bras sans nécessité de le poser au préalable (utile quand il s’est ENFIN endormi sur vous, pèse un âne mort dans vos bras, mais se réveillera instantanément sitôt dans son lit). Il permet également d’allaiter au cours du portage sans difficulté. C’est le système qu’on enfile en 2-2 pour tous les petits portages du quotidien, pour aller chercher le courrier, jeter les poubelles, acheter le pain, faire une petite course rapide en sortant de la voiture, ou encore pour amener un aîné à l’école ou à la crèche (NB : au niveau expert le sling peut parfaitement s’installer en cavalant après l’aîné qui ne veut pas mettre ses chaussures là où souvent pour les autres, il faut rester à l’arrêt le temps de faire les ajustements) mais aussi lorsque bébé est grognon, veut les bras puis ne les veut plus… Il est à la fois cocon pour bébé, mais peu encombrant pour le porteur. Prenant peu de volume, il se glisse facilement dans le coffre, le sac à langer, le bac de la poussette, ou autour de votre cou en mode chèche. Son utilisation décentrée en fait un allié de choix dans le quotidien : lorsque bébé est en ventral il occupe tout votre espace et entrave votre mobilité, rendant plus difficile par exemple de ramasser un objet au sol, vider le lave-vaisselle ou juste plus prosaïquement de manger. Votre bout de chou est quant à lui un peu plus ouvert vers l’extérieur et observera plus aisément son environnement, ou ce que vous lui montrez. Bonus : la place libérée sur votre buste permet aussi aux aînés de venir faire un câlin sans que le petit frère ou la petite sœur ne fasse écran. Les inconvénients du sling La perfection n’étant pas de ce monde, le portage en sling comporte aussi quelques inconvénients ! Qui dit portage décentré sur une épaule, dit aussi que le sling n’a pas vocation à être utilisé sur de grandes durées. C’est un modèle principalement pensé pour de l’appoint ! Si vous envisagez de longues balades en portage, il vaut mieux prévoir un autre système en complément faute de quoi votre dos et votre nuque risquent de vous rappeler douloureusement à l’ordre. On pourrait comparer les porte-bébés à des paires de chaussures. L’écharpe de portage serait l’équivalent d’une paire de chaussures de randonnées, qu’on prend le temps de bien régler pour ensuite marcher longtemps sans douleur. Le sling lui c’est la paire de tongs du portage, les chaussures qu’on enfile « à l’arrache » pour sortir rapidement sans se blesser les pieds mais avec lesquelles on ne fera pas une longue distance. La subtilité réside dans le fait que la plupart des temps de portage du quotidien sont finalement de petits temps. Personne ne met une écharpe pour 5mn, un sling oui. Les 5mn estimées se transformant souvent en 1h (on se fait toujours avoir !), il vaut mieux avoir installé son bébé dans un sling que le garder dans vos bras sans autre support. La comparaison de confort se faisant ainsi non pas entre l’écharpe et le sling mais bien entre le sling et les bras. On fait au moins pire en quelque sorte. On me murmure dans l’oreillette qu’il suffirait de changer d’épaule à chaque portage pour équilibrer : cela reviendrait à dire d’écrire de la main gauche pour soulager son poignet droit quand on est droitier, à moins d’être parfaitement ambidextre personne ne fait cela (et encore, même les ambidextres ont finalement un côté de prédilection !). Dans un quotidien bien mouvementé avec un tout petit, on va vers la facilité à savoir le portage toujours du côté habituel. Autre petite mise en garde : sa simplicité d’utilisation en fait aussi paradoxalement un système parfois compliqué à appréhender. Il convient comme pour tous les autres porte-bébés de bien prendre le temps de comprendre le mécanisme d’utilisation et de prendre le temps d’apprendre à s’en servir. La technicité principale consiste à maintenir les anneaux hauts sur l’épaule lors de l’installation, les soucis d’anneaux « qui descendent » sont souvent listés dans les problèmes d’utilisation. Cela est intégralement en lien avec la configuration décentrée du portage : dès lors qu’on commence à positionner le bébé au centre en début d’installation, cela fait mécaniquement ensuite descendre les anneaux quand on cherche à décaler un peu le bébé puisqu’on entraîne le sling avec. Pour y palier il suffit de se rappeler qu’on ne peut pas travailler devant, on va veiller à aller chercher le bébé comme si on voulait l’installer sur la hanche et l’éloigner au maximum des anneaux lorsqu’on l’assoit dans la matière. Les réglages rapprochent ensuite bébé et anneaux donc il faut anticiper en étant au début un peu plus loin sur la hanche que ce qu’on souhaite à la fin. En fin d’installation les anneaux devraient se retrouver à peu prêt à hauteur de la tête de votre enfant. N’hésitez pas à vous faire accompagner par une monitrice pour apprendre ! En bref, vous l’aurez compris, le sling est un incontournable du quotidien. S’il nécessite généralement d’être complété par un autre porte-bébé qui répartit mieux la charge en cas de balade, c’est le kit mains-libre par excellence qui vous ravira par sa praticité et sa relative simplicité d’utilisation.






